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Savitha Sastry

Savitha Sastry, en hindi : à€žà€”à€żà€„à€Ÿ à€¶à€Ÿà€žà„à€€à„à€°à„€, nĂ©e le Ă  Hyderabad, est une neuroscientifique, danseuse et chorĂ©graphe indienne, surtout connue en tant que spĂ©cialiste du Bharata natyam. Elle est Ă©galement connue pour pratiquer le format traditionnel du Bharata natyam tout en utilisant des techniques pour prĂ©senter des productions thĂ©matiques, basĂ©es sur des histoires inĂ©dites, et non sur la mythologie ou la religion hindoue[1] - [2] - [3]. Ses innovations sont dĂ©crites comme « rĂ©volutionnaires » par les critiques[4] et elle est considĂ©rĂ©e comme une « architecte de la renaissance »[5] de cette forme de danse, tout comme Rukmini Devi Arundale l'Ă©tait en son temps[6] - [7]. DiplĂŽmĂ©e en neurosciences, elle enseigne gratuitement le Bharata natyam.

Savitha Sastry
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Stella Maris College
P. S. Senior Secondary School (en)
Activités
Période d'activité
depuis

Biographie

Jeunesse

Savitha Subramaniam est née à Hyderabad, puis a vécu à Bombay avant que sa famille ne s'installe dans sa ville natale de Chennai[8]. Elle commence sa formation au Bharata natyam sous la tutelle de Mahalingam Pillai au Sri Rajarajeswari Bharatha Natya Kala Mandir à Bombay[8], et plus tard avec Adyar K. Lakshman (en) et les Dhananjayans (en) à Chennai. Elle fait sa scolarité à la P. S. Senior Secondary School (en) de Chennai et obtient son diplÎme au Stella Maris College.

En 1986, elle joue le rĂŽle de la danseuse principale dans le film tamoul Ananda Tandavam, une production de son gourou Adyar K Lakshman. Elle poursuit sa maĂźtrise, Ă  l'universitĂ© de Floride du Sud de Tampa, aux États-Unis, oĂč elle se spĂ©cialise dans les neurosciences[8].

Bharata natyam

Savitha Sastry interprétant Yudh: Three perspectives, one truth (en) à l'Académie de musique de Chennai (2013).

Au cours des années 1980, 1990 et de la premiÚre décennie du millénaire, Savitha Sastry se produit surtout dans les répertoires traditionnels du Bharata natyam. Elle produit et chorégraphie quelques présentations complÚtes telles que Krishna : The Supreme Mystic et Purushartha durant cette phase.

On lui attribue un haut degré de maßtrise technique de la cinétique de la forme de danse en étant capable de l'exécuter avec la grùce et la technique exigées des interprÚtes de Bharata natyam[9]. Á Sydney, le critique Hamsa Venkat, déclare que « le nritta (danse pure), les lignes pures et l'aramandi impeccable de Savitha étaient une bouffée d'air frais et une véritable source d'inspiration pour les étudiants en danse »[10]. Le jury d'audition du San Francisco Ethnic Dance Festival décrit sa danse en ces termes : « Elle bouge comme une sculpture de temple qui prend vie ».

Productions importantes

Savitha Sastry interprétant Chains: Love Stories of Shadows (en) au NCPA (en) de Mumbai (2015).

En 2009, Savitha Sastry cesse d'exécuter les margams traditionnels, l'ordre traditionnel dans lequel la danse classique est exécutée, et elle commence à travailler sur des productions à thÚme. Sastry est connue pour l'utilisation de scénarios contemporains et originaux dans ses spectacles et pour son interprétation de plusieurs personnages en tant qu'interprÚte solo, ce qui constitue un écart marqué par rapport au thÚme traditionnel du Bharata natyam, de la nayika (l'héroïne) se languissant d'amour ou de piÚces basées sur la seule bhakti (dévotion). Parmi ses productions notables, citons Music Within (2010)[11], Soul Cages (en)[12], The Prophet: Destiny. Divinity. Doubt (en)[13] et Chains: Love Stories of Shadows (en) (2015)[14].

Vie privée

Savitha Sastry est mariée à AK Srikanth, qui est son partenaire dans toutes ses productions et également son camarade de classe au lycée. Le couple produit conjointement ses spectacles et vit à Mumbai.

Références

Références

  1. (en) « Like a free bird », The Tribune,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en) Fozia Yasin, « Modern Classics », The Asian Age [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en) Anusha Vincent, « Natya goes beyond borders », Deccan Chronicle [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) Yamini Walia, « The Classical Storyteller », Afternoon Despatch & Courier [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) Anannya Chatterjee, « Tussle between personal choice and societal expectations is constant », Absolute India [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) Narayana Vishwanath, « Telling the tale of Womanhood », Indian Express [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. (en) Ashok Dhamija, « Dance Performance by Savitha Sastry », NewsBand Navi Mumbai [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (en) Roshni Chakrabarty, « Why this neuroscientist changed her career to perform and teach Bharatanatyam for free », India Today,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. (en) « Soorya Bangalore Chapter and Ananya Festival - Satish Suri, Bangalore », Narthaki,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. (en) Hamsa Venkat, « A Queen of Mime – Shobana », http://sydhwaney.com,‎ date ignorĂ©e (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. (en) « A Quiet Dance of the Soul », India Currents [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. (en) Ranee Kamur, « Enchanting treatment », The Hindu,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. (en) « Around Town », Indian Express [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. (en) « Savitha to present her latest dance drama in the city », Times of India [lien archivĂ©],‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

Liens externes

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