Teresia Sampsonia

Theresia Sampsonia, née dans l'Empire séfévide et morte en 1668 à l'âge de 79 ans, fut l'épouse de Robert Shirley.

Teresia Sampsonia

Biographie
Naissance	1589 Empire safavide
Décès	1668 Rome
Sépulture	Église Santa Maria della Scala
Nom de naissance	Sampsonia
Activité	Exploratrice
Conjoint	Robert Shirley

Origine et mariage

Sampsonia est née en 1589 dans une famille noble circassienne de confession chrétienne orthodoxe[note 1] au sein de l'empire Séfévide[1] - [2] dirigé, à cette époque, par le roi (chah) Abbas le Grand. Fille d'Ismail Khan[note 2], un beau-frère du roi[1] - [4], elle grandit à la cour royale iranienne d'Ispahan où elle devient une cavalière accomplie appréciant la broderie et la peinture[1] - [4].

Elle rencontre l'aventurier anglais Robert Shirley à la cour et en tombe amoureuse[1]. Shirley est envoyé en Perse à la suite de la visite d'une ambassade perse en Europe (en) cherchant à forger une alliance contre l'Empire ottoman, rival des Séfévides[2]. Teresa l'épouse le 2 février 1608 en Iran[4] avec l'accord de sa tante[note 3] et d'Abbas[note 4] - [1] - [6]. Autour de leur mariage, elle est baptisée dans le rite catholique romain par les carmélites à Ispahan sous le nom de Teresa[7] - [8] - [4] - [3] - [9], en hommage à la sainte Thérèse d'Avila, fondatrice de l'ordre des carmélites déchaussées[10].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Teresa Sampsonia » (voir la liste des auteurs).

Notes

Soit orthodoxe grecque ou géorgienne[1].
Le nom de naissance de son père Ismail Khan est incertain. Sur sa tombe, il est nommé « Samphuffus », alors que d'après Chick et Matthee (2012)[1] et Andrea (2017)[3], il est aussi connu sous le nom « Sampsuff Iscaon ».
La tante de Teresa est l'une des épouses favorites du chah Abbas[4].
Andrea (2017) considère probable que le roi séfévide ait arrangé ce marige comme récompense pour les services rendus par Shirley[5].

Références

Chick et Matthee 2012, p. 144.
Lockhart 1986, p. 390.
Andrea 2017a, p. 30.
Blow 2009, p. 88.
Andrea 2017a, p. 33.
Andrea 2019, p. 102.
Brown 1999, p. 54.
Hearn 2009, p. 54.
Eskandari-Qajar 2011, p. 254.
Andrea 2017a, p. 32.

Voir aussi

Bibliographie

(en) Bernadette Andrea, « The "Presences of Women" from the Islamic World in Sixteenth- to Seventeenth-Century British Literature and Culture », dans Merry E. Wiesner-Hanks, Mapping Gendered Routes and Spaces in the Early Modern World, Routledge, 2015, 291–306 p. (ISBN 978-1472429605)
(en) Bernadette Andrea, The Lives of Girls and Women from the Islamic World in Early Modern British Literature and Culture (1500–1630), Toronto, University of Toronto Press, 2017, 250 p. (ISBN 978-1-4875-0125-9, lire en ligne)
(en) Bernadette Andrea, « Islamic Communities », dans Andrew Hiscock et Helen Wilcox, The Oxford Handbook of Early Modern English Literature and Religion, Oxford University Press, 2017 (ISBN 978-0191653421), p. 511–525
(en) Bernadette Andrea, « The Global Travels of Teresa Sampsonia Sherley's Carmelite Relic », dans Patricia Akhimie et Bernadette Andrea, Travel and Travail: Early Modern Women, English Drama, and the Wider World, University of Nebraska Press, 2019 (ISBN 978-1496202260)
(en) David Blow, Shah Abbas : The Ruthless King Who Became an Iranian Legend, I.B. Tauris, 2009, 288 p. (ISBN 978-0-85771-676-7)
(en) Christopher Brown, Van Dyck, 1599–1641, Rizzoli International Publications, 1999, 359 p. (ISBN 978-0-8478-2196-9, lire en ligne)
(en) Sheila R. Canby, Shah ʻAbbas : The Remaking of Iran, British Museum Press, 2009, 274 p. (ISBN 978-0-7141-2452-0)
(en) Sylvanus Urban (éd.), « The Three Shirleys », The Gentleman's Magazine, John Bowyer Nichols and sons, vol. 22,‎ 1844, p. 594-598 (lire en ligne)
(en) H. Chick et Rudi Matthee, Chronicle of the Carmelites in Persia : The Safavids and the Papal Mission of the 17th and 18th Centuries, I.B.Tauris, 2012, 682 p. (ISBN 978-0-85772-206-5)
(en) Thomas Christensen, 1616 : The World in Motion, Counterpoint Press, 2012 (ISBN 978-1-58243-774-3)
(en) Manoutchehr Eskandari-Qajar, « Persian Ambassadors, their Circassians, and the Politics of Elizabethan and Regency England », Iranian Studies, vol. 44, n^o 2,‎ 2011, p. 251–271 (DOI 10.1080/00210862.2011.541694)
(en) Willem Floor, Titles and Emoluments in Safavid Iran : A Third Manual of Safavid Administration, by Mirza Naqi Nasiri, Mage Publishers, 2008 (ISBN 978-1-933823-23-2)
(en) Alexander V. Globe, Peter Stent, London Printseller (circa 1642–1665), University of British Columbia Press, 1985, 268 p. (ISBN 978-0-7748-4141-2, lire en ligne)
(en) Margaret P. Hannay, Mary Sidney, Lady Wroth, Ashgate Publishing, Ltd., 2013, 430 p. (ISBN 978-1-4094-7590-3, lire en ligne), p. 269
(en) Karen Hearn, Van Dyck and Britain, Tate Publishing, 2009, 256 p. (ISBN 978-1-85437-858-3, lire en ligne)
(en) Thomas Herbert, Some yeares travels into Africa and Asia, R. Bip, 1638
(en) Laurence Lockhart, « European Contacts with Persia: 1350–1736 », dans Peter Jackson et Laurence Lockhart, The Cambridge History of Iran, vol. 6: The Timurid and Safavid Periods, Cambridge University Press, 1986, 373–412 p. (ISBN 978-0521200943, lire en ligne)

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) National Portrait Gallery

Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Oxford Dictionary of National Biography

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