Accueil🇫🇷Chercher

Stimulation vagale

La stimulation vagale ou stimulation neuro-vagale (SNV ou VNS pour « vagus nerve stimulation » en anglais) consiste à exciter électriquement le nerf vague ou nerf pneumogastrique, via un stimulateur implanté sous la peau ou via un stimulateur externe agissant par voie transcutanée (par exemple au niveau de la branche auriculaire).

Processus de stimulation médicale du nerf vague

Cette méthode aurait pour effet d'améliorer notablement certaines dépressions[1] résistantes aux traitements médicamenteux et permettrait aussi de lutter contre les douleurs pelviennes[2], les douleurs liées à la fibromyalgie[3], les troubles gastriques [4] et intestinaux (intestin irritable, colon irritable, colite[5]), les migraines chroniques[6], ainsi que certaines épilepsies[7] réfractaires aux traitements classiques. En 2011 , une étude[8] démontrait un soulagement des acouphènes chez les rats[9], amenant différentes études chez l'Homme[10].

Le , une équipe de chercheurs français de l'Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod de Lyon a annoncé avoir redonné un début de conscience à un patient en état végétatif[11] depuis quinze ans grâce à la stimulation du nerf vague[12] - [13] - [14] - [15] - [16]. Le patient a plus tard succombé à une infection sans lien apparent avec la stimulation[17].

Manœuvres vagales

Il existe différentes manœuvres vagales qui tendent à augmenter le tonus vagal.

SNV par implantation chirurgicale d'un stimulateur

Depuis les années 2000, la stimulation du nerf vague est appliquée chez des patients souffrant de dépression ou d’épilepsie réfractaires, via un simple dispositif de type pacemaker. L’ajout, dans l’appareil, d’un algorithme qui permet la détection automatique des crises et qui fournit ainsi une stimulation dès qu'une crise est détectée. La détection des crises s’effectue par l’enregistrement continu du rythme cardiaque et par la détection d’une forme spécifique de tachycardie apparaissant lors d'une crise épileptique.

Le mécanisme d’action de la SNV n'est pas encore complètement élucidé à ce jour, ses nombreux effets impliquent divers neurotransmetteurs et différentes structures cérébrales. La SNV exerce une influence sur la plasticité du cerveau, sur le système nerveux autonome et sur le processus inflammatoire. Ceci a conduit à de nouvelles indications, comme la réadaptation après un AVC, l’insuffisance cardiaque chronique ou la polyarthrite rhumatoïde.

La version invasive de la stimulation du nerf vague (SNV) est une forme de neurostimulation par laquelle le nerf vague au niveau du cou est stimulé au moyen d’une électrode circulaire connectée à un générateur d’impulsions implanté dans la région sous-claviculaire. Au cours des deux dernières décennies, la SNV est devenue une valeur fixe dans les options de traitement de l’épilepsie réfractaire et de la dépression.

Epilepsie réfractaire

Chez environ un tiers des patients épileptiques, l’instauration d’un traitement antiépileptique ne parvient pas à supprimer les crises; ils constituent donc le groupe des patients atteints d’épilepsie réfractaire. Ces patients sont généralement renvoyés pour une prise en charge pré-opératoire. S’ils ne sont pas éligibles à la chirurgie résective, il convient d’envisager un traitement par neurostimulation, entre autres par la SNV. Des études à long terme démontrent qu’environ un tiers des patients soumis à un traitement par SNV atteint une réduction des crises d’au moins 50%, qu’un tiers présente une réduction des crises inférieure à 50% tandis que le troisième tiers ne bénéficie d’aucun effet[18]. Par ailleurs, des études démontrent que la SNV, indépendamment de son effet sur la fréquence des crises, exerce également un effet positif sur la cognition et sur l’humeur[19].

Les dispositifs de SNV de la première génération fonctionnent suivant un système «en boucle ouverte» (open-loop), avec une administration intermittente de la stimulation selon un cycle programmable. En outre, les appareils disposent d’une option magnétique qui permet, si nécessaire, d’administrer une stimulation supplémentaire en déplaçant un aimant sur le générateur d’impulsions.

Cependant, il n’est pas possible pour certains patients d’utiliser cet aimant de manière autonome ou en temps opportun. Dans ce cas, un système de détection automatique des crises fournit une stimulation dès qu’une crise est enregistrée. Étant donné qu’environ 82% des patients épileptiques présentent une forme spécifique de tachycardie lors d’une crise[20], cette tachycardie ictale peut être utilisée comme déclencheur de la stimulation automatique[21]. Le générateur d’impulsions AspireSR est le premier dispositif de SNV incluant un tel algorithme de détection.

Celui-ci consiste à comparer en continu le rythme cardiaque enregistré avec la valeur moyenne du rythme cardiaque de fond sur une période de 5 minutes. Lorsque ce rapport dépasse un certain seuil programmable pendant au moins 1 seconde, une stimulation du nerf vague est administrée. La sensibilité de ce système de détection des crises est de plus de 80 %, avec un nombre d’enregistrements faux positifs variant de 0,5 à 7,2 par heure. Chaque stimulation automatique est suivie d’une pause visant à limiter la stimulation excessive[20].

Cette technique amène une diminution potentielle de la gravité des crises et une amélioration de la qualité de vie[20], une étude rétrospective récente indique une réduction des crises de plus de 50% chez 59% des patients traités en moyenne pendant 13 mois[22].

L’appareil de SNV le plus récent pour le traitement de l’épilepsie réfractaire, le système de SNV SenTiva™, comprend également cet algorithme de détection automatique, en plus d'un certain nombre d’options plus avancées qui simplifient son utilisation pour le patient et le médecin traitant, comme la programmation assistée, l’augmentation posologique automatique et le réglage d’un programme distinct le jour et la nuit. Ce système permettrait également d’administrer à l’avenir de nouvelles formes de stimulation telles que la stimulation «en rafales» (burst stimulation). Enfin, ce dispositif est plus petit que son prédécesseur, ce qui constitue surtout un avantage pour les patients épileptiques pédiatriques qui sont éligibles au traitement par SNV. Toutefois, à ce jour, ce système n’est toujours pas remboursé en Belgique.

RĂ©Ă©ducation post AVC

La SNV entraîne un apport accru de noradrénaline et d’acétylcholine, des neurotransmetteurs qui facilitent la réorganisation des réseaux corticaux. Associer la SNV à une réadaptation ciblée pourrait ainsi entraîner une augmentation de la plasticité du cortex moteur en fonction de la tâche à accomplir, améliorant la réadaptation après un AVC[23].

En 2016, une première étude chez 21 patients ayant subi un AVC ischémique avec limitation fonctionnelle modérée à sévère du membre supérieur ont été randomisés pour recevoir soit un traitement par SNV associé à une réadaptation, soit seulement la réadaptation. La stimulation a été réalisée avec le dispositif Vivistim® (Microtransponder, Dallas, Texas, États-Unis). Il s’agit d’un dispositif de SNV implantable utilisé en association avec un logiciel appelé Stroke Application Programming Software. Ce logiciel spécifique permet de programmer les paramètres à volonté et d’administrer la stimulation à l’aide d’un bouton-poussoir, lorsque le patient effectue un exercice spécifique. Cette étude a montré une amélioration significativement plus importante de la fonctionnalité du membre supérieur. Les effets indésirables résultant de l’intervention et de la stimulation ont été comparables à ceux observés avec les dispositifs de SNV plus anciens[24].

En 2019, une deuxième étude est menée dans 15 centres auprès de 120 patients ayant subi un AVC. Les résultats de l’étude complète sont attendus en 2021[25].

Acouphènes, stress post-traumatique et autisme

Cette méthode de SNV, en association avec une tâche spécifique à réaliser par le patient, a pour nom paired vagus nerve stimulation. En plus des applications dans la réadaptation, cette technique est actuellement à l’étude pour traiter les acouphènes[26], le syndrome de stress post-traumatique[27] et l’autisme[28].

Insuffisance cardiaque chronique

La stimulation de la branche droite du nerf vague est étudiée dans l’insuffisance cardiaque chronique. Cette indication repose sur les effets autonomes de la SNV qui y augmente l’activité parasympathique. Les résultats contradictoires, sans effet significatif sur la mortalité et avec un effet variable sur les paramètres du remodelage cardiaque, ont toutefois un effet positif sur la qualité de vie[29] - [30] - [31] - [32].

Polyarthrite rhumatoĂŻde et autres affections inflammatoires

Enfin, en raison de ses propriétés anti-inflammatoires, l’utilisation de la SNV est également étudiée dans la polyarthrite rhumatoïde, avec des résultats prometteurs dans une première étude menée chez l’homme[33], ce qui pourrait étendre son utilisation à d’autres affections inflammatoires.

SNV non invasives

Apparaissent depuis peu des technologies transcutanées (SNVt), donc non invasives, capables de stimuler le nerf vague ou un de ses rameaux, visant à obtenir la même efficacité qu’avec un dispositif implanté chirurgicalement, mais sans les risques ni les effets secondaires associés à l’intervention. Cela permet également d’identifier de manière non invasive les futurs bons répondeurs et donc de n’implanter en sous-cutané un boîtier et une électrode qu’à ces patients répondeurs. À ce jour, deux systèmes ont été développés:

  • La stimulation du rameau auriculaire du nerf vague au niveau de l’oreille a dĂ©jĂ  fait l’objet de plusieurs Ă©tudes dans le traitement de l’épilepsie rĂ©fractaire, mais avec des rĂ©sultats variables.
  • La stimulation cutanĂ©e dans la rĂ©gion antĂ©rolatĂ©rale du cou sur le trajet du nerf vague a Ă©tĂ© principalement Ă©tudiĂ©e pour traiter les cĂ©phalĂ©es primaires et a donnĂ© des rĂ©sultats favorables.

Toutefois, d’autres recherches seront nécessaires pour valider l’efficacité de ces dispositifs non invasifs et pour déterminer la localisation et les paramètres optimaux de la stimulation.

Stimulation du rameau auriculaire

Le rameau auriculaire du nerf vague est stimulé au niveau de la peau de l’oreille externe. L'électrode se place dans l'oreille gauche si l'on vise le système digestif. Le nerf vague droit n'innerve principalement que les organes au dessus du diaphragme, principalement arbre respiratoire et cœur. Le nerf vague gauche traverse le diaphragme pour innerver les organes abdominaux et du petit basin, tube digestif, organes associés et système immunitaire (Tissu lymphoïde associé au tube digestif ou GALT pour Gut associated Lymphoïd Tissue). L'électrode se place idéalement au niveau de la cymba conchea, partie supérieure de la racine de l'hélix du pavillon auriculaire, mais en cas de difficulté anatomique, elle peut se placer directement dans le conduit auditif.

Des études d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) indiquent que la stimulation de cette région entraîne l’activation des mêmes structures intracrâniennes que pour la SNV invasive[34]. Plusieurs dispositifs de SNVt sont déjà commercialisés aujourd’hui, comme le NEMOS® (Cerbomed, Erlangen, Allemagne), le NET-1000, le NET-2000 et le NET-3000 (Auri-Stim Medical, Denver, CO, États-Unis) et le Parasym (Parasym Health,Helsinki, Finlande). Ces appareils fournissent une stimulation par le biais d’une électrode fixée à un embout auriculaire ou à un petit clip à appliquer dans ou sur l’oreille

Epilepsie réfractaire

Il est conseillé d’utiliser l’appareil pendant 1 à 4 heures, 3 à 4 fois par jour. L’intensité de la stimulation peut être réglée par le patient ou par le dispensateur des soins. Toutefois, il subsiste encore beaucoup d’incertitude quant à la localisation et à la durée optimales de la stimulation et concernant les paramètres les plus efficients[35].

La SNVt a déjà fait l’objet de plusieurs études dans le traitement de l’épilepsie réfractaire, avec des résultats variables. Une première étude randomisée contrôlée par placebo en 2014 a indiqué une réduction significativement plus importante des crises avec la SNVt par rapport au placebo[36]. Cependant, ce résultat n’a pas pu être reproduit dans une deuxième étude randomisée contrôlée par placebo en 2016[37]. Actuellement, en 2019, l’étude TRACE est menée à l’UZ Gent en Belgique, en collaboration avec l’hôpital universitaire de Copenhague. Elle inclut des recherches supplémentaires visant à examiner quelle peut être la valeur à long terme de la SNVt dans le traitement de l’épilepsie réfractaire

Autres indications

Par ailleurs, la SNVt est également étudiée en tant que traitement de la douleur[38], des acouphènes[39] et de la fibrillation auriculaire[40]. Les effets indésirables signalés le plus fréquemment avec cette technique sont des maux de tête et des douleurs, rougeurs, gonflements ou démangeaisons au site de la stimulation, ainsi que les nausées et la fatigue[36] - [37].

Stimulation au niveau du cou

Un deuxième système de stimulation du nerf vague non invasive s’applique au moyen du dispositif Gammacore© (electroCore LLC, Basking Ridge, NJ, États-Unis). la stimulation s’effectue au niveau de la peau de la région antérolatérale du cou, en regard du trajet du nerf vague. On choisira également le côté droit ou gauche, en fonction de la cible, cardiaque ou gastro-intestinale respectivement.

Le Gammacore© est un appareil portable constitué d’un générateur d’impulsions, d’une interface utilisateur et de 2 électrodes en contact avec la peau. L’appareil fournit durant 2 minutes une stimulation dont l’amplitude est réglable[35]. Cependant, même avec cette forme de stimulation, il subsiste beaucoup d’incertitude concernant les paramètres les plus efficients ainsi que la durée et la fréquence optimales de la stimulation. Récemment, une nouvelle version a été développée, le Gammacore Sapphire©, qui inclut une pile rechargeable.

Indications

Le Gammacore© est actuellement principalement utilisé pour traiter la céphalée primaire. En l'associant au traitement standard, on observe une amélioration significative aussi bien des accès de céphalée que dans la prévention de la migraine et de l’algie vasculaire de la face[41] - [42] - [43] - [44].

De plus, le dispositif est également étudié pour traiter l’épilepsie, les troubles gastro-intestinaux, la dépression, les troubles anxieux[35] et la maladie de Parkinson, où le rôle pathogène du nerf vague est mis en évidence[45].

Les effets indésirables signalés le plus fréquemment sont des douleurs faciales, des troubles gastro-intestinaux, des maux de tête, des spasmes oculaires, des étourdissements, des maux de gorge, des douleurs cervicales, des paresthésies et une rhino-pharyngite[41] - [42] - [43] - [44].

Enfin, des fonctions spécifiques du nerf vague pourraient être influencées en stimulant ce nerf à d'autres endroits en utilisant des dispositifs adaptés[46]. Ce développement pourrait conduire à une grande variété d’options thérapeutiques ciblées faisant intervenir le nerf vague et la SNV.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (en) George MS, Rush AJ et al. « A one year comparison of vagus nerve stimulation with treatment as usual for treatment-resistant depression » Biol. Psychiatry 2005, 58, 364-373.

Notes et références

  1. (en) H. A. Sackeim, A. J. Rush, M. S. George et L. B. Marangell, « Vagus nerve stimulation (VNS) for treatment-resistant depression: efficacy, side effects, and predictors of outcome », Neuropsychopharmacology: Official Publication of the American College of Neuropsychopharmacology, vol. 25,‎ , p. 713-728 (ISSN 0893-133X, PMID 11682255, DOI 10.1016/S0893-133X(01)00271-8).
  2. Mercy A Udoji et Timothy J Ness, « New directions in the treatment of pelvic pain », Pain management, vol. 3,‎ , p. 387-394 (ISSN 1758-1869, PMID 24654872, PMCID 3979473, DOI 10.2217/pmt.13.40, lire en ligne, consulté le ).
  3. Gudrun Lange, Malvin N. Janal, Allen Maniker et Jennifer FitzGibbons, « Safety and efficacy of vagus nerve stimulation in Fibromyalgia: A Phase I/II proof of concept trial », Pain medicine (Malden, Mass.), vol. 12,‎ , p. 1406-1413 (ISSN 1526-2375, PMID 21812908, PMCID 3173600, DOI 10.1111/j.1526-4637.2011.01203.x, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) E. Ben-Menachem, D. Revesz, B. J. Simon et S. Silberstein, « Surgically implanted and non-invasive vagus nerve stimulation: a review of efficacy, safety and tolerability », European Journal of Neurology, vol. 22,‎ , p. 1260-1268 (ISSN 1468-1331, DOI 10.1111/ene.12629, lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. Julien Meregnani, « Effet anti-inflammatoire de l’électrostimulation vagale appliqué à un modèle de colite expérimentale ».
  6. (en) « Treatment of chronic migraine with transcutaneous stimulation of the auricular branch of the vagal nerve (auricular t-VNS): a randomized, monocentric clinical trial » [PDF], sur www.thejournalofheadacheandpain.com.
  7. (en) Wei He, Xiao-Yu Wang, Li Zhou et Zhi-Mei Li, « Transcutaneous auricular vagus nerve stimulation for pediatric epilepsy: study protocol for a randomized controlled trial », Trials, vol. 16,‎ , p. 371 (ISSN 1745-6215, PMID 26292720, PMCID PMC4546033, DOI 10.1186/s13063-015-0906-8, résumé).
  8. (en) « Browse Articles / Nature », sur nature.com (consulté le ).
  9. (en) « Findings Show Promise in Battle Against Tinnitus », sur News Center (consulté le ).
  10. (en) Tian-Tian Li, Zhao-Jun Wang, Song-Bai Yang et Jun-Hong Zhu, « Transcutaneous electrical stimulation at auricular acupoints innervated by auricular branch of vagus nerve pairing tone for tinnitus: study protocol for a randomized controlled clinical trial », Trials, vol. 16,‎ , p. 101 (ISSN 1745-6215, PMID 25872506, PMCID PMC4384366, DOI 10.1186/s13063-015-0630-4, résumé).
  11. (en) Martina Corazzo, Guillaume Lio, Arthur Lefevre, Gianluca Deiana, Laurence Tell, Nathalie André-Obadia, Pierre Bourdillon, Marc Guenot, Michel Desmurget, Jacques Luauté et Angela Sirigu, « Restoring consciousness with vagus nerve stimulation », Current Biology, vol. 27, no 18,‎ , R994–R996 (DOI https://dx.doi.org/10.1016/j.cub.2017.07.060, lire en ligne, consulté le ).
  12. Elena Sender, « Après 15 ans en état végétatif, il retrouve des signes de conscience après stimulation », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
  13. Florence Rosier, « Stimulé, un patient dans un « état végétatif » a récupéré une conscience minimale », sur Le Monde, (consulté le ).
  14. Eric Favereau, « Une stimulation cérébrale aurait redonné un peu de conscience à un patient en état végétatif », sur Libération, (consulté le ).
  15. « Des scientifiques améliorent la conscience d'un patient en état végétatif », sur Europe 1, (consulté le ).
  16. David Namias, « Après 15 ans dans un état végétatif, une stimulation lui redonne des signes de conscience », sur BFM TV, (consulté le ).
  17. Hervé Morin, « Le patient sorti de l’état végétatif est mort », sur Le Monde, (consulté le ).
  18. Paul Boon, Kristl Vonck, Jacques De Reuck et Jacques Caemaert, « Vagus nerve stimulation for refractory epilepsy », Seizure, vol. 10, no 6,‎ , p. 448–455 (ISSN 1059-1311, DOI 10.1053/seiz.2001.0626, lire en ligne, consulté le )
  19. Kristl Vonck, Robrecht Raedt, Joke Naulaerts et Frederick De Vogelaere, « Vagus nerve stimulation…25 years later! What do we know about the effects on cognition? », Neuroscience & Biobehavioral Reviews, vol. 45,‎ , p. 63–71 (ISSN 0149-7634, DOI 10.1016/j.neubiorev.2014.05.005, lire en ligne, consulté le )
  20. Paul Boon, Kristl Vonck, Kenou van Rijckevorsel et Riem El Tahry, « A prospective, multicenter study of cardiac-based seizure detection to activate vagus nerve stimulation », Seizure, vol. 32,‎ , p. 52–61 (ISSN 1059-1311, DOI 10.1016/j.seizure.2015.08.011, lire en ligne, consulté le )
  21. Katherine S. Eggleston, Bryan D. Olin et Robert S. Fisher, « Ictal tachycardia: The head–heart connection », Seizure, vol. 23, no 7,‎ , p. 496–505 (ISSN 1059-1311, DOI 10.1016/j.seizure.2014.02.012, lire en ligne, consulté le )
  22. Preci Hamilton, Imad Soryal, Prince Dhahri et Welege Wimalachandra, « Clinical outcomes of VNS therapy with AspireSR ® (including cardiac-based seizure detection) at a large complex epilepsy and surgery centre », Seizure, vol. 58,‎ , p. 120–126 (ISSN 1059-1311, DOI 10.1016/j.seizure.2018.03.022, lire en ligne, consulté le )
  23. J.A. Nichols, A.R. Nichols, S.M. Smirnakis et N.D. Engineer, « Vagus nerve stimulation modulates cortical synchrony and excitability through the activation of muscarinic receptors », Neuroscience, vol. 189,‎ , p. 207–214 (ISSN 0306-4522, DOI 10.1016/j.neuroscience.2011.05.024, lire en ligne, consulté le )
  24. Jesse Dawson, David Pierce, Anand Dixit et Teresa J. Kimberley, « Safety, Feasibility, and Efficacy of Vagus Nerve Stimulation Paired With Upper-Limb Rehabilitation After Ischemic Stroke », Stroke, vol. 47, no 1,‎ , p. 143–150 (ISSN 0039-2499 et 1524-4628, DOI 10.1161/strokeaha.115.010477, lire en ligne, consulté le )
  25. W Brent Tarver, « Paired vagus nerve stimulation for improved upper limb function after stroke », sur http://isrctn.com/, (consulté le )
  26. Dirk De Ridder, Sven Vanneste, Navzer D. Engineer et Michael P. Kilgard, « Safety and Efficacy of Vagus Nerve Stimulation Paired With Tones for the Treatment of Tinnitus: A Case Series », Neuromodulation: Technology at the Neural Interface, vol. 17, no 2,‎ , p. 170–179 (ISSN 1094-7159, DOI 10.1111/ner.12127, lire en ligne, consulté le )
  27. David F. Peña, Navzer D. Engineer et Christa K. McIntyre, « Rapid Remission of Conditioned Fear Expression with Extinction Training Paired with Vagus Nerve Stimulation », Biological Psychiatry, vol. 73, no 11,‎ , p. 1071–1077 (ISSN 0006-3223, DOI 10.1016/j.biopsych.2012.10.021, lire en ligne, consulté le )
  28. Crystal T. Engineer, Seth A. Hays et Michael P. Kilgard, « Vagus nerve stimulation as a potential adjuvant to behavioral therapy for autism and other neurodevelopmental disorders », Journal of Neurodevelopmental Disorders, vol. 9, no 1,‎ (ISSN 1866-1947 et 1866-1955, DOI 10.1186/s11689-017-9203-z, lire en ligne, consulté le )
  29. Gaetano M. De Ferrari, Harry J.G.M. Crijns, Martin Borggrefe et Goran Milasinovic, « Chronic vagus nerve stimulation: a new and promising therapeutic approach for chronic heart failure », European Heart Journal, vol. 32, no 7,‎ , p. 847–855 (ISSN 0195-668X et 1522-9645, DOI 10.1093/eurheartj/ehq391, lire en ligne, consulté le )
  30. Faiez Zannad, Gaetano M. De Ferrari, Anton E. Tuinenburg et David Wright, « Chronic vagal stimulation for the treatment of low ejection fraction heart failure: results of the NEural Cardiac TherApy foR Heart Failure (NECTAR-HF) randomized controlled trial », European Heart Journal, vol. 36, no 7,‎ , p. 425–433 (ISSN 0195-668X et 1522-9645, DOI 10.1093/eurheartj/ehu345, lire en ligne, consulté le )
  31. Rajendra K. Premchand, Kamal Sharma, Sanjay Mittal et Rufino Monteiro, « Autonomic Regulation Therapy via Left or Right Cervical Vagus Nerve Stimulation in Patients With Chronic Heart Failure: Results of the ANTHEM-HF Trial », Journal of Cardiac Failure, vol. 20, no 11,‎ , p. 808–816 (ISSN 1071-9164, DOI 10.1016/j.cardfail.2014.08.009, lire en ligne, consulté le )
  32. Paul J. Hauptman, Peter J. Schwartz, Michael R. Gold et Martin Borggrefe, « Rationale and study design of the INcrease Of Vagal TonE in Heart Failure study: INOVATE-HF », American Heart Journal, vol. 163, no 6,‎ , p. 954–962.e1 (ISSN 0002-8703, DOI 10.1016/j.ahj.2012.03.021, lire en ligne, consulté le )
  33. Frieda A. Koopman, Sangeeta S. Chavan, Sanda Miljko et Simeon Grazio, « Vagus nerve stimulation inhibits cytokine production and attenuates disease severity in rheumatoid arthritis », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 113, no 29,‎ , p. 8284–8289 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, DOI 10.1073/pnas.1605635113, lire en ligne, consulté le )
  34. Natalia Yakunina, Sam Soo Kim et Eui-Cheol Nam, « Optimization of Transcutaneous Vagus Nerve Stimulation Using Functional MRI », Neuromodulation: Technology at the Neural Interface, vol. 20, no 3,‎ , p. 290–300 (ISSN 1094-7159, DOI 10.1111/ner.12541, lire en ligne, consulté le )
  35. E. Ben-Menachem, D. Revesz, B. J. Simon et S. Silberstein, « Surgically implanted and non-invasive vagus nerve stimulation: a review of efficacy, safety and tolerability », European Journal of Neurology, vol. 22, no 9,‎ , p. 1260–1268 (ISSN 1351-5101, DOI 10.1111/ene.12629, lire en ligne, consultĂ© le )
  36. Peijing Rong, Aihua Liu, Jianguo Zhang et Yuping Wang, « Transcutaneous vagus nerve stimulation for refractory epilepsy: a randomized controlled trial », Clinical Science,‎ (ISSN 0143-5221 et 1470-8736, DOI 10.1042/cs20130518, lire en ligne, consulté le )
  37. S. Bauer, H. Baier, C. Baumgartner et K. Bohlmann, « Transcutaneous Vagus Nerve Stimulation (tVNS) for Treatment of Drug-Resistant Epilepsy: A Randomized, Double-Blind Clinical Trial (cMPsE02) », Brain Stimulation, vol. 9, no 3,‎ , p. 356–363 (ISSN 1935-861X, DOI 10.1016/j.brs.2015.11.003, lire en ligne, consulté le )
  38. Volker Busch, Florian Zeman, Andreas Heckel et Felix Menne, « The effect of transcutaneous vagus nerve stimulation on pain perception – An experimental study », Brain Stimulation, vol. 6, no 2,‎ , p. 202–209 (ISSN 1935-861X, DOI 10.1016/j.brs.2012.04.006, lire en ligne, consulté le )
  39. Jarmo Lehtimäki, Petteri Hyvärinen, Matti Ylikoski et Mikael Bergholm, « Transcutaneous vagus nerve stimulation in tinnitus: a pilot study », Acta Oto-Laryngologica, vol. 133, no 4,‎ , p. 378–382 (ISSN 0001-6489 et 1651-2251, DOI 10.3109/00016489.2012.750736, lire en ligne, consulté le )
  40. « Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation », dans SpringerReference, Springer-Verlag (lire en ligne)
  41. Stephen D. Silberstein, Laszlo L. Mechtler, David B. Kudrow et Anne H. Calhoun, « Non-Invasive Vagus Nerve Stimulation for theACuteTreatment of Cluster Headache: Findings From the Randomized, Double-Blind, Sham-Controlled ACT1 Study », Headache: The Journal of Head and Face Pain, vol. 56, no 8,‎ , p. 1317–1332 (ISSN 0017-8748, DOI 10.1111/head.12896, lire en ligne, consulté le )
  42. Charly Gaul, Hans-Christoph Diener, Nicholas Silver et Delphine Magis, « Non-invasive vagus nerve stimulation for PREVention and Acute treatment of chronic cluster headache (PREVA): A randomised controlled study », Cephalalgia, vol. 36, no 6,‎ , p. 534–546 (ISSN 0333-1024 et 1468-2982, DOI 10.1177/0333102415607070, lire en ligne, consulté le )
  43. Stephen D. Silberstein, Anne H. Calhoun, Richard B. Lipton et Brian M. Grosberg, « Chronic migraine headache prevention with noninvasive vagus nerve stimulation », Neurology, vol. 87, no 5,‎ , p. 529–538 (ISSN 0028-3878 et 1526-632X, DOI 10.1212/wnl.0000000000002918, lire en ligne, consulté le )
  44. Cristina Tassorelli, Licia Grazzi, Marina de Tommaso et Giulia Pierangeli, « Noninvasive vagus nerve stimulation as acute therapy for migraine », Neurology, vol. 91, no 4,‎ , e364–e373 (ISSN 0028-3878 et 1526-632X, DOI 10.1212/wnl.0000000000005857, lire en ligne, consulté le )
  45. Lisa Klingelhoefer et Heinz Reichmann, « Pathogenesis of Parkinson disease—the gut–brain axis and environmental factors », Nature Reviews Neurology, vol. 11, no 11,‎ , p. 625–636 (ISSN 1759-4758 et 1759-4766, DOI 10.1038/nrneurol.2015.197, lire en ligne, consulté le )
  46. Karen Birmingham, Viviana Gradinaru, Polina Anikeeva et Warren M. Grill, « Bioelectronic medicines: a research roadmap », Nature Reviews Drug Discovery, vol. 13, no 6,‎ , p. 399–400 (ISSN 1474-1776 et 1474-1784, DOI 10.1038/nrd4351, lire en ligne, consulté le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.