Urho Castrén
Urho Castrén (né le à Jyväskylä, mort le à Helsinki) est un juriste, un magistrat et un homme d'État et premier ministre de Finlande[1] - [2].
Premier ministre de Finlande Gouvernement Urho Castrén | |
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Président de la Cour administrative suprême | |
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E. J. Ahla (d) | |
Chancelier de justice | |
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Ministre de la Justice |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 78 ans) Helsinki |
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Famille |
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Père |
Johannes Castrén (d) |
Fratrie |
Parti politique |
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Biographie
Après des études secondaires au lycée de Jyväskylä il passe son baccalauréat en 1907. Il obtient une maîtrise en droit en 1910. après ses études, en 1913-1914, Il commence sa carrière juridique en tant qu'assistant au cabinet d'avocats de son oncle Jonas Castrén[3].
Il enseigne à la faculté de droit de l'Université d'Helsinki entre 1918 et 1927[4].
De 1922 à 1926, il est juge de district. Malgré son appartenance au Parti de la coalition, Urho Castrén n'est pas actif en politique, mais il est néanmoins nommé ministre de la Justice dans le gouvernement Kallio II en 1926[5].
Puis de 1926 à 1929, il est chancelier de justice adjoint puis chancelier de justice titulaire. En 1929 il est nommé président de la cour civile suprême de Finlande.
Après la démission pour raisons de santé d'Antti Hackzell il forme sous l'étiquette du Parti de la coalition nationale une coalition gouvernementale le . Il est premier ministre pendant 57 jours de septembre à [1] du gouvernement Urho Castrén. Son gouvernement est responsable de la mise en œuvre de l'l'accord de cessez-le-feu, y compris de l'abolition des organisations interdites par l'accord[6]. Le gouvernement s'est rapidement désintégré en raison de désaccords internes entre les sociaux-démocrates et des critiques de la Commission de surveillance des alliés (fi), Urho Castrén retournant à son poste dans la magistrature.
Urho Castrén est membre de la famille Castrén. Son oncle est le politicien et avocat Jonas Castrén. Le neveu d'Urho Castrén, est Erik Castrén, qui deviendra professeur de droit et diplomate. La fille d'Urho Castrén était la théologienne Inga-Brita Castrén.
Prix et reconnaissance
Urho Castrén a reçu les distinctions suivantes[7]:
- Ordre de la croix de la Liberté;
- Ordre de la Rose blanche
- Doctorat honoris causa de l'université d'Helsinki, 1948,
- Doctorat honoris causa de l'université de Stockholm 1957;
- Membre honoraire de l'Association des avocats finlandais 1948;
- Membre honoraire de l'Association administrative nordique 1961;
- Membre honoraire de Pelastakaa Lapset ry 1964.
Bibliographie
- (fi) Mikko Uola, "Suomi sitoutuu hajottamaan...": Järjestöjen lakkauttaminen vuoden 1944 välirauhansopimuksen 21. artiklan perusteella., Helsinki, Suomen Historiallinen Seura, (ISBN 951-710-119-8)
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Urho Castrén » (voir la liste des auteurs).
- (fi) « Castrén, Urho Jonas », Conseil d'Etat finlandais (consulté le )
- (fi) « Urho Castrén » (Ministres finlandais), Valtioneuvosto (consulté le )
- (fi) Forsström, Johanna:, Castrén, Urho, Helsinki, Suomalaisen Kirjallisuuden Seura, coll. « Kansallisbiografia, Studia Biographica 4 », (ISSN 1799-4349, lire en ligne)
- (fi) « Castrén, Urho Joonas », Porvarillisen Työn Arkisto (consulté le )
- (fi) « 13. Kallio II 31.12.1925 - 13.12.1926 », sur valtioneuvosto.fi (consulté le )
- Mikko Uola 1999
- (fi) « Castrén, Urho Joonas », sur kokoomus.net (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en + fi + sv) Conseil d'État de Finlande
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :