AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Thyia

Comme nom singulier, Thyia (en grec ancien Î˜Ï…ÎŻÎ± / ThuĂ­a) prĂȘte Ă  confusion et reprĂ©sente un personnage ambigu[1] ; il est fait mention dans les textes d'une Thyia, la premiĂšre prĂȘtresse de Dionysos ; dans la mythologie grecque, c'est la fille de Deucalion et de Pyrrha. Zeus la rend mĂšre de MagnĂšs et MacĂ©don. Celle-ci ne doit pas ĂȘtre confondue avec Thyia, fille de Castalios, dont parle Pausanias[2]. Comme nom pluriel, les Thyia (τᜰ Î˜Ï…áż–Î±) dĂ©signent la fĂȘte de Dionysos Ă  Élis[3].

Thyia
GrĂšce antique
Caractéristiques
Fonction principale prĂȘtresse de Dionysos
Famille
PĂšre Castalios
Premier conjoint Apollon
‱ Enfant(s) Delphos
DeuxiÚme conjoint Poséidon

Mythologie

L'antiquitĂ© de ce collĂšge peut ĂȘtre infĂ©rĂ©e du rĂŽle que Thyia, leur Ă©ponyme et fondatrice, joue dans la lĂ©gende de Delphes. Elle figurait parmi les hĂ©roĂŻnes de la fresque de Polygnote dans la LeschĂ© des Cnidiens. Pausanias Ă©crit que Thyia Ă©tait la fille de l’autochtone Castalios, et qu’elle eut Delphos d'Apollon ; que d’ailleurs elle fut aimĂ©e de PosĂ©idon ; qu’enfin elle fut la premiĂšre prĂȘtresse de Dionysos et qu'elle inventa les mystĂšres de ce dieu : en sorte que la lĂ©gende mettait Thyia, personnification lĂ©gendaire des femmes du pays delphique, en rapport avec les trois grands dieux de Delphes, Apollon, PosĂ©idon et Dionysos.

Notice historique

Les analogies permettent de croire que ce collĂšge des femmes attiques Ă©tait formĂ© d'un nombre dĂ©terminĂ© de membres : Ă  Sparte, les prĂȘtresses dionysiaques Ă©taient au nombre de onze ; Ă  Élis, les femmes auxquelles Ă©tait rĂ©servĂ© le soin de cĂ©lĂ©brer les Thyiades Ă©taient au nombre de seize. Dans cette citĂ©, un miracle se jouait tous les ans au cours de la fĂȘte des Thyia : trois urnes qu'on avait mises vides dans un bĂątiment spĂ©cial s'emplissaient de vin pendant la nuit[4] - [5].

Sources

Notes et références

  1. Lire en ligne
  2. Pausanias, Description de la GrÚce [détail des éditions] [lire en ligne], X, 6, 2.
  3. Pausanias, Description de la GrÚce [détail des éditions] [lire en ligne], VI, 26, 1.
  4. Louis Gernet et André Boulanger, Le Génie grec dans la religion, Albin Michel, 1970, p. 84.
  5. (de) Martin P. Nilsson, Griechische Feste von religiöser Bedeutung mit Ausschluss der Attischen, 292.

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.