Simone Plessis
Simone Plessis, née le à Dijon et morte le à Ravensbrück, est une résistante[1] et déportée française.
Naissance |
Dijon |
---|---|
Décès |
RavensbrĂĽck |
Nationalité | Française |
Pays de résidence | France |
Profession |
Secrétaire de Direction d'établissements scolaires |
Autres activités |
RĂ©sistante |
Biographie
Le père de Simone Plessis est un industriel dans le secteur du bois. Il a sept enfants. En 1930 la faillite de sa banque entraîne la fermeture de l’entreprise.
RĂ©sistance
En 1937 elle est recrutée en qualité de secrétaire au lycée de jeunes filles de Dijon dont Marcelle Pardé est directrice depuis deux ans. Dès les débuts de l’occupation allemande elle est aux côtés de Marcelle Pardé. Membre du réseau Brutus-Vidal[3], elle est chargée de surveiller des voies de communication et assure aussi le transport de documents en zone sud. En 1943, Simone Plessis est nommée adjointe au chef de secteur de Bourgogne Elle est chargée de mission troisième classe. Son surnom est "Mademoiselle de Dijon".
Arrestation et déportation
Elle est arrêtée à son domicile le (le même jour que Marcelle Pardé). Elles arrivent ensemble au camp de Ravensbrück. Elles sont alors séparées et ne se reverront pas.
En Simone est transférée à Torgau, puis en octobre à Königsberg et enfin revient à Ravensbrück le . Elle meurt ce jour-là : elle s’était cachée dans le camp et est retrouvée morte.
Honneurs
DĂ©corations
Simone Plessis est titulaire de décorations attribuées à titre posthume :
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur ;
- Croix de guerre 1939-1945, palme de bronze[4] ;
- Médaille de la Résistance française (décret du 15 octobre 1945)[5].
Hommages
Une plaque commémorative à la mémoire de Marcelle Pardé et de Simone Plessis a été apposée au 18 rue Condorcet à Dijon, le texte suivant étant gravé[4] :
« Honneur et Patrie. À la mémoire de Marcelle Pardé, directrice du lycée (1935-1945) et de Simone Plessis, sa secrétaire. Officiers des Forces françaises combattantes, déportées en Allemagne et mortes pour la France à Ravensbrück (janvier 1945, mars 1945). Un pays vit tant que ses enfants sont prêts à mourir pour lui. »
Le lycée professionnel Marcelle-Pardé a donné le nom de Simone Plessis à une de ses salles. Au lycée, il est régulièrement rendu hommage à ces deux résistantes[6].
Notes et références
- https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025431926 [JORF n°0055 du 4 mars 2012 page 4113 texte n° 8 Arrêté du 6 janvier 2012 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès
- Olivier Grandjean, Quelques femmes célèbres de Bourgogne : Simone Plessis, la fin tragique d'une secrétaire dévouée à la cause, Vievy, Editions de l'escargot savant, , 248 p. (ISBN 978-2-918299-30-1), p. 64-66
- Jean-Marc Binot, Bernard Boyer Brutus: Histoire d'un réseau de la France libre Fayard, 2007 (ISBN 2213631123 et 9782213631127) 481 p. p. 353
- Fabrice Bourrée Biographie de Simone Plessis Service historique de la Défense, 16 P 481 983 (il s'agit de la référence donnée par le musée de la résistanc en ligne http://museedelaresistanceenligne.org/media7015-Plaque-A
- Musée de l'Ordre de la Libération, « Fiche Médaille de Résistance de Simone PLESSIS » (consulté le )
- Le Bien Public "Résitance Dijon : hommage à Marcelle Pardé et Simone Plessis", numéro du 2 mai 2013 http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2013/05/02/dijon-hommage-a-marcelle-parde-et-simone-plessis