Université de Mossoul
L'université de Mossoul (en arabe : جامعة الموصل) est une de plus grandes universités irakiennes, située à Mossoul, deuxième ville d'Irak. Fondée en 1967, elle comprenait jusqu'en 2014 22 facultés, 7 centres de recherches, 5 centres hospitaliers et 6 musées. Ce campus se trouve au nord-est de la ville, à proximité du site archéologique de Ninive.
Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Devise |
And say: My Lord! Increase me in knowledge (anglais) (arabe) وَقُل رَّبِّ زِدْنِي عِلْمًا |
Membre de |
Union des universités arabes (en), Agence universitaire de la Francophonie |
Site web |
(ar + en) www.uomosul.edu.iq |
Étudiants |
30 000 |
---|
En février 2014, les djihadistes de l'état islamique ferment l'université[1] et en 2017, ils incendient les bâtiments avant d'abandonner leurs positions[2] - [3]. Sous leur gouvernement, l'université n'avait pu reprendre partiellement son activité et les programmes avaient été expurgés de ce qui pouvait, selon la doctrine islamiste, subvertir la société[2]. Certains bâtiments ont été utilisés pour la production d'armes[3].
Les bâtiments ont été reconstruits en partie grâce à l'aide internationale et la bibliothèque centrale a pu ré-ouvrir début 2022[2]. Toutefois une grande partie du fond patrimonial a été détruit ou pillé durant la guerre[4]
Elle est classée par le U.S. News & World Report au 91e rang du classement régional des universités arabes[5].
Références
- (en-US) « ISIS And The University of Mosul », sur International Business Times, (consulté le )
- Clara Galtier, « En Irak, la bibliothèque de Mossoul renaît de ses cendres », le Figaro, , p. 15
- (en) Campbell MacDiarmid, « Mosul University after ISIL: Damaged but defiant », sur www.aljazeera.com (consulté le )
- (en) « Isis burn hundreds of years of human knowledge to the ground », sur The Independent, (consulté le )
- « Search Top Arab Region Universities | US News Best Arab Region Universities » (consulté le )
Liens externes
- (ar + en) Site officiel
- Hélène Sallon, « Le calvaire de l'université de Mossoul, transformée en champ de ruines », Le Monde,