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Tianhe-I

Tianhe-I (chinois simplifiĂ© : 怩æČłäž€ć· ; chinois traditionnel : 怩æČłäž€è™Ÿ ; pinyin : TiānhĂ© yÄ«hĂ o ; litt. « riviĂšre cĂ©leste (bande laiteuse de la voie lactĂ©e) n°1 ») est un supercalculateur du National Supercomputing Center, Ă  Tianjin en Chine. Il est, en 2010, l’un des rares supercalculateurs dans le monde capable de dĂ©passer la barre du pĂ©taFLOPS[1] - [2].

En , une version amĂ©liorĂ©e de la machine (Tianhe-1A) est devenue le supercalculateur le plus rapide au monde, capable de soutenir une vitesse de calcul de 2,5 pĂ©taFLOPS[3], devant le supercalculateur Jaguar avant d’ĂȘtre dĂ©passĂ© en 2011 par l'ordinateur K japonais ayant une puissance de 8,162 pĂ©taFLOPS[4]. Le Tianhe-I est exploitĂ© comme un systĂšme en libre accĂšs pour la recherche scientifique ayant besoin de calculs Ă  grande Ă©chelle[5] et utilise un systĂšme d’exploitation Linux[6] - [7].

En , son successeur Tianhe-2, plus de dix fois plus puissant, est Ă©galement devenu le supercalculateur le plus puissant du monde avec 33,86 pĂ©taFLOPS[8].

Historique

Tianhe-I a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par l’universitĂ© nationale de technologie de dĂ©fense (National University of Defense Technology (NUDT)) Ă  Changsha, dans le Hunan. Son existence a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e au public le , et il a Ă©tĂ© immĂ©diatement classĂ© cinquiĂšme superordinateur le plus rapide au monde dans la liste TOP500 communiquĂ©e lors de la confĂ©rence Supercomputing 2009 (SC09) qui s’est tenue Ă  Portland, dans l’Oregon, le . Tianhe avait atteint une puissance effective sur un test de type Linpack de 563 tĂ©raFLOPS lors de son premier test d’entrĂ©e au TOP500 par rapport Ă  une puissance crĂȘte de 1,2 pĂ©taFLOPS. Ainsi, au dĂ©part, le systĂšme avait un rendement de 46 %[9] - [10].

À l’origine, Tianhe-I Ă©tait Ă©quipĂ© de 4 096 processeurs Intel Xeon E5540 et 1 024 processeurs Intel Xeon E5450 avec 5 120 processeurs graphiques AMD. AprĂšs l’amĂ©lioration, il est Ă©quipĂ© de 14 336 processeurs Xeon X5670 et de 7 168 processeurs graphiques Nvidia Tesla M2050. Des processeurs 2 048 NUDT FT1000 sont aussi installĂ©s dans le systĂšme, mais leur puissance de calcul n’a pas Ă©tĂ© prise en compte dans les statistiques officielles d’.

Le supercalculateur est resté hors-ligne du 13 au 17[11] à la suite de la terrible explosion survenue le 13 au soir à Tianjin[12], ville portuaire située prÚs de la capitale chinoise. La machine n'a pas été endommagée mais a été éteinte à titre de précaution.

Notes et références

  1. (en) Johnathan Weng, « China’s Defense University builds World Third fastest supercomputer », China Military News Reporting, (consultĂ© le ).
  2. (zh) « æˆ‘ć›œéŠ–ć°ćƒäž‡äșżæŹĄè¶…çș§èźĄçź—æœșç ”ćˆ¶æˆćŠŸ (China builds its first petaFLOP level supercomputer) », SINA.com News et Xinhua News AgencyNews,‎ (consultĂ© le ).
  3. Alexandre Laurent, « La Chine aurait maintenant le supercalculateur le plus rapide au monde », Clubic,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. AFP, « Supercalculateurs : record, à 8,16 pétaflops, pour le K japonais », futura-science, (consulté le )
  5. (en) Antone Gonsalves, « China Claims World’s Fastest Supercomputer », Information Week,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. (en) Personnel de rĂ©daction, « China’s supercomputer called world’s fastest - Tianhe-1 can make 2,507 trillion calculations per second », CBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. (en) srlinuxx, « Nearly every supercomputer runs Linux », Tux Machines,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. (en) China’s Tianhe-2 Supercomputer Takes No. 1 Ranking on 41st TOP500 List description dĂ©taillĂ©e sur la liste Top500
  9. (en) Personnel de rĂ©daction, « China joins supercomputer elite », BBC,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. (en) Stephen Lawson et IDG News, « Two Rival Supercomputers Duke It out for Top Spot », PC World,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. « China's super computer Tianhe-1 re-started after Tianjin blasts », The Economic Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. « At least 17 killed, 400 injured in massive Tianjin blasts - Xinhua | English.news.cn », sur www.xinhuanet.com (consulté le )
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