Temoe
Temoe parfois appelé Timoe[2] est un atoll rattaché administrativement aux Îles Gambier en Polynésie française dont il constitue l'île la plus orientale de l'archipel.
Temoe | ||
Photo satellite de la NASA | ||
GĂ©ographie | ||
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Pays | France | |
Archipel | ĂŽles Gambier | |
Localisation | Océan Pacifique | |
Coordonnées | 23° 20′ 45″ S, 134° 28′ 30″ O | |
Superficie | 2,1 km2 | |
GĂ©ologie | Atoll | |
Administration | ||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | |
District | Tuamotu | |
Commune | ĂŽles Gambier | |
DĂ©mographie | ||
Population | Aucun habitant (2017[1]) | |
Autres informations | ||
DĂ©couverte | 1797 | |
Fuseau horaire | UTC-10 | |
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Atolls en France | ||
GĂ©ographie
Temoe se situe à 54 km à l'est-sud-est de Mangareva dans les îles Gambier et à 1 640 km à l'est-sud-est de Tahiti constituant ainsi l'atoll le plus oriental de la Polynésie française. De forme trapézoïdale, Temoe fait 6,8 km de longueur et 4,2 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de 2,1 km2 (répartis en une vingtaine de motu[3]) et un lagon de 12 km2 dépourvu de passe de communication avec l'océan. À 25 km à l'ouest se situe un important récif corallien submergé, le récif Portland, d'environ 5 km de diamètre et situé à 10 mètres de profondeur[4].
L'île, rattachée administrativement aux îles Gambier, est inhabitée de manière permanente[1].
Histoire
La première mention certaine de cet atoll par un Européen a été faite par le navigateur britannique James Wilson le [5] - [6] qui le nomme Crescent Island[2]. Il est ensuite visité par le navigateur britannique Frederick Beechey le qui maintient son nom[5].
Temoe n'est plus habité de manière permanente depuis 1838, année où les missionnaires déplacèrent tous ses habitants à Mangareva pour leur évangélisation.
Notes et références
- Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- J.L. Young, « Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known », The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
- Les principaux motu sont, en partant du nord dans le sens horaire : Kurara, Tutapa, Tokeye, Omeni'i-iti, Omeni'i-nui, Tupa, Panuikakao, Orotu, Ikoamo-iti, Ikoamo-nui, Koutuma, Tepu-nui, Ogeue et Ouia.
- Paolo Antonio Pirazzoli, « Cartographie des hauts fonds par télédétection dans l'archipel des Gambier (Polynésie française) », L'Espace géographique (1984), vol. 13, no 3, pp. 277-284.
- Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, Ă©ditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
- Pierre-Yves Toullelan, Tahiti et ses archipels, Ă©ditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :