Siège de Narbonne (436)
Le siège de Narbonne de 436 opposent les Wisigoths menés par Théodoric aux Romains présents dans la ville. Les Wisigoths capturent la ville à la fin du siège.
Contexte
Les Wisigoths sont installés à Toulouse où ils ont constitué un royaume. Ils sont également présents dans la péninsule ibérique, souvent à côté des Romains[1]. Ils ne sont plus présents en Septimanie, mais sans doute convaincus de la faiblesse des Romains, ils font une attaque-éclair en 425 puis en 430 sur Arles « qui enferme d'abondantes richesses car le métal précieux y est amassé pour alimenter les frappes monétaires tandis que les ateliers impériaux y produisent depuis longtemps une foule d'objets, nécessaires ou de luxe »[1]. C'est à cette occasion qu'ils connaissent le général romain Aétius[1].
Le siège
C'est en 436 que les Wisigoths font le siège de Narbonne. Ils l'occupent, la pillent et restent dans la cité plus d'un an[2]. Après cela, ils rentrent dans leurs terres[2].
Les raids sur Arles et sur Narbonne sont « des démonstrations de force en territoire romain »[2]. Ils sont liés bien entendu à la richesse de ces cités, mais constituent également pour les Wisigoths une sorte de « reconnaissance pour préparer l'accroissement du territoire »[2].
Selon Renée Mussot-Goulard, la levée du siège de Narbonne aurait été obtenue par le général romain Litorius, second d'Aétius, par des distributions de vivres[2].
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- (fr) Renée Mussot-Goulard, Les Goths, Biarritz, éd. Atlantica, , 329 p. (ISBN 2-84394-140-7 et 978-2-84394-140-5)