Topco (Areva)
Topco est une ancienne entreprise française du nucléaire réunissant les entreprises Framatome (Franco-américaine de constructions atomiques), Cogema (Compagnie générale des matières nucléaires) et CEA Industrie (filiale du Commissariat à l'énergie atomique). Après seulement trois mois d'existence, elle devient le groupe nucléaire français Areva (devenu Orano le ).
Histoire
En , Laurent Fabius, alors ministre français de l'économie et des finances, annonce une restructuration de l'industrie nucléaire française[1].
Le , lors du conseil d'administration de CEA-Industrie, les 3 entreprises Framatome, Cogema et CEA Industrie se sont mises d'accord sur les valorisations des sociétés qui doivent donner naissance au groupe Topco[2].
La création de Topco intervient en , après trois conseils d'administration : celui de Cogema, de Framatome et du CEA-Industrie[3]. Les actionnaires de Topco sont[4] :
- le Commissariat Ă l'Ă©nergie atomique (CEA) 79 % ;
- les actionnaires minoritaires de Framatome (Électricité de France, Alcatel, Framepargne (fonds d'épargne des salariés de Framatome[2])), 6,2 % ;
- les actionnaires minoritaires de Cogema (TotalFinaElf, Entreprise de recherches et d'activités pétrolières (ERAP), Caisse des dépôts), 5,6 % ;
- l’État français 5,2 % ;
- les porteurs de certificats d'investissement 4 % ;
Le , Pascal Colombani est nommé directeur de Topco et Anne Lauvergeon présidente du directoire[3].
Le , lors de la première et unique assemblée générale du groupe Topco, l'entreprise est renommée Areva[5].
Références
- « Réorganisation de l'industrie nucléaire française », sur http://www.nuklearforum.fr/, (consulté le )
- « Nucléaire : la valorisation des partenaires de Topco est achevée », sur https://www.lesechos.fr/, (consulté le )
- « Topco, n° 1 mondial du nucléaire, est né », sur http://www.liberation.com/, (consulté le )
- « Nucléaire : Topco / Les actionnaires se mettent d'accord », sur http://www.usinenouvelle.com/, (consulté le )
- « Finalisation du projet Topco: naissance d’Areva », sur http://www.nuklearforum.ch/, (consulté le )