Shi Zhecun
Shi Zhecun (chinois 施蛰存 ; pinyin Shī Zhécún), né en 1905, mort en 2003, est un écrivain chinois.
Naissance | |
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Décès | (à 97 ans) |
Langue d’écriture | chinois |
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Mouvement | néosensationnisme |
Shi Zhecun est principalement connu pour son activité littéraire dans les années 1930. Il est l'un des chefs de file de la modernité à Shanghai. Il introduit la psychanalyse dans ses nouvelles, faisant surgir la thématique sexuelle à l'aide de monologues intérieurs, dans le cadre de la vie urbaine. Il est le fondateur de la revue Xiandai (sous-titrée en français Les Contemporains, 1932-1935), qui accueille les textes des écrivains néosensationnistes et des traductions aussi bien d'auteurs modernes que des grands classiques[1].
Il devient par la suite universitaire et traducteur des écrivains d'Europe de l'Est. Son œuvre littéraire, longtemps occultée, est tirée de l'oubli depuis peu[2].
Traductions
- « Kumarajiva » et « Sorcellerie », dans Le Fox-trot de Shanghai et autres nouvelles chinoises, trad. Isabelle Rabut et Angel Pino, Albin Michel, « Les grandes traductions », 1996, p. 215-280.
Le goût de la pluie: Nouvelles et prose de circonstance, trad. Marie Laureillard et Gilles Cabrero, Gallimard, « Bleu de Chine », 2011.
Référence
- Isabelle Rabut, « Les écrivains chinois de Shanghai, d'hier à aujourd'hui », dans Nicolas Idier (dir.), Shanghai : histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, p. 510-511.
- Nicolas Idier (dir.), Shanghai : histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, p. 1346.