Santa et Andres
Santa et Andres (Santa y AndrĂ©s) est un film dramatique, produit en 2016, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Carlos Lechuga. Le film se passe en 1983 et Ă©voque la rencontre entre une paysanne appartenant au ComitĂ©s de dĂ©fense de la rĂ©volution de son UnitĂ© de production et un Ă©crivain homosexuel exclu de la sociĂ©tĂ© et rĂ©fugiĂ© dans une cabane hors du village, en raison mĂȘme de son identitĂ©.
Titre original | Santa y Andrés |
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RĂ©alisation | Carlos Lechuga |
Acteurs principaux |
Lola Amores |
Pays de production | Cuba |
Genre | Drame |
Durée | 105 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En 1983 dans un petit village Ă l'est de Cuba. Le romancier Andres (Eduardo MartĂnez) AndrĂ©s qui a purgĂ© huit ans de prison[1], regarde par la fenĂȘtre un matin et voit une jeune femme s'approchant de sa cabane, une chaise en main. Celle-ci est chargĂ©e de veiller sur lui pour les trois prochains jours. En effet le gouvernement rĂ©volutionnaire a isolĂ© Andres et lui interdit d'Ă©crire, de ses « problĂšmes idĂ©ologiques » et de son homosexualitĂ©. Il doit ĂȘtre surveillĂ© de prĂšs lors d'un prochain Ă©vĂ©nement politique, afin de s'assurer qu'il ne dĂ©clare pas ses opinions dissidentes devant la presse internationale et les dĂ©lĂ©guĂ©s prĂ©sents Ă cette rĂ©union[2].
Exclusion du Festival international de La Havane
Le film est inspiré de la vie du poÚte cubain Delfin Prats et d'autres intellectuels homosexuels comme Virgilio Piñera qui dans les années 1970 ont fait l'objet de répression de la part du régime castriste[3]. Lors du Festival international du nouveau cinéma latino-américain de La Havane, en 2016, Santa et Andres est exclu de la compétition par Roberto Smith le directeur de l'Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiques. Celui-ci indique : « Le film présente une image de la révolution qui la réduit à une expression d'intolérance et de violence contre la culture (et) fait un usage irresponsable de nos symboles patriotiques et de références inacceptables envers le camarade Fidel »[4].
Le rĂ©alisateur Carlos Lechuga indique : « J'ai constamment Ă l'esprit tout ce que nous avons perdu. Toute la littĂ©rature, les livres et les Ćuvres qui auraient pu ĂȘtre Ă©crites par des gens comme RenĂ© Ariza, que personne n'a laissĂ© travailler. Le peuple cubain a Ă©teint beaucoup de culture »[5].
Références
- Paulo A. Paranagua (journaliste du Monde) La mémoire blessée de Cuba exposée au cinéma 27 mars 2017
- Santa & Andres Festival international du film de Toronto, 2017
- Cuba : un film sur la répression de l'homosexualité dans l'ßle censuré Le Figaro, 10 décembre 2016
- AFP Cuba : PolĂ©mique autour de la censure dâun film au Festival de La HavaneRadio France internationale, 9 dĂ©cembre 2016
- ABC : Deux exclus Ă Cuba La DĂ©pĂȘche du Midi, 22 mars 2017
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Unifrance
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database