Tom Lehrer
Thomas Andrew Lehrer, dit Tom Lehrer, est un auteur-compositeur-interprète américain, également mathématicien, né le à Manhattan dans l'Upper East Side.
Nom de naissance | Thomas Andrew Lehrer |
---|---|
Naissance |
Manhattan (New York, État de New York) |
Nationalité | États-Unis |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète |
Activités annexes | Enseignant |
Instruments | Piano |
Années actives | Années 1950 |
Labels | Reprise Records |
Il est connu principalement pour ses chansons satiriques, composées au cours des années 1950.
Biographie
Jeunesse et formation
Thomas Andrew Lehrer naît le 9 avril 1928 dans une famille juive laïque et a grandi dans le Upper East Side de Manhattan[1] - [2]. Il est le deuxième et plus jeune fils de Moses James Lehrer (1898- ?) et d'Anna Lehrer (née Waller) (1905-1978)[3] - [4]. Il commence à étudier le piano classique à l'âge de sept ans, mais s'intéresse davantage à la musique populaire de l'époque. Finalement, sa mère l'a également envoyé chez un professeur de piano de musique populaire[5]. À ce jeune âge, il a commencé à écrire des show tunes (en), qui l'ont finalement aidé en tant que compositeur et écrivain satirique dans ses années de conférences à Harvard College et plus tard dans d'autres universités[6].
Lehrer fréquente la Horace Mann School (en) à Riverdale (en), une partie du Bronx[1] - [7]. Il participe aussi au Camp Androscoggin (en), en tant que campeur et conseiller[8]. Lehrer était considéré comme un enfant prodige et est entré au Harvard College, où l'un de ses professeurs était Irving Kaplansky[9] - [10], à l'âge de 15 ans après avoir été diplômé de la Loomis Chaffee School (en)[1]. Alors qu'il est étudiant en mathématiques au Harvard College, il commence à écrire des chansons humoristiques pour divertir ses amis[11], notamment Fight Fiercely, Harvard (en) (1945). Ces chansons ont ensuite été nommées collectivement The Physical Revue[12], une référence plaisante à une revue scientifique de premier plan, la Physical Review.
Parcours universitaire et militaire
En octobre 2020, Tom Lehrer place 96 de ses chansons dans le domaine public et les met à disposition en libre téléchargement sur son site[13] - [14].
Carrière musicale
En 1953, Tom Lehrer décide de réaliser un disque, qu'il enregistre pour 15 dollars dans un studio de Boston. L'album Songs by Tom Lehrer, pressé à 400 exemplaires, est composé de chansons satiriques. Le disque se vend grâce au bouche à oreille. Lehrer passe deux ans dans l'armée. À son retour, il commence à se produire dans les clubs[11]. Son second disque, An Evening Wasted with Tom Lehrer, est enregistré en concert en 1959. Les mêmes chansons, cette fois jouées en studio, figurent sur More of Tom Lehrer, sorti l'année suivante. Toujours en 1960, il édite Tom Lehrer Revisited, qui présente les chansons de son premier disque enregistrées en public. En 1964, Lehrer compose des chansons pour la version américaine de l'émission satirique That Was the Week That Was (en), diffusée par NBC. Des versions live de ces morceaux figurent sur l'album That Was the Week That Was, édité en 1965 par Reprise Records. Il atteint la 18e place du hit parade américain. Le label réédite ses premiers albums[15].
Tom Lehrer abandonne la scène en 1960, après avoir donné une centaine de concerts[16].
En 2000, Rhino édite The Remains of Tom Lehrer, un coffret de trois disques comprenant des chansons remastérisées ainsi que des titres enregistrés en concert[17].
Discographie
Albums
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tom Lehrer » (voir la liste des auteurs).
- Ben Smith, « Looking For Tom Lehrer, Comedy's Mysterious Genius », BuzzFeed, (lire en ligne [archive.org/web/20211129061734/https://www.buzzfeed.com/bensmith/tom-lehrer archive du ], consulté le )
- Warren Allen Smith, Celebrities in Hell, ChelCpress, (ISBN 9781569802144), « Tom Lehrer », p. 72 :
« Il a répondu : Personne n'est plus dangereux que celui qui pense détenir la Vérité. Être athée est presque aussi arrogant que d'être un fondamentaliste. Mais là encore, je peux être assez arrogant. »
- (en) « Spotlight : 1960s satirist Tom Lehrer resurfaces » [archive du ], sur HeraldScotland (consulté le )
- « Tom Lehrer : An equal opportunity offender » [archive du ], sur Jewish Telegraphic Agency, (consulté le )
- Notes de bas de page, Songs & More Songs By Tom Lehrer, Rhino Records, 1997.
- Jeremy Mazner, « Tom Lehrer : The Political Musician That Wasn't » [archive du ], sur Casualhacker.net (consulté le )
- Jeffrey R Toobin, « Tom Lehrer » [com/article/1981/11/9/tom-lehrer-pbrbumors-to-the-contrary/ archive du ], sur The Harvard Crimson, (consulté le )
- {{lien web|url=http://www.summercore.com/ronin |archive-url=https://web.archive.org/web/20120201005628/http://www.summercore. com/ronin/ |archive-date=February 1, 2012 |titre=The Elements by Tom Lehrer |consulté le=23 mai 2013}
- {cite web|url=https://mtarchive.blogspot.com/2013/09/a-song-about-pi.html%7Ctitre=MTArchive : Une chanson sur Pi|website=Mtarchive.blogspot.com|date=September 22, 2013|consulté le=25 octobre 2019|archive-date=October 25, 2019|archive-url=https://web.archive.org/web/20191025142856/http://mtarchive.blogspot.com/2013/09/a-song-about-pi. html|url-status=live}}
- Lehrer performance excerpt, « Irving "Kaps" Kaplansky's 80th Birthday Celebration », (consulté le )
- (en) Spencer Green, « The Enduring Satiric Genius of Tom Lehrer », The Huffington Post,
- « The Physical Revue, by Tom Lehrer » [archive du ], Ww3.haverford. edu, (consulté le )
- Copyright-busting website is invitation to have a laugh with Tom Lehrer, article de Dabid Sanderson dans The Times le 22 octobre 2020. Page consultée le 16 décembre 2022.
- Site de Tom Lehrer. Page consultée le 16 décembre 2022.
- (en) Richard Cromelin, « Tom Lehrer's Playful Satire Still Delivers a Musical Punch », Los Angeles Times,
- (en) Gerald Nachman, « Whatever Happened to Tom Lehrer? », The American Spectator (en),
- (en) Todd S. Purdum, « Still a Sly Wit, Now Mostly for Himself », The New York Times,