Le siège d'Oran et de Mers el-Kébir de 1675 est une période d'hostilité et une des tentatives majeures, parmi celles du XVIIesiècle, de la régence d'Alger de chasser les Espagnols du préside d'Oran et de Mers el-Kébir.
Les Espagnols lancent un raid contre Tlemcen en qui tourne rapidement au désastre. Les troupes espagnoles doivent alors se replier sur Oran[1]. Le dey d'Alger, Baba Hassen, décide alors d'exploiter ce revers et de soumettre Oran et Mers el-Kébir à un siège il envoie ses janissaires en renfort des troupes locales. Le siège durera 3 ans[1]. L'état des deux places tenues par les Espagnols est déplorable mais ils tiennent leur position. Finalement, une épidémie de peste[1] se déclare, qui met fin aux siège en décimant les deux armées[2]. En , la garnison espagnole fait une sortie dans la plaine de Melata et inflige des pertes aux Arabes locaux et fait 800 prisonniers ; mais en juin la place d'Oran est à nouveau investie et les Algériens bloquent l'entrée du port[3] - [2]. Cette entreprise est rapidement abandonnée en raison d'un raid anglais qui menace Alger[2].
H. D. de Grammont, Histoire d'Alger sous la domination turque (1515-1830), E. Leroux, (lire en ligne)
Revue africaine : journal des travaux de la Société historique algérienne, Kraus Reprint, (lire en ligne)
Alfred Salinas, Oran la joyeuse : mémoires franco-andalouses d'une ville d'Algérie, L'Harmattan, , 319 p. (ISBN978-2-7475-6585-1, lire en ligne)
Louis Abadie, Oran et Mers el Kebir : vestiges du passé espagnol, SERRE EDITEUR, , 128 p. (ISBN978-2-906431-53-9, lire en ligne)
Ismet Terki Hassaine, « Oran au xviiie siècle : du désarroi à la clairvoyance politique de l’Espagne », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, nos 23-24, , p. 197–222 (ISSN1111-2050, DOI10.4000/insaniyat.5625, lire en ligne)