Sonate pour piano no 3 de Brahms
La Sonate pour piano no 3 en fa mineur op. 5 de Johannes Brahms fut écrite en 1853 à Düsseldorf et termine son cycle de trois sonates, tout en étant la plus achevée de ces dernières. Elle fut présentée à Robert Schumann en novembre de la même année, la qualifiant de « symphonie déguisée »[1] (c'est la seule œuvre qu'il soumit à ce dernier pour commentaires). Elle fait partie des œuvres de jeunesse du compositeur, le musicien ayant à peine 20 ans lors de sa composition.
Sonate pour piano no 3 op. 5 | |
Genre | Sonate |
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Musique | Johannes Brahms |
Effectif | piano |
Dates de composition | 1853 |
Structure
Elle comprend cinq mouvements, avec deux andantes, et dure près de 40 minutes ce qui est peu courant dans ce répertoire. Le second mouvement a été composé près d'un an avant et quelques vers bucoliques de Sternau issus du poème Junge Liebe (Amour de jeunesse) lui servent d'exergue :
« Der Abend dämmert, das Mondlicht scheint / Da sind zwei Herzen in Liebe vereint / Und halten sich selig umfangen.[2] »
« Le soir tombe, la Lune brille / Ici, deux cœurs amoureux sont unis / et s'enlacent, bienheureux. »
- Allegro maestoso
- Andante. Andante espressivo - Andante molto
- Scherzo. Allegro energico avec trio
- Intermezzo (Rückblick / Regard en arrière) Andante molto
- Finale. Allegro moderato ma rubato
Notes et références
- Rostand 2001, p. 726.
- (en) « Johannes Brahms, Piano sonata No. 3, Handel variations, Jonathan Plowright » [PDF], sur www.eclassical.com.
Bibliographie
- Claude Rostand (dir.), Histoire de la musique, Gallimard, (ISBN 2-07-041745-X, 978-2-07-041745-2 et 2-07-041746-8, OCLC 47830948, lire en ligne)
Liens externes
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