Stade Jules-Lemaire
Le stade Jules-Lemaire est l'ancien stade principal de Mons-en-Barœul, ville jouxtant Lille. Inauguré en 1901, il était principalement utilisé par le Sporting Club fivois puis le LOSC après-guerre, en alternance avec le stade Henri-Jooris. Le Lille OSC préférant jouer uniquement dans ce dernier à partir de 1949, Jules-Lemaire devient inutile et est démoli en 1959.
Noms précédents |
Stade FĂ©lix-Virnot ou Stade Virnot (1901-1937) |
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Adresse |
Ouverture |
1901 |
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RĂ©novation |
1932 |
DĂ©molition |
1959 |
Clubs résidents |
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Capacité |
25 000 places |
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Coordonnées |
50° 38′ 17″ N, 3° 06′ 02″ E |
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Histoire du stade
Le Sporting Club fivois évolue dès sa création en 1901 dans le stade Félix-Virnot, sur un terrain offert par Albert Virnot, négociant à Mons-en-Barœul[1]. La construction du stade est financée par la famille Virnot et des supporters[2].
À la suite de la professionnalisation du club en 1932, le stade Virnot est rénové et des travaux importants y sont effectués[3] ; on y change notamment l'orientation des buts[4].
En [4], le stade est renommé stade Jules-Lemaire, du nom d'un dirigeant du SC Fives décédé cette année-ci.
Après la Seconde Guerre mondiale, le LOSC, issu de la fusion entre l'Olympique lillois et le SC Fives, décide d'alterner ses matchs à domicile au Jules-Lemaire et au stade Henri-Jooris[5]. Peu à peu, le club privilégie le stade Henri-Jooris et le stade Jules-Lemaire devient le terrain d'entraînement[4]. Il est finalement détruit en 1959[5].
Notes et références
- « Il était une fois le Stade Virnot-Jules Lemaire, premier stade du LOSC », sur La Gazette de Lille (consulté le )
- Musée régional d'ethnologie de Béthune, Le peuple des tribunes : Les supporters de football dans le Nord-Pas-de-Calais,
- Paul Hurseau et Jacques Verhaeghe, Olympique Lillois. Sporting Club Fivois. Lille O.S.C. : MĂ©moire du Football,
- « Le stade Virnot -Jules Lemaire : un équipement prestigieux au cœur du Vieux-Mons », sur avoixdunord.fr (consulté le )
- « Stade Lemaire-Virnot : la fin d'un équipement mythique », sur avoixdunord.fr (consulté le )