Stéphane Albouy

Il obtient une maîtrise en information et communication de l'université de Paris X[1].

Il travaille à La Gazette du Val-d'Oise de 1994 à 1998, puis est journaliste à l'édition du Val-d'Oise de Le Parisien (1999-2000). Il poursuit comme journaliste à Le Parisien jusqu'en 2005[1]. Il est ensuite brièvement rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire Closer.

Il est nommé Rédacteur en chef adjoint pour les informations générales au Parisien en 2007, rédacteur en chef en 2009 et directeur des rédactions en 2015[2] - [3], où il remplace Thierry Borsa[4]. L'objectif qui lui est assigné est d'arrêter la baisse des ventes, et notamment d'augmenter les ventes sur internet. Stéphane Aldouy est un « journaliste très apprécié en interne »[5] au Parisien. Toutefois, depuis 2015, le journal perdait 20 000 000 €/an en moyenne malgré une forte augmentation du numérique[5]. En septembre 2019, Stéphane Albouy, invité sur Europe 1, s'explique sur le fonctionnent du Parisien, et indique notamment que son actionnaire, le groupe LVMH, n'a jamais fait la moindre pression sur la rédaction, contrairement à ce qui a lieu dans d'autres groupes de presse comme Le Monde[6], mais il est néanmoins possible que la décision de son départ provienne du groupe LVMH[5]. Jean-Michel Salvator, qui lui succède en septembre 2020, sera à son tour remplacé 2 ans plus tard par Nicolas Charbonneau qui était l'adjoint de Stéphane Albouy de 2017 à 2020[7] - [8].

En janvier 2021, il est nommé conseiller éditorial et rédacteur en chef d'Enibas Productions, une société du groupe Lagardère.

Toutefois, début 2022, le groupe Lagardère News connaît de nombreux bouleversements après son rachat par Vivendi (groupe Bolloré). Ces changements affectent la direction générale du JDD, dont le patron Jérôme Bellay est remplacé par Jérôme Béglé[9]. C'est ainsi qu'en mai 2022, Stéphane Albouy est nommé directeur de la rédaction du Journal du Dimanche, où il succède à Cyril Petit[10] - [11] qui, après ce limogeage, se recase à Le Parisien[7].