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Susie Taylor

Susie King Taylor, née le dans le comté de Liberty et morte le à Boston dans l'État du Massachusetts est une américaine connue pour avoir été la première infirmière afro-américaine de l'armée américaine dans les force de l'Union Army durant la Guerre de Sécession et pour avoir été la première enseignante afro-américaine à ouvrir des écoles pour les esclaves fugitifs. La publication de ses mémoires Reminiscences of My Life in Camp with the 33d United States Colored Troops, Late 1st S.C. Volunteers, est un témoignage historique pour la connaissance de la condition des Afro-Américains au sein de l'Union Army.

Susie King Taylor
Biographie
Naissance

Liberty County (Georgie)
Décès
(à 64 ans)
Boston (Massachusetts)
Sépulture
Mount Hope Cemetery (Boston)
Nom de naissance
Susie Baker
Autres noms
Susie King Taylor, Susie Baker King Taylor
Nationalité
américaine
Formation
autodidacte et leçons particulières
Activité
Infirmière, enseignante, mémorialiste
Période d'activité
1862-1912
Père
Raymond Baker
Mère
Hagar Ann Reed
Conjoint

Edward King (1862-1866),

Russell Taylor (1879-1912)
Autres informations
Conflit
Maître
Mathilda Beasley, William Lloyd Garrison, Clara Barton
Å’uvres principales
Reminiscences of My Life in Camp with the 33d United States Colored Troops, Late 1st S.C. Volunteers,

Biographie

Jeunesse et formation

Susie Baker King Taylor est l'aînée des neuf enfants de Hagar Ann Reed et de Raymond Baker[1] dans la condition d'esclave, quand elle a 7 ans, son propriétaire l'autorise à vivre chez sa grand mère à Savannah en Géorgie. Des femmes afro-américaines lui apprenne à lire et à écrire en secret, car les lois de la Géorgie interdisait le droit à l'instruction pour les Afro-Américains, parmi ces femmes figure la mère Mathilda Beasley (en), une des premières religieuses catholiques[2] - [3] - [4]. Quand elle atteint l'âge de 14 ans, elle devient libre grâce à son oncle qui l'a confiée à l'équipage d'une canonnière de l'Union Army qui croisait dans les eaux près du fort Pulaski, tenu par des militaires de la Confederate States Army[5].

Carrière

En 1902, elle publie ses mémoires Reminiscences of My Life in Camp, sans se douter que cela deviendrait l'un des témoignages majeurs utilisés par les historiens pour comprendre comment les esclaves fugitifs, et plus particulièrement les femmes, ont vécu la guerre de Sécession, leurs situations de réfugiés, d'attente de l'émancipation... Cela grâce à son poste d'infirmière de guerre et ses qualités humaines où elle a pu rencontrer un maximum de personnes[6].

Vie personnelle

En 1862, elle épouse Edward King, un sergent de la 1st South Carolina Volunteers, un régiment de l'Armée de l'Union composé d'esclaves fugitifs de la Caroline du Sud et de la Floride, Edward King décède en 1866[7] - [5] - [8] - [9].

En 1879, elle épouse Russell Taylor qui comme elle décède 1912[1].
Susie King repose au Mount Hope Cemetery (Boston) (en) aux côtés de son second époux Russell Taylor[10].

Å’uvres

Les manuscrits et publications de Susie Taylor font l'objet de diverse rééditions contemporaines :

  • (en) A Black Woman's Civil War Memiors, Markus Wiener Publishers, 1988, rééd. avril 2009, 160 p. (ISBN 978-0-910129-85-5),
  • (en) The Diary of Susie King Taylor, Civil War Nurse, Benchmark Books, , 88 p. (ISBN 978-0-7614-1648-7, lire en ligne),
  • (en) Reminiscences of My Life in Camp, Wentworth Press, , 112 p. (ISBN 978-0-469-88582-0),

Le texte de Reminiscences of My Life in Camp est accessible en ligne dans une anthologie de récits de femmes afro-américaines :

Bibliographie

Essais

  • (en) Eve Merriam, Growing Up Female in America : Ten Lives, Beacon Press, 1971, rééd. 31 mars 1987, 336 p. (ISBN 978-0-8070-7009-3, lire en ligne), p. 160-180,
  • (en) Ruth Bogin et Bert J. Loewenberg, Black women in nineteenth-century American life : their words, their thoughts, their feelings, Pennsylvania State University Press, 1976, rééd. novembre 1990, 376 p. (ISBN 978-0-271-01207-0, lire en ligne), p. 89-94,
  • (en) Denise Jordan, Susie King Taylor : Destined to Be Free, Just Us Books, , 52 p. (ISBN 978-0-940975-50-7, lire en ligne),
  • (en) Clinton Cox, African American healers, Wiley, , 184 p. (ISBN 978-0-471-24650-3, lire en ligne), p. 34-40,
  • (en) Russell Roberts, American women of medicine, Enslow Publishers, , 112 p. (ISBN 978-0-7660-1835-8, lire en ligne), p. 45-52,
  • (en) Ann Short Chirhart et Betty Wood, Georgia Women : Their Lives and Times, University of Georgia Press, , 392 p. (ISBN 978-0-8203-3337-3, lire en ligne),

Articles

  • (en-US) John E. Fleming, « Slavery, Civil War and Reconstruction: A Study of Black Women in Microcosm », Negro History Bulletin, Vol. 38, No. 6,‎ , p. 430-433 (4 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Pero Gaglo Dagbovie, « Black Women Historians from the Late 19th Century to the Dawning of the Civil Rights Movement », The Journal of African American History, Vol. 89, No. 3,‎ , p. 241-261 (21 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Carolyn Williams, « Reviewed Work: Reminiscences of My Life in Camp: », The North Carolina Historical Review, Vol. 85, No. 1,‎ , p. 120-121 (2 pages) (lire en ligne),

Notes et références

  1. (en-US) « Susie King Taylor | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  2. (en-US) « Susie King Taylor: Teacher, Nurse, Author », sur National Library of Medicine
  3. (en) « Susie Baker King Taylor | Georgia Women of Achievement », sur georgiawomen (consulté le )
  4. (en-US) David Withun, « Mother Mathilda Beasley (1832-1903) • », sur Black Past, (consulté le )
  5. (en-US) « Susie King Taylor (U.S. National Park Service) », sur www.nps.gov (consulté le )
  6. (en-US) Stephanie McCurry, « Her War: ‘In the company’ with Susie King Taylor », sur HistoryNet, (consulté le )
  7. (en-US) Anders Bradley, « The First South Carolina Volunteer Infantry Regiment (1862-1866) • », (consulté le )
  8. (en-US) Ta-Nehisi Coates, « Susie King Taylor », sur The Atlantic, (consulté le )
  9. (en-US) « Susie Taylor », sur American Battlefield Trust, (consulté le )
  10. « Susie Baker King Taylor (1848-1912) - Mémorial... », sur fr.findagrave.com (consulté le )

Liens externes

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