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Taboun

Un taboun, ou tabun (En biélorusse, russe et ukrainien : Табун, troupeau), est un élevage extensif de chevaux, sous la supervision de cavaliers intendants, les tabuntshik[1] (Russe : табунщик, composé de Табун auquel est ajouté un suffixe issu des langues turques -щик[2]). Les tabuns peuvent être extrêmement vastes, et compter jusqu'à 200 chevaux[3].

Le taboun peut faire référence à un troupeau de chevaux sauvages[4]. Par extension, le mot taboun s'applique également à l'enclos où sont gardés les chevaux[5].

La taille du troupeau semble avoir plusieurs acceptions : il peut désigner un grand troupeau de chevaux[6], allant parfois jusqu'à 40 000 têtes[7], mais on retrouve ce terme utilisé par les Kazakhs pour caractériser un groupe de 8 à 10 chevaux menés à l'état semi-sauvage[8].

Voir aussi

Liens externes

  • (en) « The steppes of southern Russia », The Museum of foreign literature, science and art, Philadelphie, E. Littell & Co., vol. 17, no 45, , p. 656-661 (lire en ligne).

Notes et références

  1. « Les chevaux des steppes », Journal des haras, des chasses, des courses de chavaux, d'agriculture appliquée à l'élève du cheval et des bestiaux en général, Paris, 3e série, t. 35, , p. 69-71 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Voir kazakh : шылығы, ouzbek : chilik, tatar : челек, turkmène : çylyk, turque : cılık
  3. (en) Bonnie Lou Hendricks (préf. Anthony A. Dent), International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 486 p. (ISBN 978-0-8061-3884-8 et 0-8061-3884-X, OCLC 154690199, lire en ligne), p. 478.
  4. Hommaire de Hell, « Souvenirs d'un voyage dans la Russie méridionale », La Revue indépendante, Paris, t. 9, , p. 588 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Henry Gréville, Croquis, (ISBN 978-2-8247-1503-2, lire en ligne), p. 8.
  6. Amantur Žaparov (trad. Carole Ferret), « L'élevage du cheval au Kirghizstan », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, no 41, (DOI 10.4000/emscat.1575, lire en ligne, consulté le ).
  7. Jacques Savary des Brûlons, Dictionnaire universel de commerce, d'histoire naturelle et des arts et métiers, Copenhague, Claude Philibert, (lire en ligne), p. 628.
  8. Isabelle Ohayon, « Du campement au village : sédentarisation et transformations de l’aoul kazakh à la période soviétique », Cahiers d’Asie centrale, Editions De Boccard, nos 13-14, , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
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