Tatiana Moskalkova
Tatiana Nikolaïevna Moskalkova (russe : Татьяна Николаевна Москалькова), née le à Vitebsk (Biélorussie, URSS) est une avocate, enseignante, femme politique, députée soviétique et russe.
Tatiana Moskalkova Татьяна Москалькова | |
Fonctions | |
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Commissaire aux droits de l'homme de la fédération de Russie | |
En fonction depuis le (7 ans, 2 mois et 8 jours) |
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Président | Vladimir Poutine |
Premier ministre | Dmitri Medvedev Mikhaïl Michoustine |
Prédécesseur | Ella Pamfilova |
Députée de la Douma | |
– (8 ans, 3 mois et 29 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Tatiana Nikolaïevna Moskalkova |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vitebsk (RSS de Biélorussie) |
Nationalité | Russe |
Parti politique | Russie unie Parti communiste de l'Union soviétique |
Diplômée de | Université de droit de Moscou O. I. Koutafine |
Profession | Avocate Enseignante |
Religion | Orthodoxe |
Biographie
Elle est née le à Vitebsk, en Biélorussie. Son père est officier de l'armée de l'air soviétique. Elle fait des études de droit et de philosophie, et obtient un doctorat dans ces deux domaines[1].
Après un parcours de juriste, elle effectue sa carrière au sein de la police soviétique puis russe, durant deux décennies, dans des fonctions techniques et notamment à la commission des grâces. Devenue général, au sein de la police, elle prend sa retraite en 2007, à l'âge de 52 ans. Se présentant aux élections législatives, elle devient députée à la Douma, en tant que membre de Russie juste, un parti pro-gouvernemental. Elle propose, pendant le procès des Pussy Riot, d'introduire dans le code pénal un délit d'atteinte à la morale pour protéger « les choses sacrées religieuses, spirituelles, culturelles, et historiques, ainsi que les valeurs morales ». Elle est réélue aux élections de 2011[1] - [2].
Depuis le , elle est élue déléguée des droits de l'homme de la Douma auprès du président russe[3]. Elle succède à Vladimir Loukine, délégué des droits de l'homme jusqu'en 2014, puis à Ella Pamfilova (qui a quitté ce poste pour prendre la tête de la Commission électorale), tous deux relativement respectés dans ce rôle de défenseur des droits de l'homme, mais qui n'étaient pas issus des forces de l'ordre et n'avaient pas préalablement un positionnement aussi dur sur les questions de l'élargissement des pouvoirs de la police et de répression[1].
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tatyana Moskalkova » (voir la liste des auteurs).
Références
- Veronika Dorman, « Tatiana Moskalkova, une générale pour mettre les droits des Russes au pas », Libération, (lire en ligne)
- (en) Ivan Nechepurenko, « Russia’s New Human Rights Ombudsman Is Former Police General », The New York Times, (lire en ligne)
- (ru) Наталья Корченкова, « Татьяна Москалькова указала основные права », Kommersant, (lire en ligne)