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Takenouchi Shikibu

Takenouchi Shikibu (nĂ© en 1712 Ă  Niigata au Japon, mort en 1768 Ă  Miyakejima) est Ă  l’origine de la doctrine d’origine chinoise du Sonnƍ jƍi, une thĂ©orie de la loyautĂ© absolue Ă  l'empereur. Son nom officiel Ă©tait Takamochi, mais il signait ses lettres ShĆ«an ou encore Seian.

Takenouchi Shikibu
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs

Au Japon, il s’agissait de dĂ©fendre la rĂ©alitĂ© du pouvoir de l'empereur contre celui du shogunat Tokugawa. Le Sonnƍ jƍi devint par la suite une philosophie politique spĂ©cifiquement japonaise, dĂ©rivĂ©e du nĂ©o-confucianisme, dont le mot d’ordre (« RĂ©vĂ©rer l'Empereur, expulser les barbares ») fut un slogan important dans la vie politique nippone des annĂ©es 1850-1860.

Biographie

Takenouchi Shikibu nait en 1712 Ă  Niigata dans le district de Kanbara province d’Echigo, l’actuelle prĂ©fecture de Niigata) dans une famille de mĂ©decin. À l’ñge de dix-sept ou dix-huit ans, il quitte le domicile familial pour poursuivre ses Ă©tudes Ă  Kyoto, oĂč il se met au service de Tokudaiji Sanenori (1713-1740).

Takenouchi Shikibu est Ă  l’origine un partisan du Suika Shintƍ. Cette secte avait Ă©tĂ© fondĂ©e par Yamazaki Ansai, un shintoĂŻste de tendance confucianiste du dĂ©but de l’époque d'Edo.

Il Ă©tudie d’abord sous la direction de Matsuoka YĆ«en (1701-1783), puis sous celle du mentor de celui-ci, Tamaki Masahide (1670-1736). De ces deux maĂźtres, il hĂ©rita la tradition du Kikke Shintƍ.

Il frĂ©quente aussi une Ă©cole privĂ©e, Bƍnankenjuku, tenue par Wakabayashi Kyƍsai (1679-1732), successeur d’Asami Keisai (1652-1711). Il se lie d’amitiĂ© avec Nishiyori Seisai (1702-1797), Kume Teisai (1699-1784) et d’autres figures de l’époque.

GrĂące Ă  sa intelligence brillante, il se fait remarquer par Tokudaiji Kinmura (1730-1782) qui le charge de donner des leçons sur les textes sacrĂ©s Ă  de jeunes courtisans, Ă  partir de la tradition du Suika Shintƍ. Utilisant comme source le Seiken Igen d'Asami Keisai et le Hƍken Taiki de Kuriyama Senbƍ, Takenouchi discute des points tels que celui des relations correctes entre le souverain et ses sujets, ou encore celui des trois insignes de la royautĂ©, et tente de propager un loyalisme absolu envers l’Empereur. Il donne Ă©galement quelques confĂ©rences sur les textes sacrĂ©s devant l’empereur Momozono.

Ses activitĂ©s lui valent l’inimitiĂ© du chancelier (kanpaku) Konoe Uchisaki (1728-1785) et celle du prĂ©fet provisoire du Kami (jingi gon daifu) Yoshida Kaneo (1705-1787) et de bien d’autres personnages importants. Ces ennemis tentent de l’exiler, et finissent par obtenir son renvoi par les magistrats de Kyoto. Les courtisans qui le soutenaient alors furent officiellement rĂ©primandĂ©s lors de ce que l’on appelle l’incident de l’ùre Hƍreki.

Takenouchi est Ă©galement impliquĂ© dans une autre affaire, l’incident de Meiwa qui eut pour acteur principal Yamagata Daini.

Il meurt de maladie à l’ñge de cinquante-six ans sur l’üle de Miyakejima pendant son voyage d’exil vers Hachijƍ-jima.

ƒuvres

Ses Ă©crits principaux sont le Hƍkƍ kokoroegaki et le Nakatomi no harae kƍgi.

Source

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