Tahar Hmila
Tahar Hmila (arabe : الطاهر هميلة), né le à Sousse et mort le dans la même ville, est un homme politique tunisien.
Tahar Hmila | |
Tahar Hmila, présidant la séance d'ouverture de l'Assemblée constituante, le 22 novembre 2011. | |
Fonctions | |
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Président du groupe CPR à la 2e Assemblée constituante tunisienne | |
– | |
Successeur | Hasna Marsit |
Secrétaire général du Congrès pour la République (intérim) | |
– (6 jours) |
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Prédécesseur | Moncef Marzouki (président) Naziha Réjiba |
Successeur | Abderraouf Ayadi (intérim) Mohamed Abbou |
Constituant de la circonscription de Sousse | |
– | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sousse, Tunisie |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Sousse, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Mouvement des démocrates socialistes, Congrès pour la République, indépendant puis Parti de l'envol vers l'avenir (Al Iklaâ) |
Profession | Instituteur puis surveillant général |
En tant que doyen, il préside la première séance plénière de l'Assemblée constituante en 2011.
Biographie
Tahar Hmila entame sa scolarité à l'école franco-arabe de M'saken, puis poursuit ses études au lycée de garçons à Sousse[1]. Il intègre l'École normale des instituteurs et se spécialise en sciences de l'éducation et psychopédagogie[1]. Il devient alors instituteur dans des écoles primaires puis secondaires, avant de devenir surveillant général vers 1970[1].
Il s'investit dans la lutte pour l'indépendance au côté des destouriens qu'il finit par quitter en 1958, lorsqu'il sent le régime dévier vers la dictature[1]. En 1960, il se rapproche du mouvement Ettajdid, tout en continuant d'être actif dans le milieu syndical[1]. Puis, en 1976, il rejoint le Mouvement des démocrates socialistes fondé par Ahmed Mestiri, dont il est tête de liste à Sousse lors des élections législatives de 1981[1]. Il décide d'adhérer au Congrès pour la République (CPR) de Moncef Marzouki lors de sa création, en 2001[1].
Lors de la révolution de 2011, il participe aux manifestations qui ont lieu à Sousse. Élu le 23 octobre 2011 comme représentant de la circonscription de Sousse à l'Assemblée constituante, il est nommé le 22 novembre de la même année, date de la première séance de l'Assemblée, comme président du groupe parlementaire du CPR ; il préside cette séance inaugurale en tant que doyen d'âge[2].
Après la démission du président du CPR, Moncef Marzouki, qui accède à la présidence de la République, les médias annoncent qu'Abderraouf Ayadi le remplace le 13 décembre[3]. Cependant, le 15 décembre, il est annoncé que Hmila devient secrétaire général par intérim[4]. Finalement, le 21 décembre, le parti confirme la nomination d'Ayadi en tant que secrétaire général par intérim[5].
Le 23 décembre, Hmila est destitué de ses fonctions de président du groupe parlementaire à la suite de ses propos visant des membres du CPR dont Naziha Réjiba, accusés de vouloir détruire la coalition tripartite formée avec Ennahdha et Ettakatol. Le bureau politique du CPR annonce dans un communiqué signé par Ayadi que Hmila va être poursuivi pour ses déclarations, conformément aux dispositions statutaires du parti[6] - [7].
Il meurt le 22 septembre 2017 Ă l'hĂ´pital Sahloul de Sousse[8] - [9] - [10].
Références
- « Tahar Hmila », sur marsad.tn (consulté le )
- Mouldi Riahi, « La création d’une Assemblée nationale constituante et le lancement de ses travaux » [PDF], sur tn.undp.org (consulté le )
- « Abberraouf Ayadi succède à Moncef Marzouki à la tête du CPR », sur leaders.com.tn, (consulté le )
- « Tunisie : Tahar Hmila coopté à la tête du CPR à la place de Abderraouf Ayedi », sur espacemanager.com, (consulté le )
- « Tunisie – Abderraouf Ayadi reprend sa place à la tête du CPR au détriment de Tahar Hmila », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
- « Le CPR dénonce les propos de Tahar Hmila et prévoit de le sanctionner », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
- Wafa Sdiri, « Tahar Hmila destitué de la présidence du CPR et remplacé par Hasna Marsit », sur tunisienumerique.com, (consulté le )
- « Tahar Hmila n'est plus », sur jawharafm.net, (consulté le )
- « Taher Hmila, l’aîné des constituants, est décédé : retour sur des moments historiques », sur leaders.com.tn, (consulté le )
- « Décès du doyen des constituants Tahar Hamila », sur kapitalis.com, (consulté le )
- « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 33,‎ , p. 972 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le )