AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

The Portopia Serial Murder Case


The Portopia Serial Murder Case (ăƒăƒŒăƒˆăƒ”ă‚ąé€Łç¶šæźșäșșäș‹ä»¶, Portopia Renzoku Satsujin Jiken, litt. L'affaire du meurtre en sĂ©rie de Portopia) est un jeu vidĂ©o de type aventure et visual novel dĂ©veloppĂ© par Chunsoft et Ă©ditĂ© par Enix, sorti Ă  partir de 1983 sur FM-7, FM-8, MSX, NEC PC-6001, PC-88, Sharp X1, NES et tĂ©lĂ©phone mobile.

The Portopia Serial Murder Case


Date de sortie
(sortie initiale)
Genre
Mode de jeu
Plate-forme
Ordinateur(s) :
Console(s) :
Téléphone(s) mobile(s) :

Langue

Il est considéré comme le jeu initiateur du genre visual novel[1].

Trame

Kouzou Yamakawa, le prĂ©sident de la Loan and Savings Company, a Ă©tĂ© retrouvĂ© mort dans son manoir. MalgrĂ© toutes les preuves indiquant qu'il s'agit d'un suicide, un dĂ©tective (le joueur) et son assistant arrivent sur les lieux pour une enquĂȘte plus approfondie.

Le joueur doit résoudre le mystÚre du meurtre en cherchant des indices, en interagissant avec les personnages et en résolvant des énigmes basées sur des objets.

SystĂšme de jeu

The Portopia Serial Murder Case suit une perspective et un rĂ©cit Ă  la premiĂšre personne. Les diffĂ©rents Ă©vĂ©nements sont dĂ©crits avec des images fixes et du texte. Le joueur interagit avec le jeu en tapant au clavier les actions qu'il souhaite effectuer, Ă  l'aide de mots-clĂ©s qui seront analysĂ©s par un analyseur syntaxique. Trouver les mots exacts Ă  taper est considĂ©rĂ© comme faisant partie des Ă©nigmes qui doivent ĂȘtre rĂ©solues. Bien que des effets sonores soient prĂ©sents, le jeu manque de musique et de fonction de sauvegarde[2]. Il dispose d'un systĂšme de conversation avec des choix de dialogue de branchement, oĂč l'histoire se dĂ©veloppe en entrant des commandes et en recevant des rĂ©ponses de l'acolyte du joueur ou personnages non-joueurs[3] - [4] - [5].

Le jeu propose un gameplay non linĂ©aire[6] - [4] - [5], permettant plusieurs façons diffĂ©rentes d'atteindre les objectifs[7]. Cela inclut voyager entre diffĂ©rentes zones dans un monde ouvert et faire des choix qui dĂ©terminent les dialogues et l'ordre des Ă©vĂ©nements ainsi que des fins alternatives en fonction de qui le joueur identifie comme le coupable — Ă  noter que la seule « vraie » fin est lorsque le joueur trouve le coupable, le reste n'est que des fins de parties considĂ©rĂ©es comme perdantes[8] - [5] - [6]. Cependant, un seul des personnages est le vrai coupable, tandis que les autres sont des harengs rouges ; si le joueur conclut l'affaire avec le mauvais coupable, alors le joueur fera face aux critiques du chef de la police et devra rouvrir l'affaire. Le jeu comprend un tĂ©lĂ©phone qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour composer manuellement n'importe quel numĂ©ro, ce qui est nĂ©cessaire pour contacter plusieurs personnages non-joueurs[3]. Le jeu propose Ă©galement un systĂšme d'inventaire nĂ©cessitant l'examen et la collecte d'objets, qui pourraient ĂȘtre utilisĂ©s comme preuves plus tard dans le jeu[8]. Sans clavier, la version Famicom remplace l'analyseur syntaxique par une liste de menus de quatorze commandes dĂ©finies sĂ©lectionnables avec la manette de jeu[2]. Ceci est similaire au systĂšme de menu de sĂ©lection de commandes introduit dans le jeu d'aventure et de mystĂšre de meurtre de Yuji Horii Okhotsk ni Kiyu: Hokkaido Rensa Satsujin Jiken, sorti en 1984[9], entre les sorties de la version PC et de la version Famicom de Portopia. L'une des commandes du menu permettait au joueur d'utiliser une interface pointer-cliquer, en utilisant la croix directionnelle pour dĂ©placer un curseur sur l'Ă©cran afin de rechercher des indices et des Ă©lĂ©ments interactifs[2]. La version Famicom de Portopia propose Ă©galement des sĂ©lections de menu de branchement, qui incluent l'utilisation du pointeur comme une loupe pour enquĂȘter sur des objets, ce qui est nĂ©cessaire pour trouver des indices cachĂ©s, et comme un poing ou un marteau pour frapper n'importe quoi ou n'importe qui, qui pourrait ĂȘtre utilisĂ© pour transporter les coups lors des interrogatoires de suspects[3] - [5]. Du contenu supplĂ©mentaire a Ă©galement Ă©tĂ© ajoutĂ©, notamment un labyrinthe souterrain composĂ© de donjons[2], avec un style similaire aux jeux vidĂ©o de rĂŽle[10].

Spécificités techniques

En raison des limites du PC-6001, le texte du jeu d'origine n'Ă©tait qu'en kanas[11].

Traduction amatrice

Avant qu'il ne soit traduit en anglais par une Ă©quipe d'amateurs, le jeu Ă©tait dĂ©jĂ  relativement connu dans le monde pour avoir Ă©tĂ© un pilier du jeu d'aventure japonais. Le , la premiĂšre version de la traduction amatrice anglaise fut publiĂ©e, celle-ci est produite par des anglophones japonophones non natifs et concerne la version Famicom du jeu[12]. Plus de 4 ans aprĂšs, le , une retraduction fut publiĂ©e par la mĂȘme Ă©quipe, cette fois-ci par un anglophone japonophone natif ayant Ă©galement jouĂ© au jeu Ă  l'Ă©poque de sa sortie, cela a donc grandement amĂ©liorĂ© la qualitĂ© de la traduction[12] - [13].

Notes et références

  1. (en) John Szczepaniak, « Portopia Renzoku Satsujin Jiken », Retro Gamer, (consulté le ).
  2. (ja) « ă€ŒăƒăƒŒăƒˆăƒ”ă‚ąé€Łç¶šæźșäșșäș‹ä»¶ă€ăźèˆžć°ă‚’ć·Ąă‚‹ », sur ă­ăšă‚‰ăŒ,‎ (consultĂ© le )
  3. (en) John Szczepaniak, « Portopia Renzoku Satsujin Jiken » [archive du ], Retro Gamer, (consulté le ) (republié ici (en) John Szczepaniak, « Retro Gamer 85 » [archive du ], Hardcore Gaming 101 (consulté le ))
  4. (en) « The Possibilities of Adventure Games with Yuji Horii of Enix and Rika Suzuki of Riverhillsoft », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. (en) Xbox The Official Magazine Xmas 2015, noël 2015 (lire en ligne)
  6. (en) Entropy, « The Murder Mystery from the Creator of Dragon Quest – ENTROPY », sur web.archive.org, (consultĂ© le )
  7. (en) John Szczepaniak, « Hardcore Gaming 101: Retro Japanese Computers: Gaming's Final Frontier », sur web.archive.org, (consulté le )
  8. (en) Scott Jacobi, « Retrogaming Times Monthly 29 », sur web.archive.org, (consulté le )
  9. (ja) Enterbrain, « ă‚Șăƒ›ăƒŒăƒ„ă‚Żă«æ¶ˆă‚† », sur web.archive.org,‎ (consultĂ© le )
  10. (en) John Szczepaniak, « Before They Were Famous », Retro Gamer, Imagine Publishing, no 35,‎ ?, p. 76
  11. (en) « Portopia Renzoku Satsujin Jiken | vndb », sur vndb.org (consulté le )
  12. (en) « Portopia Renzoku Satsujin Jiken », sur ROMhacking.net (consulté le )
  13. (en) « Fichier lisezmoi (readme) / manuel dédié à traduction » (consulté le )

Voir Ă©galement

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.