Suzanne Kala Lobè
Suzanne Kala Lobè née Suzanne Bema Kala Lobè est une journaliste et éditorialiste camerounaise, militante[1] et membre du conseil national de la Communication au Cameroun depuis le [2].
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Enfance
Née le à Douala[3], fille de Sara Beboi Kutta Kala-Lobè et Iwiyè Kala-Lobè[4], elle fait partie d'une fratrie de huit enfants[5] et a suivi l'enseignement primaire au Petit Joss situé à Akwa[2]. Elle vivra au Cameroun jusqu'à l'âge de 10 ans avant de poursuivre ses études en France[3].
Formation
Elle obtient un doctorat en linguistique en 1976 à l'université Paris-III puis un MBA en management culturel en 1989. Avec sa thèse qui portait sur Les grandeurs et dissidences au sein d’un parti politique : cas de l’UPC, elle obtient également un DEA en science politique en 1997 à l'université de Bordeaux[2].
Elle a été membre de l'Union Nationale des Étudiants du Kamerun et de l'UPC[3], bien qu'elle quitta ce dernier en 1998 [3].
Carrière
C'est pour rendre hommage à son père[2], Iwiyè Kala-Lobè (1917-1991) journaliste et fondateur de Présence Africaine[1] qu'elle-même devient journaliste en 1992 et débute à la Nouvelle Expression[2], se faisant très vite remarquer dès ses premiers pas grâce à sa chronique Ma candidate serait une femme parue en pleine élection présidentielle camerounaise[1]. En 2003, elle anime alors plusieurs tranches d'antennes sur Radio équinoxe tels que les émissions Polémos et Livres noirs et musiques d’Afrique et animera plus tard en 2013 Vendredi soir une émission sur la chaîne Équinoxe Télévision. Elle finira par créer sa propre société de production nommé EBK Productions, propriétaire du magazine Actu qui lui est diffusé sur la chaine de télévision Canal 2 International[3].
Elle est nommée l'une des neuf membres du Conseil national de la communication le par le président Paul Biyale et prête serment le suivant. En parallèle, elle est également chargée de la communication de la direction générale d'Hysacam[3].
Polémiques
Une lettre parue dans la Nouvelle Expression le et adressée à la diaspora camerounaise fait polémique au près des media camerounais[6].
Ĺ’uvres
Elle publie en octobre 2010 Les Chroniques sous le manguier édité par Jacques Marie Lafon[3] et co-écrit Supermarket en 2012 publié aux éditions Le Bec en L'air[7]. Elle a été la chanteuse principale du groupe Djala Lilon et a participé à Ni Africa ni yoso, l'album écrit en hommage à Ruben Um Nyobe par Bea Man Wayack son concubin[3].
Vie privée
Elle vit en union libre avec Bea Man Wayack et ils n'ont pas d'enfants[3]
Le , elle perdait la maison de son enfance sis à Bali dans un incendie inexpliqué[8].
Notes et références
- « Suzanne Kala Lobé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- Tene ernest dit, « Suzanne Kala Lobe: « Je gagne 135.000 Francs Cfa à la Nouvelle Expression en 22 ans de carrière » », sur Culturebene, (consulté le )
- « Suzanne Kala Lobe: La plume sincère, mais pas amère », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
- « Iwiyè Kala-Lobè: il aurait eu cent ans ! », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
- MINCOM, Liberté d'information et droit de savoir : Cérémonie d'hommage à Iwiy A Ernest Kala Lobe, , 14 p. (lire en ligne), p. 5
- Redaction, « SUZANNE KALA LOBE (2009): « La diaspora camerounaise doit redescendre sur terre » » (consulté le )
- (en) « RDC-Cultures | Supermarket », sur Spla (consulté le )
- « Cameroun : La journaliste Suzanne Kala Lobe privée de sa maison » (consulté le )