Szűcs Gedeon

Le 28 septembre 1848 à Aba, Szucs Gedeon, commandant de la Garde nationale, envoie deux individus suspects aux forces armées stationnées à Seregélyes car ces derniers étaient en possession de documents impliquant une collaboration avec l'ennemi ainsi que la connaissance des mouvements des troupes du général de division Karl Roth[1].

L'effectif des troupes impériales de Roth, est de 9000 hommes et 12 canons. Roth cherche à rejoindre l'armée de Jellasicz à székesfehérvar.

Pour arrêter l'avancée de l'ennemi, Artúr Görgey organise ses forces armées entre Seregélyes, Aba, Tác et Káloz.

Artúr Görgey ne dispose que d'une cavalerie et trois bataillons hunyadi[2] .Ses forces totales ne sont composées seulement que de 150 hussards et 1 200 fantassins d'infanterie ,4 canons, ainsi que le soutien de Szücs Gedeon et 183 gardes nationaux de Aba.

Début octobre, l'armée impériale de Roth arrive sur Káloz et le 5, se dirige vers Keresztúr et Soponya. L'unité du capitaine István Traugott arrive à Aba depuis le camp d'Adony. A cinq heures et demie le 5 après-midi, le capitaine commande son unité en direction de Keresztúr. Pendant ce temps, il apprend que l'ennemi est entré par effraction dans Aba. Il donne l'ordre de détruire les forces ennemies. Dans la bataille, à laquelle l'équipe de Hunyadi a également pris part, l'ennemi a été chassé du village avec l'aide des soulèvements[3].

Une partie des troupes impériales ennemies 1 000 hommes ont été capturées avec leur capitaine Aloïs Haas sur la route d'Aba[4].

Réunion du 3 janvier 1849 à Aba, maison de Szucs Gideon. La réunion a appelé les commandants nommés à maintenir le peuple prêt pour le soulèvement "à tout moment". À la demande du comte László Eszterházy, qui était temporairement responsable du soulèvement, ils enverraient leurs troupes à l'endroit désigné. Les commissaires civils fourniraient de la nourriture.

Ferenc Fiáth, arrivé à Székesfehérvár le 7 janvier 1849, sur ordre du Windischgrátz, fut escorté à la mairie par les citoyens, au motif qu'il n'avait pas de passeport, et fut conduit à Aba le 8 janvier. Le colonel Horvath a envoyé 70 hussards (sous le commandement du capitaine Kiiment) pour libérer Fiath. C'est ce qui est arrivé.

Le 8 janvier, Windischgrátz a ordonné au colonel Horváth de disperser les paysans regroupés autour d'Aba et de Csór, armés de faux, de fourches et de vieux fusils, afin de ne pas entrer dans Bakony, de ne pas déranger les troupes impériales, de les battre en patrouille ou de les mettre en danger.

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