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Signe Brander

Signe Viola Brander (Parkano, - Sipoo, ) est une photographe finlandaise.

Signe Brander
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  73 ans)
Nikkilä Hospital (d) (Sipoo)
Nom de naissance
Signe Viola Brander
Nationalité
Activité
Période d'activité

Biographie

Signe Brander est née en 1869, dans une petite ville du sud-ouest de la Finlande et du nord-ouest de la région du Pirkanmaa, Parkano[1]. Son père est avocat et sa mère femme au foyer, s'occupant des 7 enfants. À la mort de son père, elle s'installe à Helsinki, où vit déjà un de ses frères, avec sa mère[1]. Elle suit une formation en dessin[1].

Elle s'intéresse à la photographie et apprend les techniques correspondantes en travaillant en apprentissage dans un studio photo, dirigé par Daniel Nyblin, et employant une vingtaine de personnes, dans le centre-ville[1]. Puis elle ouvre son propre studio, à Savonlinna, avant de revenir à Helsinki en 1904 pour y créer le studio Helikon[1].

La ville connaĂ®t dans cette pĂ©riode un dĂ©veloppement important.Sa population triple en une trentaine d'annĂ©es. La municipalitĂ© est conduite Ă  faire Ă©voluer l'architecture urbaine[1]. Conscient de l'ampleur des transformations Ă  venir, le conseil municipal d'Helsinki est intĂ©ressĂ© pour enregistrer le paysage urbain amenĂ© Ă  Ă©voluer par des photographies. Il sĂ©lectionne Ă  cet effet Signe Brander[2]. Entre 1907 et 1913[3], elle rĂ©alise plus de 900 photos, bien que ce ne soit pas sa seule activitĂ©. Les premières images sont prĂ©sentĂ©es au public dès 1909[2]. Le contrat s'arrĂŞte en 1913, mais ce travail reste un de ses plus connus : « Je suis une photographe d'histoire culturelle », disait-elle[1].

Elle perd la vision d'un œil dans les années 1930, la vision de l'autre œil étant mauvaise. Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1941, elle est conduite à l'hôpital de Kivelä, puis hébergée à l'hôpital psychiatrique de Nikkilä, un abri improvisé en raison des bombardements des immeubles de la ville. Elle meurt en 1942, de malnutrition, dans ce lieu bondé. Elle est inhumée dans la fosse commune du cimetière de l'hôpital[2].

Exemples de photos

Références

  1. Elina Heikka, « Signe Brander », dans Luce Lebart et Marie Robert (dir.), Une histoire mondiale des femmes photographes, Éditions Textuel, , p. 76
  2. (fi) Petra Himberg, « Signe Brander tallensi katoavan Helsingin », Yle,‎ (lire en ligne)
  3. (fi) Riitta Pakarinen, « Signe Brander – Helsingin kuvaaja », Sofia – Helsingin kaupunginmuseon asiakaslehti, nos 1–2,‎ , p. 14-17 (lire en ligne)

Liens externes

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