Tococa

Dans Histoire des plantes de la Guiane française, Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet écrit : "On a donné le nom de BOIS MACAQUE à cet arbrisseau, parce qu'on a remarqué que les singes en mangent le fruit, qui est aussi du goût de différens habitans de la Guiane. Les Galibis l'appellent TOCOCO".

Les tococas sont des arbustes, des sous-arbustes ou des petits arbres, souvent avec des domaties dans le limbe ou près de la base pileuse. Les feuilles, pileuses, sont opposées, ovales, crénelées, avec cinq nervures, et une nervure à la circonférence. Les fleurs forment des panicules terminales ou pseudolatérales. L'hypanthe est dépourvu de calice ou fondu dans le bouton, persistant. Les pétales sont généralement obovales-oblongs, arrondis à émarginés à l'apex. Les dix étamines sont glabres. Les thèques de l'anthère sont généralement oblongs et légèrement incurvés vers l'intérieur avec un pore apical solitaire ventral ou incliné dorsalement. L'ovaire est pluriloculaire (trois à cinq locules), glabre en Méso-Amérique. Le stigmate est capité. Les fruits sont des baies purpurines. Les graines sont nombreuses, ovoïdes à pyramidales[2].

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  Pied de tococa en Turrialba, Costa Rica
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  Feuilles et fruits verts de Tococa sp. (peut-être Tococa guianensis). Les structures gaufrées à la base des feuilles sont des domaties, des structures spécialisées pour héberger des fourmis. Les fourmis protègent la plante contre les ravageurs et lui apportent une nourriture minérale.

On trouve ces arbustes dans le bassin amazonien, mais aussi depuis le sud du Mexique jusqu'en Bolivie et au Brésil.

Ce genre a été décrit en 1775 par le botaniste français Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet (1707-1778).

Il est assigné à la famille des Melastomataceae aussi bien en classification phylogénétique APG III (2009)[3] qu'en classification classique de Cronquist (1981)[4].

• (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Tococa » (voir la liste des auteurs).