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Tokuriki Tomikichirƍ

Tokuriki Tomikichirƍ (ćŸłćŠ› 毌搉郎) nĂ© le Ă  Kyoto et mort le , est un artiste et peintre japonais, appartenant aux mouvements Sƍsaku hanga  et Shin-Hanga. Il est considĂ©rĂ© comme le chef de file du renouveau de l’estampe japonaise Ă  Kyoto[1].

Tokuriki Tomikichirƍ
une illustration sous licence libre serait bienvenue

Biographie

Les Tokuriki sont une famille d’artistes dont le plus ancien connu, Ă©lĂšve de Kanƍ Sansetsu, vivait au dĂ©but du XVIIe siĂšcle. Tomikichirƍ nait Ă  Kyoto le . Son grand-pĂšre, modeste dessinateur  de fleurs, l’initie aux techniques de l’estampe[1].

En 1923 il achĂšve neuf ans d’études d’art Ă  Kyoto, diplĂŽmes de l’École des Beaux-Arts et l’École spĂ©cialisĂ©e de peinture de la ville en poche[2].

Cette annĂ©e-lĂ , Tokyo est dĂ©vastĂ©e par l’incendie dĂ©clenchĂ© par un terrible tremblement de terre, et beaucoup d’artisans et d’éditeurs de la capitale se rĂ©fugient Ă  Kyoto. Tomikichirƍ se rapproche en particulier de Unichi Hiratsuka, un des pĂšres du mouvement Sosaku- hnga, dans lequel l’artiste dessine, grave les blocs de bois et imprime lui-mĂȘme ses Ɠuvres, se dĂ©marquant du trio traditionnel de l’ukiyo-e : dessinateur, graveur et imprimeur. En 1924, il s’inscrit Ă  la Hanga Association et y frĂ©quente d’autres artistes de cette tendance : Masao Maeda (en), Kihachiro Shimozawa, Hide Kawanishi, Shikƍ Munakata[1].  

Il poursuit son apprentissage en 1928 auprùs de Tsuchida Bakusen (1887-1936) et de Yamamoto Shunkyo (1871-1933)[2]. En 1929, il dessine pour le magazine d’estampes Han, puis en 1932 il cofonde à Kyoto le magazine Taishu hanga[2].

Tokuriki Tomikichirƍ se passionne pour le mouvement Sosaku hanga.  Mais le succĂšs rencontrĂ© par ces estampes de style plus libre et plus moderne est faible, et il doit mener en parallĂšle une carriĂšre plus lucrative de dessinateur de Shin-Hanga, avec des Ɠuvres publiĂ©es avant ou pendant la guerre du Pacifique par Uchida et Unsodo, les grands Ă©diteurs de Kyoto[1].

AprĂšs la guerre, il crĂ©e Ă  Kyoto sa propre maison d’édition, Matsukyu, oĂč se forment Ă  la gravure plusieurs artistes, y compris occidentaux[2].

Il reste actif jusque dans les annĂ©es 1970, enseignant les techniques artistiques[2]. Il passe sa vie Ă  Kyoto, dans une maison vieille de deux siĂšcles. 

ƒuvres

  • 36 vues du Mont Fuji
  • Seichi shiseki meisho : lieux sacrĂ©s, historiques ou cĂ©lĂšbres (50 estampes, deux Ă©ditions : 1941 et 1950)
  • Kyoto Hakkei :  8 vues de Kyoto
  • Kyoraku Sanju Dai : 30 vues de Kyoto
  • 12 mois Ă  Kyoto
  • 8 vues du Japon
  • Hanga Kyoraku Niju-Kei :  20 vues de Kyoto
  • Kyoraku Jyugo-Kei : 15 vues de Kyoto
  • JĆ«gyĆ«zu : Dix Taureaux[3]

Bibliographie

  • (en) Helen Merritt et Nanako Yamada, Guide to Modern Japanese Woodblock Prints : 1900-1975, Honolulu, University of Hawai, , 365 p. (ISBN 978-0-8248-1732-9 et 0-8248-1732-X, lire en ligne)
  • (en) Oliver Statler, Modern Japanese Prints : An Art Reborn, Tokyo, C. Tuttle, (ISBN 0-8048-0406-0)

Liens externes

Références

  1. « Tomikichiro TOKURIKI (1902-1999) Biographie longue », sur Estampes japonaises, (consulté le )
  2. (en-GB) « Term details », sur British Museum (consulté le )
  3. Voir trois sĂ©ries de gravures sur bois exĂ©cutĂ©es par Tokuriki Tomikichiro pour illustrer hacune des « dix Ă©tapes du dressage du buffle » dans le zen, ainsi qu'une sĂ©rie illustrant le mĂȘme thĂšme, mais en six Ă©tapes. (ConsultĂ© le )
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