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Sitona lata

Classification

L'espĂšce Sitona lata est dĂ©crite par ThĂ©obald en 1937[1] - [2]. L'holotype R87 de l'Ăšre CĂ©nozoĂŻque, de l'Ă©poque OligocĂšne et de l'Ăąge RupĂ©lien (33,9 Ă  28,1 Ma), vient de la collection Mieg, collection conservĂ©e au MusĂ©e d'histoire naturelle de BĂąle[3]. Ce spĂ©cimen provient du gisement de Kleinkembs (ou Kleinkems) oligocĂšne, dans le Bade-Wurtemberg, sur la rive droite du Rhin[3].

Étymologie

L'épithÚte spécifique lata signifie « conservé » en latin.

Citations

L’appartenance de l'espĂšce Sitona lata au genre Sitona est validĂ©e par Nikolai Yunakov (d) et Alexander Kirejtshuk (d) en 2011[4] et par Andrei Legalov en 2015[5].

Description

CaractĂšres

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1] - [note 1] :

« Insecte de couleur brun rouille, couché sur le cÎté.

TĂȘte inclinĂ©e, front vertical ; Ă  mi-hauteur et sĂ©parĂ© du bord antĂ©rieur du prothorax d'une largeur Ă©galant la sienne, se trouve un Ɠil de forme arrondie ; facettes bien visibles ; rostre Ă©pais et court, aussi long que la tĂȘte, ne portant pas de sillon ; fines ponctuations sur la tĂȘte.

Prothorax en forme de selle en vue latĂ©rale ; surface ornĂ©e de grosses ponctuations. Élytres bombĂ©s, surface striĂ©e-ponctuĂ©e. L'un des Ă©lytres est relevĂ© et l'abdomen apparaĂźt en dessous, gros et renflĂ©, six segments visibles ; le dernier segment porte des dessins en rĂ©seau polygonal.

Sous le corps apparaissent les restes plus ou moins complets d'au moins cinq pattes ; cuisses fortes, tibias grĂȘles, tarses Ă  trois articles, le dernier bilobĂ© et portant le 4e article rĂ©duit ou onychium. »[1].

Dimensions

La longueur totale de l'extrĂ©mitĂ© des Ă©lytres au front est de 8,5 mm et la tĂȘte a une longueur de 2,2 mm (avec rostre) le prothorax a une longueur de 2 mm et l’Élytre a une longueur de 6 mm[1].

Affinités

« Le détail des écailles et des soies n'est pas visible ; on ne peut entreprendre aucune comparaison avec les espÚces actuelles.

DiffĂšre de Sitona margarum Germ. d'Aix par l'Ɠil qui est nettement circulaire ici, alors qu'il est ovale dans S. margarum. Il n'existe aucune forme semblable Ă  Brunnstatt. »[1].

Biologie

« Au g. Sitona appartiennent les Rhynchophores d'assez petite taille vivant dans les champs et à la lisiÚre des bois.[note 2]. »[1].

Galerie

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

Publication originale
  • [1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocĂšnes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes
  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait ĂȘtre en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisĂ©e en anglais.
  2. ?? : Le genre Rhynchophorus a pourtant été décrit par l'entomologiste Johann Friedrich Wilhelm Herbst en 1795

Références taxonomiques

Références
  1. Nicolas Théobald 1937, p. 185.
  2. (en) RĂ©fĂ©rence Paleobiology Database : †Sitona lata Theobald 1937 (snout beetle) (consultĂ© le ).
  3. Nicolas Théobald 1937, p. 176-177.
  4. Yunakov et Kirejtshuk 2011.
  5. Legalov 2015, p. 1442-1513.
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