Un rĂȘveur
Un rĂȘveur (titre original : The Dreamer) est une nouvelle de science-fiction dâAlfred Coppel.
Un rĂȘveur | |
Publication | |
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Auteur | Alfred Coppel |
Titre d'origine | The Dreamer
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Langue | Anglais américain |
Parution | The Magazine of Fantasy & Science Fiction |
Intrigue | |
Genre | Science-fiction |
Nouvelle précédente/suivante | |
Publications
Entre 1952 et 2014, la nouvelle a été éditée à plusieurs reprises dans des recueils de nouvelles ou des anthologies de science-fiction[1].
Publications aux Ătats-Unis
La nouvelle est notamment parue en sous le titre The Dreamer dans le magazine The Magazine of Fantasy & Science Fiction no 13, , puis l'année suivante dans The Best Science Fiction Stories 1953.
Elle a ensuite été réguliÚrement rééditée dans divers recueils et diverses anthologies.
Publications en France
La nouvelle est publiée en France[2] :
- dans Fiction Collection n°4, éditions OPTA ;
- dans Fiction n°12, éditions OPTA, ;
- en 1974 dans le recueil Histoires de cosmonautes (rééditions 1975, 1976, 1984, 1986).
Résumé
Denby doit ĂȘtre le premier astronaute Ă marcher sur la Lune. Il attend ce voyage depuis sa plus tendre enfance et en rĂȘve depuis plus de trente ans. D'une parfaite condition spĂ©cifique, ayant rĂ©alisĂ© les Ă©tudes adĂ©quates, il sait qu'il est le candidat parfait.
Vient le « grand jour » : il prend place au sein de la fusée spatiale et on lui injecte une drogue qui va le faire dormir durant la phase de lancement. Il se réveillera dans une heure, dans l'espace, en direction de la Lune. Le tir a lieu.
Lorsqu'il se réveille, Denby est seul dans la cabine, et seul dans l'espace. Il voit la Terre à travers le hublot, la Lune au loin, et le silence des espaces infinis est effrayant. Seul : il est totalement seul.
« Ce n'Ă©tait pas comme cela, dans mon rĂȘve », se dit-il alors qu'une angoisse profonde s'empare de lui. D'antiques peurs d'enfance viennent Ă sa conscience. Il regarde Ă nouveau vers l'extĂ©rieur, la Terre, la Lune, et une terreur sans nom s'empare de lui. Il crie, il hurle Ă s'en Ă©touffer : et si son rĂȘve Ă©tait faux ? Pourquoi cette folie d'aller sur la Lune ? Il se rĂ©veille soudain. Ce qu'il vient de vivre n'Ă©tait pas la rĂ©alitĂ© : la drogue lui avait fait croire qu'il avait quittĂ© la Terre Ă bord de la fusĂ©e, alors qu'en fait il Ă©tait toujours sur Terre !
L'ingénieur-en-chef lui explique qu'il s'agissait du dernier test, d'ordre psychologique, avant le départ : on voulait vérifier s'il était « le bon astronaute » pour aller sur la Lune. Le test a prouvé que tel n'était pas le cas.
La nouvelle se termine ainsi, par les paroles de l'ingĂ©nieur-en-chef : « Voyez-vous, la navigation interplanĂ©taire n'est pas faite pour les solitaires. Non plus que pour les esprits brillants ou les imaginatifs. Ils ne tiendraient pas le coup. Non ! Les Ă©toiles appartiendront aux costauds, aux bĂȘtes de somme. Eux seuls pourront affronter la vraie solitude. Pour eux, elle n'a pas de sens et par suite ne contient pas de terreurs cachĂ©es. (âŠ) Le rĂȘve n'est pas fait pour les rĂȘveurs ! ».
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :