Vision de Louis d'Auxerre
Ludovici de Francia, ou Louis dâAuxerre en 1358, est un homme français militaire et voyageur qui sâaventure dans le purgatoire de Saint-Patrice afin de purger ses pĂ©chĂ©s, entre autres, sa participation aux nombreux massacres dans lesquels le sang chrĂ©tien fut coulĂ©. De ce voyage est nĂ© alors le tĂ©moignage narrĂ© par un soldat anonyme qui parcouru lâun des plus fameux purgatoires de lâEurope mĂ©diĂ©vale.
Le monachisme a Ă©tĂ© introduit assez tĂŽt en Irlande, câest-Ă -dire pas longtemps aprĂšs sa conversion en lâan 650. Stricte et rigide, câĂ©tait une discipline qui demandait de ses pratiquants des pensĂ©es entiĂšrement pieuses ainsi que des comportements pieux, dont un examen de soi et de lâesprit semblable Ă ce que lâon voit dans certaines visions, comme celle de Fursey (651-652)[1], par exemple. Les monastiques irlandais poursuivaient en outre un ascĂ©tisme sĂ©vĂšre. Ils vivaient selon des modes de vie trĂšs dures et quittaient souvent la sĂ©curitĂ© de lâIrlande par le dĂ©sir dâerrer et de se fier Ă dieu dans les pays Ă©trangers afin de promouvoir les conditions favorables Ă l'ascĂšse.
Le Purgatoire de Saint-Patrice
Le mythe du Purgatoire de Saint-Patrice
Plusieurs versions du purgatoire, ainsi que des voyages menant Ă celui-ci, existent dans les ouvrages historiques et littĂ©raires du christianisme populaire au Moyen Ăge. La genĂšse du purgatoire de Saint-Patrice remonte au Ve siĂšcle, en Irlande, lorsque Dieu ouvrit les portes aux Enfers dans une cave afin de montrer Ă tous et Ă toutes que celui-ci Ă©tait bien rĂ©el pour ceux et celles qui nâadhĂ©raient pas au christianisme. Cet incident se produit devant les yeux du moine irlandais Patrice, qui Ă lâĂ©poque, tentait de convertir des personnes qui nâĂ©taient pas certaines de leurs convictions religieuses.
Versions du Purgatoire de Saint-Patrice
Les dĂ©tails des coordonnĂ©es prĂ©cises de lâemplacement inĂ©dit ne sont souvent que trĂšs briĂšvement relatĂ©es. Selon lâhistorien Philippe de FĂ©lice, « Il existe au nord-ouest de lâIrlande, dans la partie mĂ©ridionale du comtĂ© de Donegal, un lac sauvage appelĂ© le Lough Derg ou Lac Rouge. Il est semĂ© de petits Ăźlots. Lâun dâeux renfermait autrefois une grotte cĂ©lĂšbre, quâon disait ĂȘtre lâentrĂ©e de lâAutre monde. »[2] Ainsi, on peut qualifier cette description de fort probable, puisque dans la vision du comte dâAuxerre, lâhomme Ă©crit « ĂȘtre amenĂ© dans une Ăźle au milieu dâun lac situĂ© Ă 4 kilomĂštres du monastĂšre de Saint-Patrice. »[2]Cependant il y existe plusieurs versions de cet endroit et FĂ©lice ne traite que des rĂ©cits de Jocelin, Giraud de Cambrie, Henry de Saltrey ainsi que du chevalier Owein[2]. Tandis que le premier parle plutĂŽt du sommet dâune montagne[2], le deuxiĂšme localise Ă©galement le purgatoire sur « un lac oĂč une Ăźle est divisĂ©e en deux parties, [lâune oĂč se trouve une Ă©glise dĂ©licieuse visitĂ©e par des anges et des saints et lâautre oĂč se situe sur des rochers le domaine des dĂ©mons exclus]. »[2]
Particularités de la vision de Ludovici de Francia
MalgrĂ© les similaritĂ©s ou les diffĂ©rences se retrouvant parmi ces versions, celle de Ludovici de Francia semble se dĂ©marquer par la prĂ©sence dâune indulgence misĂ©ricordieuse et divine auprĂšs dâun roi qui subit autant de souffrances infligĂ©es que de rĂ©pit momentanĂ© et la prĂ©sence de femmes tentatrices[3]. De cette maniĂšre, L. L. Hammerich, dans Le PĂšlerinage de Louis dâAuxerre au Purgatoire de Saint Patrice, indique « [Louis dâAuxerre] nous a laissĂ©, Ă©crite par la main dâun franciscain italien, un [rĂ©cit inspirĂ© par celui dâOwein auquel il rajoute celui des tentations] par de trĂšs jolies femmes »[4]. D'ailleurs, cette addition va plus tard devenir une tradition narrative dans la littĂ©rature visionnaire et les reportages des pĂšlerins selon Giovanni Paolo Maggioni de l'UniversitĂ© de Molise qui dĂ©crit alors ces passages comme dĂ©monstrateurs d'une ruse pratiquĂ©e par les dĂ©mons qui tentent de sĂ©duire les pĂšlerins, tels que "Ludovico d'Auxerre" (1358), tandis qu'ils sont dĂ©guisĂ©s en jeunes femmes[5].
Résumé de la vision
Mise en contexte
Cette premiĂšre partie du rĂ©cit vise Ă imposer des caractĂ©ristiques spatio-temporelles. Louis dâAuxerre introduit alors lâemplacement du purgatoire, câest-Ă -dire localisĂ© Ă 4 kilomĂštres du monastĂšre de Saint-Patrice, plus prĂ©cisĂ©ment sur une Ăźle. Il partage Ă©galement sa date dâentrĂ©e au purgatoire, soit le [6]. Il se prĂ©sente Ă©galement tel un militaire et voyageur, ayant parcouru « la France, lâAllemagne et lâItalie. »[6]Puis, il explique les raisons pour lesquelles il dĂ©cide de purifier son Ăąme et de purger pour ses pĂ©chĂ©s, dont sa participation aux horreurs sanguinolentes de la guerre. Il indique Ă©galement comment il a commencĂ© sa journĂ©e vers le christ, en se rendant de prime abord Ă Avignon oĂč il est le sujet dâun procĂšs auprĂšs du pape Innocent le VIe qui saura dĂ©cider du chemin rigoureux et religieux du comte. Ă la suite de la bĂ©nĂ©diction de celui-ci, Louis dâAuxerre se rend alors au monastĂšre de Saint-Patrice oĂč il rencontre par la suite une abbaye et un moine qui sâopposent Ă lui mais finissent par le laisser entreprendre sa dĂ©marche par la grĂące du saint (le pape Innocent le VIe), sa foi et ses fortes convictions. Afin dâaccĂ©der au Purgatoire de Saint-Patrice, il doit aussi se plier aux rites et passages indiquĂ©s par les moines du monastĂšre, donc jeĂ»ner pendant quinze jours consĂ©cutifs, dormir au sol, rĂ©aliser des confessions quotidiennes et adhĂ©rer au Saint-Sacrement de lâEucharistie. Puis, les moines lâamĂšnent enfin sur lâĂźle oĂč rites et processions nocturnes accompagnent la bĂ©nĂ©diction[6] qui saura guider le soldat dâAuxerre aux portes du Purgatoire qui lui sont ouvertes par les moines.
LâentrĂ©e et lâavertissement
Ă lâorĂ©e du Purgatoire, la premiĂšre chose quâil voit est une voĂ»te, quâil dĂ©crit avec prĂ©cision, Ă©tant alors de « sept pieds en longueur, deux pieds 4 pieds en largeur »[6] et à « trois coins »[6]. Dans lâouverture de celle-ci se tient une ombre qui lâagrippe et le guide vers un trĂŽne situĂ© sur une estrade qui Ă son tour est au milieu dâune cour. La silhouette obscure lui indique de sâasseoir sur celui-ci et le comte fait alors la connaissance de 13 moines habillĂ©s de blanc dont le plus vĂ©nĂ©rable dâentre eux lui adresse la parole. MalgrĂ© la beautĂ© qui semble lâentourer, « nous Ă©tions entourĂ©s de tous bords par la splendeur [âŠ] »[6], lâhomme lui lĂšgue un avertissement et une bĂ©nĂ©diction qui va le guider dans sa mĂ©saventure. Au-delĂ de la beautĂ© habitent dĂ©mons et monstres les plus horribles qui auront grand plaisir Ă le torturer vivant et qui se cachent derriĂšre le dĂ©sir quâil Ă©prouvera Ă la rencontre de belles dames. Heureusement, le moine lui fait part de lâassistance de dieu qui restera Ă ses cĂŽtĂ©s et le guidera par des gestes et des paroles prĂ©cises, dont :
âThe world was made flesh and it dwelt in us. May God and the Holy Trinity be with me always.â[6] (tirĂ© de la traduction de Darius Matthias Klein.)
Ainsi, Louis dâAuxerre pourra compter sur ces paroles ainsi que le signe de la sainte croix Ă trois rĂ©pĂ©titions lorsquâil sera en situation de danger, de tentation et de peur.
Les sept tentations et punitions
Ă plusieurs reprises, Louis va rencontrer des femmes qui lui seront alors tentation lorsquâelles lui proposeront de lâaccompagner ou de sinon, ĂȘtre abandonnĂ© aux punitions exercĂ©es par les dĂ©mons du Purgatoire.
La premiÚre fois, la punition est la torture sans scrupule de démons et de monstres pour les individus accusés de meurtre qui crient incessamment la douleur qui les traverse. Grùce à la priÚre et le signe de la sainte croix, le soldat parvient à se libérer de cette scÚne.
Ensuite, il se retrouve devant un groupe de femmes encore plus belles, dâoĂč une tentation plus grande et donc plus difficile. Sâil dĂ©cide de ne pas les suivre, celles-ci lâassurent quâil sera attachĂ© et enfermĂ© dans la Terre par des clous de grande longueur qui est pĂ©nitence des accusĂ©s de faux tĂ©moignages ou de blasphĂšmes envers dieu et les saints.
Louis Ă©chappe une fois de plus, mais arrive alors Ă la rencontre dâune vieille femme et de deux belles filles qui lui sont proposĂ©es comme objets de dĂ©sir sexuel. Encore une fois, sâil ne se laisse pas tenter par leur physique ahurissant, il sera clouĂ© au sol par des dagues ou des pointes [spikes][6] de la mĂȘme longueur que ceux du supplice antĂ©cĂ©dent, mais cette fois-ci il sâagit de tortures infligĂ©es aux accusĂ©s dâadultĂšre qui vivent selon les plaisirs qui les mĂšnent et qui « dĂ©florent »[6] les femmes vierges.
Lorsquâil rĂ©ussit par la grĂące de dieu Ă se dĂ©livrer du mal, le comte dâAuxerre rencontre Ă nouveau de belles femmes et des groupes dâindividus torturĂ©s. Le quatriĂšme groupe est alors jetĂ© dans un chaudron dâeau bouillante et puis cuit par-dessus un feu sur un plateau de fer, il est constituĂ© de pratiquants de paganisme et dâhĂ©rĂ©tiques, ainsi que les avares. Un moine va dâailleurs plus tard lui raconter que les avares de richesses matĂ©rielles, dont lâargent et lâor, reçoivent bel et bien ce quâils dĂ©sirent, mais sous la forme de liquide brulant dĂ©versĂ© dans leur gorge.
Le cinquiĂšme groupe est pour sa part, accrochĂ© Ă une roue dont la hauteur atteint le paradis et le bas atteint les abĂźmes. AccusĂ©s de tyrannie, de rĂšgnes injustes et mĂȘme pour quelques-uns dâĂȘtre des clergĂ©s corrompus, ils sont ainsi prĂ©parĂ©s pour le repas de Lucifer qui les dĂ©vore et les rĂ©gurgite. Ă ce moment, Louis devait choisir entre ce supplice et une belle femme qui lui promettait de lâor et voluptĂ©. Il obtempĂ©ra aux paroles du moine qui lâavait averti et se retrouva pour une cinquiĂšme fois sauvĂ©.
Le sixiÚme groupe est composé des individus qui en voulaient aux tyrans et mauvais rois dévorés par Lucifer, mais ceux-ci brulaient dans le four le plus profond du purgatoire.
Le septiĂšme et dernier groupe dâinculpĂ©s sâagissait de tous ceux qui avaient Ă©tĂ© mentionnĂ©s dans chaque torture mais qui coulait dans les profondeurs dâune riviĂšre sur laquelle Louis devait absolument passer sâil voulait Ă©chapper Ă la tentation dâune Ă©niĂšme dame suppliante.
ArrivĂ© sur le pont qui passait par-dessus la riviĂšre, il fit alors la rencontre dâun terrible chevalier sur un cheval dont lâallure Ă©tait toute aussi horrible. Le soldat avait alors deux choix, sauter dans lâeau et se noyer ou affronter le chevalier. Il ressent beaucoup plus de peur que toutes les autres fois et saute malgrĂ© lui dans lâeau. Il se rappelle alors les paroles du moine, ainsi que la force de dieu et rĂ©cite sa priĂšre trois fois tout en faisant le signe de la sainte croix. Ă son grand soulagement, il se retrouve encore sauvĂ©.
Le roi qui purge
Cette partie du rĂ©cit de la vision de Louis de France est particuliĂšrement diffĂ©rente des autres versions. Dans un contexte oĂč le monachisme est absolument impassible, il est curieux dâobserver une faille dans la raideur de dieu qui sâavĂšre ĂȘtre capable de faire des compromis. PuisquâĂ la fin de sa traversĂ©e des sept purgations, Louis dâAuxerre va arriver, guidĂ© par des moines, dans un royaume oĂč un roi reçoit des offrandes de pĂšlerins, qui malgrĂ© les heures de souffrances auxquelles est destinĂ© lâinculpĂ© pour son dĂ©sir de luxure, lui sont menĂ©s par les priĂšres en son nom qui rĂ©sonnent encore sur la Terre. Plus loin se retrouve la femme du roi, dont la tĂȘte est lentement dĂ©vorĂ©e par des corbeaux, tandis quâelle hurle dâune façon horrible selon le tĂ©moignage du militaire qui apprend quâelle fut accusĂ©e dâadultĂšre. NĂ©anmoins, sa punition nâest pas aussi grave que celles de ceux qui affrontent lâun des sept supplices. Tout comme le roi, elle ne souffre que quelques heures par jour et que quelques heures par nuit. Cela sâexplique, selon le moine, par lâamour bien intentionnĂ© de son Ă©poux, soit le roi, qui lui est encore sous lâemprise de la bonne foi de dieu et donc, elle aussi.
RĂ©solution
AprĂšs les supplices des sept groupes accusĂ©s de meurtre, blasphĂšmes, dâadultĂšre, paganisme, tyrannie, envie et Ă©cartĂ©s de la misĂ©ricorde de dieu ainsi que les punitions « de faible calibre »[6] du roi et de sa reine, Louis de France arrive enfin dans ce qui semble ĂȘtre le paradis, oĂč comme FĂ©lice a peut-ĂȘtre dĂ©crit comme la seconde partie de lâĂźle oĂč se retrouve une merveilleuse Ă©glise visitĂ©e par des anges et des saints[6]. Les moines le mĂšnent par un fil Ă travers des royaumes et des richesses qui semblent aveugler Louis par leur beautĂ© exceptionnelle. Il arrive Ă©galement Ă voir un chĂąteau au loin qui se diffĂšre par les royaumes argentĂ©s car il est peint de dorĂ©. Il aperçoit alors trois tĂȘtes et reconnait dieu. DâAuxerre devait alors ĂȘtre bĂ©ni afin dâobtenir le privilĂšge dâobserver tout ce qui Ă©tait de cette beautĂ© divine. Lorsquâil rĂ©clame rester parmi eux, il est alors jugĂ© « dâintrus »[6] par les moines, mais que sâil veut ravoir lâaccĂšs Ă ce royaume, il doit accepter les pĂ©nitences qui lâattendent Ă lâextĂ©rieur du Purgatoire.
Ainsi, il est menĂ© jusquâĂ la sortie, oĂč il rencontre les moines du monastĂšre de Saint-Patrice et auxquels il jure raconter la vĂ©ritĂ© par son tĂ©moignage de la gloire divine du seigneur.
Références
- Valerie I. J. Flint, « Le voyage de l'Ăąme dans l'au-delĂ d'aprĂšs la littĂ©rature latine (VeâââXIIIe siĂšcle). By Claude Carozzi. (Collection de l'Ecole française de Rome, 189.) Pp. 715. Rome: Ecole française de Rome, 1994. 2 7283 0289 8; 0223 5099 », The Journal of Ecclesiastical History, vol. 48, no 2,â , p. 331â333 (ISSN 0022-0469 et 1469-7637, DOI 10.1017/s0022046900019564, lire en ligne, consultĂ© le )
- FĂ©lice 1906.
- (en) « âThe Vision of Louis of France (Visio Ludovici de Francia) », Hell-On-Line.org,â
- L. L. Hammerich, « Le PĂšlerinage de Louis d'Auxerre au Purgatoire de saint Patrice. Correction du texte latin par une traduction catalane », Romania, vol. 55, no 217,â , p. 118â124 (ISSN 0035-8029, DOI 10.3406/roma.1929.4382, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Giovanni Paolo Maggioni, « The Tradition of Saint Patrick's Purgatory between Visionary Literature and Pilgrimage Reports », Academia.edu,â , p. 164-165 (lire en ligne, consultĂ© le )
- Klein 2009.
Annexes
Bibliographie
- [Carozzi 1994] Claude Carozzi, Le Voyage de l'Ăąme dans l'au-delĂ d'aprĂšs la littĂ©rature latine (VeâââXIIIe siĂšcle), Rome, Publications de l'Ăcole française de Rome, 1994.
- [Constable 1977] Constable, Giles, âMonachisme Et PĂšlerinage Au Moyen Ăge.â Revue Historique, vol. 258, no. 1 (523), 1977, pp. 3â27. JSTOR, www.jstor.org/stable/40952563.
- Philippe de FĂ©lice, Lâautre monde, mythes et lĂ©gendes. Le purgatoire de Saint-Patrice, Toronto, Publications de Paris, .
- [Mantello, Rigg 1996] Frank Anthony Carl Mantello, A. G. Rigg, Medieval Latin : An Introduction and Bibliographical Guide, CUA Press, 1996.
- [Loth 1932] Loth J, Le Monachisme irlandais d'aprÚs un ouvrage récent et le Monachisme britton (Suite). In: Annales de Bretagne. Tome 40, numéro 4, 1932. pp. 661-680. DOI 10.3406/abpo.1932.1709
- [L.L. Hammerich 1929] Hammerich, L. L. âLE PĂLERINAGE DE LOUIS D'AUXERRE AU PURGATOIRE DE S. PATRICE.â Romania, vol. 55, no. 217, 1929, pp. 118â124. JSTOR, www.jstor.org/stable/45044816.
Articles
- [L.L. Hammerich 1929], L.L. Hammerich, Le PĂšlerinage de Louis dâAuxerre au Purgatoire de Saint-Patrice, correction du texte latin par une traduction catalane, In: Romania, tome 55 n°217, 1929. pp. 118-124. DOI 10.3406/roma.1929.4382
- [Maggioni 2017] Giovanni Paolo Maggioni, « The Tradition of Saint Patrick's Purgatory between Visionary Literature and Pilgrimage Reports», Academia.edu, , p. 164-165
Liens externes
- (en) Darius Matthias Klein, « Christian Latin: The Vision of Louis of France », sur Christian Latin, (consulté le )
- Hell Online, 2017, âThe Vision of Louis of France (Visio Ludovici de Francia)â, http://www.hell-on-line.org/TextsJC.html#_1000__1500_CE [ConsultĂ© le 1er]