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The Bard's Tale II: The Destiny Knight

The Bard's Tale II: The Destiny Knight est un jeu vidéo de type dungeon crawler développé par Interplay Productions et publié par Electronic Arts en 1986.

C’est la suite de The Bard's Tale, premier opus de la sĂ©rie dont il reprend l’univers mĂ©diĂ©val fantastique (inspirĂ© de Donjons et Dragons) et le systĂšme de jeu. Il est le dernier Ă©pisode de la sĂ©rie Ă  avoir Ă©tĂ© conçu et programmĂ© par Michael Cranford (en)[1].

Synopsis

AprĂšs la dĂ©faite de l'archimage Mangar, le principal antagoniste du premier opus, un autre sorcier, Lagoth Zanta, dĂ©cide de dĂ©truire le Destiny Wand, une baguette magique qui protĂšgeait le monde depuis plus de 700 ans. Il en cache ensuite les sept morceaux Ă  travers diffĂ©rents donjons infestĂ©s de monstres dans plusieurs villes et endroits spĂ©ciaux, le joueur devant les retrouver afin de reconstituer l’artefact et l’utiliser pour vaincre Lagoth Zanta[1].

Le jeu permet d'explorer diffĂ©rentes villes (Colosse, Corinth, Ephesus, Philippi, Tangramayne la ville de dĂ©part, et Thessalonica) ou se trouvent un donjon contenant une partie du Destiny Wand, et de voyager Ă  l'extĂ©rieur entre chaque ville, pour dĂ©couvrir certains lieux spĂ©ciaux. Les donjons comprennent The Tombs, Fanskar's Fortress, Dargoth's Castle, Maze of Dread, Oscon's Fortress, Grey Crypt et Destiny Stone. Le joueur peut obtenir des segments du Destiny Wand dans chaque donjon, dans le dernier niveau (en rĂ©solvant un « Snare », un « PiĂšge » en français, c'est-Ă -dire une Ă©nigme). AprĂšs avoir acquis le septiĂšme segment, le joueur est prĂȘt Ă  assembler le Destiny Wand et Ă  affronter Lagoth Zanta dans la bataille finale.

SystĂšme de jeu

Le jeu utilise le mĂȘme moteur de jeu que son prĂ©dĂ©cesseur mais bĂ©nĂ©fice d’un monde plus vaste incluant cinq villes, contre seulement une dans le premier opus, et une rĂ©gion sauvage.

The Destiny Knight ajoute Ă©galement de nouveaux bĂątiments, comme les banques et les casinos, des sorts spĂ©ciaux pour l’Archimage (nouvelle classe de personnage), des Ă©nigmes Ă  rĂ©soudre en un temps donnĂ© (nommĂ©es « Snare », une pour chaque partie du Destiny Wand) et la gestion des combats Ă  distance.

Les joueurs peuvent importer leurs personnages depuis le premier jeu mais la difficultĂ© de The Destiny Knight est adaptĂ©e Ă  un nouveau groupe d’aventuriers ; un donjon Ă  Tangramayne permet de faire progresser les personnages dĂ©butants dans un environnement plus sĂ©curisĂ©. Les graphismes du jeu bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d’amĂ©liorations[1].

Accueil

À sa sortie, le jeu reçoit un accueil mitigĂ© dans la presse spĂ©cialisĂ©e, mais est tout de mĂȘme rĂ©compensĂ© par l’Origins Award du meilleur jeu de rĂŽle fantastique de 1986[1].

Aperçu des notes obtenues
The Bard's Tale II
Sur C64 (1986)
ACEUS90 %[2]
Commodore UserUS80 %[3]
Gen4FR89 %[4]
TiltFR17/20[5]
Zzap!64US80 %[6]
Sur Amiga (1988)
Amiga ActionUS86 %[7]
Amiga ComputingUS87 %[8]
Sur NES (1992)
FamitsuJP25/40[9]

Notes et références

  1. (en) Matt Barton, Dungeons and Desktops : The History of Computer Role-Playing Games, Wellesley, CRC Press, , 451 p. (ISBN 978-1-4398-6524-8, lire en ligne), « Chapter 6: The Early Golden Age », p. 95.
  2. (en) Andy Smith, « Bard’s Tale II », ACE, no 7,‎ , p. 91-92.
  3. (en) Ken Mc Mahon, « The Destiny Knight: The Bard’s Tale II », Commodore User,‎ , p. 38.
  4. « Bard’s Tale II », Gen4, no 6,‎ , p. 74.
  5. L. S., « Coup d’Ɠil : Bard’s Tale II », Tilt, no 44,‎ , p. 26.
  6. (en) « The Bard’s Tale II », Zzap!64, no 43,‎ , p. 34.
  7. (en) « Bard’s Tale II », Amiga Action, no 16,‎ , p. 26.
  8. (en) Dave Eriksson, « Active Adventuring », Amiga Computing, vol. 1, no 6,‎ , p. 14-18.
  9. (ja) New Games Cross Review ăƒăƒŒă‚șăƒ†ă‚€ăƒ«2 ăƒ—ăƒŹă‚€æ—„èš˜, 31 janvier 1992, Famitsu n°163, p. 38.

Liens externes

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