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Tlahoun Gèssèssè

Tlahoun Gèssèssè (en amharique : ጥላሁን ገሠሠ), également orthographié Tilahun Gessesse[1] dans l'espace anglophone, né le à Waliso dans l'Oromia et mort le à Addis Abeba, est un chanteur éthiopien devenu l'une des voix les plus reconnues de la chanson populaire éthiopienne et de l'éthio-jazz.

Tlahoun Gèssèssè
Description de cette image, également commentée ci-après
Tlahoun Gèssèssè en 2006
Informations générales
Nom de naissance ጥላሁን ገሠሠ
Naissance
Waliso
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie
Décès (à 68 ans)
Addis-Abeba
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie
Activité principale Chanteur
Genre musical Éthio-jazz, musique du monde
Années actives depuis les années 1960 à 2009
Labels Buda Musique

Biographie

Appartenant à l'ethnie Oromo, Tlahoun Gèssèssè est le fils d'un certain Ayano mais il prend le nom de son beau-père d'origine amhara lorsque sa mère, Getee Gurmu, se remarie[2].

Il commence sa carrière en intégrant tout d'abord le théâtre Hager Fikir puis l'Orchestre de la Garde impériale, à l'âge de vingt ans, dont il devient le premier chanteur dans les années 1960[2]. Il est alors considéré comme l'une des voix les plus importantes de la chanson populaire éthiopienne de la période 1960-1980, au moins au même titre que Mahmoud Ahmed[1] - [3] parfois comparé pour « son velouté » à Frank Sinatra[2]. Tlahoun Gèssèssè a notamment chanté avec l'Ibex Band, le Walias Band et la chanteuse Bzunèsh Bèqèlè. Il a également collecté des fonds pour l'aide pendant les famines des années 1970 et 1980 et a gagné l'affection de la nation, a obtenu un doctorat de l'Université d'Addis-Abeba et a également remporté un prix pour l'ensemble de sa carrière de l'Ethiopian Fine Art and Mass Media Prize Trust[4].

De retour d'une série de concerts aux États-Unis, il meurt des complications de son diabète chronique à Addis Abeba le . Il reçoit un hommage national lors de ses obsèques célébrés le à la cathédrale de la Sainte-Trinité d'Addis Abeba[5] auxquels ont assisté, selon les médias, plus d'un million de personnes[2] dont de nombreuses personnalités du pays (dont Mohammed Al Amoudi[5]).

Discographie partielle

La discographie suivante ne regroupe que les disques parus en Occident :

Notes et références

  1. (en) Tilahun Gessesse, Leading Ethiopian Singer, Dies par Adam Bernstein dans The Washington Post du 21 avril 2009.
  2. (de) Stimme von kaiserlicher Gnade par Jan Kühnemund dans Die Zeit du 26 août 2009.
  3. Pop éthiopienne : le match Mulatu Astatke vs Mahmoud Ahmed par Anne Berthod dans Télérama du 23 juillet 2015.
  4. (en) « Tlahoun Gèssèssè age, hometown, biography », sur Last.fm (consulté le )
  5. (en) Ethiopia bids farewell to legendary singer sur ethiomedia.com le 23 avril 2009.

Liens externes

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