Suite à divisibilité faible ou forte
En mathématiques, la notion de suite à divisibilité faible ou forte est une notion concernant une suite d'entiers Échec de l’analyse (SVG (MathML peut être activé via une extension du navigateur) : réponse non valide(« Math extension cannot connect to Restbase. ») du serveur « http://localhost:6011/fr.wikipedia.org/v1/ » :): {\displaystyle (a_n)_{n\geqslant1}} reliant la divisibilité de ses termes à celle de ses indices.
Définitions et premiers exemples
La suite est à divisibilité faible si pour tous entiers n, k > 0, est un multiple de , ou, autrement dit :
- .
Le concept peut être généralisé à des suites à valeurs dans un anneau.
En notant , une telle suite vérifie donc pour tous n, m :
.
Un exemple simple en est la suite avec a et b entiers, car est divisible par d'après la formule de Bernoulli.
La suite est à divisibilité forte si pour tous entiers n, m > 0,
- .
Dans le cas où l'application est à valeurs positives, cela signifie que cette application est un morphisme pour la loi pgcd.
Toute suite à divisibilité forte est à divisibilité faible[1] car si et seulement si .
En plus de l'exemple trivial des suites constantes, un exemple simple est donné par les suites du type car .
Propriété permettant de passer de la divisibilité faible à la forte
Théorème — Si la suite est à divisibilité faible et vérifie pour , alors elle est à divisibilité forte.
Exemples
Toute suite de Lucas du premier type U(P,Q) est à divisibilité faible, et à divisibilité forte si et seulement si P et Q sont premiers entre eux[2]. Une démonstration se trouve dans la page sur les suites de Lucas.
En particulier sont à divisibilité forte :
- La suite de Fibonacci .
- La suite de Pell .
- La suite des nombres de Mersenne .
- Plus généralement la suite des répunit en base b .
- Encore plus généralement la suite avec a et b entiers premiers entre eux.
Notes et références
- (en) Graham Everest, Alf van der Poorten, Igor Shparlinski et Thomas Ward, Recurrence Sequences, AMS, (lire en ligne), p. 70, confondent ces deux notions.
- Anne Bauval, « Suites récurrentes linéaires d'ordre 2 à divisibilité forte », RMS, vol. 127, no 3, (arXiv 1606.01594v1).
Voir aussi
- Les suites à divisibilité elliptique (en), qui sont à divisibilité faible.
- Les fonctions arithmétiques complètement multiplicatives, qui sont des morphismes pour le produit, au lieu du pgcd.