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Vaigrage

Le vaigrage est l'ensemble des piÚces qui sont placées sur les couples, parallÚle au bordage mais du cÎté intérieur de la coque d'un bateau[1].

Section de coque : Le vaigrage est la paroi interne de la coque qui double du bordage (paroi externe de la coque)

Le vaigrage n'a pas autant d'importance que le bordĂ© qui se trouve lui du cĂŽtĂ© extĂ©rieur et fait l'Ă©tanchĂ©ĂŻtĂ© de la coque. On pourrait l'assimiler Ă  un revĂȘtement intĂ©rieur mais il renforce quand mĂȘme la structure gĂ©nĂ©rale du bateau. Il s'assemble horizontalement ou obliquement[1].

Description

Le vaigrage clĂŽt la maille et empĂȘche les marchandises emballĂ©es ou en vrac de pĂ©nĂ©trer dans la maille[1] dans laquelle l'eau embarquĂ©e (ou de condensation) doit pouvoir circuler librement afin d'ĂȘtre d'ailleurs Ă©vacuĂ©e ou pompĂ©e grĂące Ă  des "anguillers" ; le vaigrage en plein ne permet pas la circulation de l'air et peut entrainer un pourrissement du bois, aussi un ajourĂ© dans le vaigrage (qui est alors dit Ă  claire-voie) empĂȘche-t-il la corruption ou la destruction du chargement par l'humiditĂ©[2] - [1]. Le vaigrage peut ĂȘtre combinĂ© Ă  une isolation thermique dans le cas de cales de navire frigorifique.

Voiliers et bateaux de plaisance

Le « vaigrage » est un revĂȘtement Ă  l'intĂ©rieur d'un navire qui cache les couples, barrots et tissus de verres. Il peut ĂȘtre composĂ© de diffĂ©rents matĂ©riaux : tissu et mousseline, contreplaquĂ©, plaques de liĂšge ou autre. Assez Ă©pais, il a une fonction de dĂ©coration, et sert aussi Ă  masquer des Ă©lĂ©ments d'isolation ou d'insubmersibilitĂ©[3]. Il n'a aucun effet structurel sur le pont ou la coque (sauf pour un vaigrage contremoulĂ© en fibre de verre).

Il existe des vaigrages Ă©cologiques sous forme d'enduits textiles qui sont faciles Ă  poser (enduit) et qui Ă©vitent les dĂ©sagrĂ©ments des revĂȘtements traditionnels comme le dĂ©collage, la moisissure, les plis etc. Il s'agit d'enduits textiles biologiques ou tapisseries liquides (baumwollputz).

Notes et références

  1. Dictionnaire de la Mer (Jean MERRIEN, Edition Omnibus, 2001), Page 833
  2. Antoine Joseph de Fréminville, Traité pratique de construction navale, Paris, Athus Bertrand, (lire en ligne), p. 399
  3. « ArrĂȘtĂ© du 23 novembre 1987 relatif Ă  la sĂ©curitĂ© des navires »

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : Savoir-faire, traditions, vocabulaire, techniques, Paris, Omnibus, rĂ©Ă©dition 2001 (rĂ©impr. 2014), 861 p. (ISBN 978-2-258-11327-5)

Articles connexes

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