Valérie Cachard
Valérie Cachard, née à Beyrouth en 1979, est une écrivaine libanaise. Elle a notamment reçu le Prix RFI Théâtre en 2019 pour sa pièce de théatre Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la Petite Chaise jaune[1].
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Biographie
Valérie Cachard est née à Beyrouth en 1979. Elle s'oriente vers des études littéraires et journalistique[2]. Elle a notamment obtenu une licence de lettres françaises à l’université Saint-Joseph et un DESS de journalisme francophone à l’université libanaise[3]. Elle a également un master de littérature française de l’USJ et une licence en cinéma obtenu par correspondance avec l’université de Paris III.
En 2007, primée par le prix du jeune écrivain francophone décerné par l'association Prix du jeune écrivain de langue française, sa nouvelle est publiée dans le recueil de nouvelles ecrits par les lauréats du prix Ne rien faire et autres nouvelles[4].
En 2010, elle publie sa première pièce de théâtre Matriochka ou l'Art de s'évider. En 2015, elle publie un recueil de sept nouvelles regroupées sous le titre Déviations et autres détours.
En , elle monte sur les planches pour jouer sa création Histoire de la poule et de l’œuf[5].
En , elle est nommée co-présidente de la Commission internationale du théâtre francophone[6].
Le dimanche , elle obtient le Prix RFI-Théâtre pour sa pièce de théâtre Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la Petite Chaise jaune[7].
Valérie Cachard a effectué un certain nombre de collaborations avec des artistes plasticiens. Avec Said Baalbaki, elle est l’auteure du texte de « Nos âmes en chantier », un livre d’artiste comprenant six lithographies en couleur représentant des façades d’immeubles décharnés à Wadi Abou Jmil, le quartier juif de Beyrouth[8]. Pour François Sargologo, elle rédige un soliloque épistolaire à la série de tondos « Beyrouth Empire »[9]. Enfin, pendant plusieurs années, elle explore avec Gregory Buchakjian les lieux délaissés de la ville et y récupère plusieurs centaines d’objets et documents[10]. Tous deux produisent ensemble « Habitats abandonnés. Archive », une performance filmée au cours de laquelle ils disposent ces éléments dans un espace et lisent des textes qui en sont extraits[11].
Å’uvres
- Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la Petite Chaise jaune (pièce de théatre), 2019.
- Déviations et autres détours, Tamyras, 2016.
- Matriochka (pièce de théâtre), Antoine, 2010[12].
- Ne rien faire et autres nouvelles, (en collaboration) PJE, 2007.
- Histoire de la poule et de l’œuf.
Prix et reconnaissances
- 2007 : Prix du jeune écrivain francophone
- 2011 : Prix Etel Adnan Award for women playrights
- 2019 : Prix RFI-Théâtre pour sa pièce de théatre Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la Petite Chaise jaune[13]
Références
- « Les Prix SACD et Prix RFI étaient aux Francophonies 2019 ! », sur Toutelaculture, (consulté le )
- (en-US) « Valérie Cachard », sur Kaph Books (consulté le )
- Emmanuel KHOURY, « Valérie Cachard, la voix des autres - Emmanuel KHOURY », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Valérie CACHARD | Prix du jeune écrivain », sur www.pjef.net (consulté le )
- Newsdesk Libnanews, « Valérie CACHARD (Liban), lauréate de la sixième édition du Prix Théâtre RFI pour « VICTORIA K, DELPHINE SEYRIG ET MOI OU LA PETITE CHAISE JAUNE » », sur Libnanews, Le Média Citoyen du Liban, (consulté le )
- « Entretien avec Valérie Cachard, auteure », sur www.lesfrancophonies.fr (consulté le )
- « Le Prix RFI-Théâtre 2019 décerné à la Libanaise Valérie Cachard », sur RFI, (consulté le )
- Zeina Zalzal, « Il arrive que la pierre se souvienne... », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Beyrouth Empire. Livre de François Sargologo », sur www.buchakjian.net, (consulté le )
- « Habitats abandonnés de Beyrouth », sur Villa Empain - Fondation Boghossian (consulté le )
- Philippe Delvosalle, « Beyrouth hantée par les fantômes de ses maisons abandonnées | Arts/Artistes », sur www.pointculture.be, (consulté le )
- « ‘Matriochka’ de Valérie Cachard au théâtre Monnot », sur www.agendaculturel.com (consulté le )
- « Le Prix RFI Théâtre 2019 attribué à Valérie Cachard », sur ARTCENA, (consulté le )