Supplice de la goutte d'eau
Le supplice de la goutte d'eau est une méthode de torture consistant à attacher un condamné immobile sur une planche. Dès lors, à intervalle régulier, une goutte d'eau tombe sur son front. Le manque de sommeil et la répétition usent la résistance du sujet. Il en résulte une altération psychologique de la victime, qui finit par devenir folle.
Mis à part des témoignages (cf. ci-dessous), il n'existe pas de preuve historique que cette méthode ait réellement existé, ni qu'elle soit efficace. Des reconstitutions ont été réalisées par les MythBusters pour en valider l'efficacité, ils ont prouvé qu'elle n’est efficace que si le supplicié est sous contrainte. La claustrophobie augmente l'effet du supplice.
Toutefois, certaines références littéraires évoquent cette torture, comme À marche forcée de Slavomir Rawicz, où l'auteur écrit l'avoir subie[1]. Néanmoins, il n'a pas sombré dans la folie.
D'après le musée de la torture médiévale, à San Gimignano, en Italie, la victime du supplice de la goutte d'eau est complètement immobilisée, tête comprise, et une goutte d'eau tombe à intervalles réguliers, toujours au même endroit sur le front ou le haut de la tête ; la mort serait provoquée par l'érosion de la peau.
La méthode doit sa popularité à la guerre d'Algérie en effet, elle était très employée par les soldats français d'après plusieurs témoignages. Elle était en parti utilisée pour faire craquer les personnes dans le but d'obtenir des renseignements.
Notes, sources et références
- Éditions J'ai lu leur aventure no A13-14