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Tokusaburƍ Dan

Tokusaburƍ Dan (æ·Ą ćŸłäž‰éƒŽ, Dan Tokusaburƍ), nĂ© le Ă  Osaka, mort le Ă  Tokyo, est un journaliste et Ă©crivain japonais.

Tokusaburƍ Dan
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  75 ans)
Tokyo
Nom dans la langue maternelle
æ·ĄćŸłäž‰éƒŽ
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Archives conservées par

Durant ses Ă©tudes de sociologie Ă  Osaka dans les annĂ©es 1920, il crĂ©e un groupe marxiste et devient membre du Parti communiste japonais. Il est placĂ© en dĂ©tention Ă  plusieurs reprises par le rĂ©gime japonais et gagne la France en 1935. LĂ , il poursuit ses activitĂ©s de journaliste en tant que correspondant Ă  l'Ă©tranger. Il reste en France durant la Seconde Guerre mondiale. À la LibĂ©ration, il est Ă©vacuĂ© en Union soviĂ©tique. InternĂ© au Kazakhstan, il est rapatriĂ© au Japon en 1948. Dans l'AprĂšs-guerre, il s'implique dans la solidaritĂ© avec les mouvements de libĂ©ration nationale et notamment en faveur du FLN algĂ©rien.

Il est l'auteur d’une histoire de la Commune de Paris, traducteur en japonais d’Aragon, Clausewitz, Ehrenbourg ou Sartre[2].

Études et militantisme au Japon

Inscrit en 1922, Ă  l’universitĂ© de Kyoto, il y crĂ©e un groupe marxiste avec ses camarades. DiplĂŽmĂ© en sociologie en 1925, son mĂ©moire porte sur Émile Durkheim, il est arrĂȘtĂ© une premiĂšre fois, en 1926, avec d’autres Ă©tudiants, en raison de son activitĂ© communiste. Devenu membre du Parti communiste japonais en 1927, il est internĂ© en 1928 Ă  la suite du mouvement de rĂ©pression dirigĂ© contre les communistes. En 1931, condamnĂ© Ă  4 ans de prison, il fait appel et retrouve la libertĂ© : il est cependant de nouveau arrĂȘtĂ©, Ă  plusieurs reprises, en 1932 puis en 1933 (deux fois). AmenĂ© Ă  comparaĂźtre de nouveau devant les tribunaux, il est condamnĂ© en 1934 Ă  une peine de prison avec sursis[2].

SĂ©jour en France

L’annĂ©e suivante, il quitte le Japon pour la France. De 1936 et 1940, il y Ă©dite en collaboration avec le sculpteur Hiroatsu Takata le Nitifutu-Tusin, publication rĂ©digĂ©e en français et en japonais, destinĂ© principalement aux lecteurs japonais vivant en France. Lorsque la Seconde Guerre mondiale est dĂ©clarĂ©e en 1939, il dĂ©cide de rester en France, en dĂ©pit des conseils du gouvernement japonais. Il exerce alors comme journaliste correspondant dans du ManshĆ« Nichi-Nichi Shimbun, un quotidien Ă©ditĂ© au Mandchoukouo, poste qu’un ami japonais lui a permis d’obtenir. Le , la LibĂ©ration engagĂ©e, il quitte Paris pour Berlin avec d’autres ressortissants japonais. En , il est envoyĂ© en train Ă  Moscou par l’ArmĂ©e rouge, d’oĂč il rejoint la Mandchourie le mois suivant. ArrĂȘtĂ© en par l’armĂ©e soviĂ©tique, il est internĂ© en janvier 1946 dans un camp situĂ© Ă  Alma Ata au Kazakhstan. LibĂ©rĂ© en , il est alors rapatriĂ© au Japon[2].

Retour au Japon

Reprenant ses activitĂ©s de journaliste, il accĂšde en 1952 au poste de rĂ©dacteur en chef du magazine Heiwa (La Paix), puis, en 1955, d’Horizon. En 1957, il participe, en tant que chef adjoint de la dĂ©lĂ©gation japonaise, Ă  la ConfĂ©rence de solidaritĂ© des peuples d’Asie et d’Afrique organisĂ©e au Caire.

En tant notamment que directeur gĂ©nĂ©ral du comitĂ© japonais de solidaritĂ© afro-asiatique (ou ComitĂ© de solidaritĂ© pour l’Afrique et l’Asie)[3], et proche de la dĂ©lĂ©gation du FLN algĂ©rien au Japon, il a contribuĂ© en 1958 Ă  l’ouverture du bureau du FLN ExtrĂȘme-Orient Ă  Tokyo)il s’affirme alors comme un des principaux organisateurs du mouvement japonais en faveur des mouvements de libĂ©ration nationale. En 1961, il participe ainsi Ă  la fondation de l’association japonaise de l’Afrique du Nord, et en 1963, devient le correspondant au Japon du magazine Jeune Afrique. Il sera aussi l’un des membres accompagnateurs, plus tard, en 1969, d’une visite officielle de dĂ©putĂ©s japonais dans les pays du Maghreb[2].

Articles

Références

  1. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-589 » (consulté le )
  2. « Dan, Tokusaburo », sur Calames, archives de La contemporaine
  3. Mohamed Meziane, « Algérie-Japon Une page de l'histoire qui reste à écrire », sur Ambassade d'Algérie au Japon

Liens externes

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