Sahakdoukht de Siounie
Sahakdoukht de Siounie ou Sahakdoukht Siounetsi (en arménien Սահակադուխտ Սյունեցու) est une poétesse et musicienne arménienne ayant vécu au VIIIe siècle.
Activités |
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Éléments biographiques
On ne sait presque rien de sa vie. Ayant vécu au VIIIe siècle, elle est la sœur de Stépanos de Siounie et est éduquée tout comme lui à la cathédrale de Dvin[1]. Elle s'établit ensuite en ascète dans la vallée de Garni[1], où elle enseigne la musique aux enfants[2] à l'abri d'un rideau[3].
Œuvre
Sahakdoukht est connue pour avoir composé des ktsourds (antiennes), des charakans (hymnes) et d'autres mélodies[1]. Un seul de ses charakans a subsisté, Srbuhi Mariam (Սրբուհի Մարիամ, Sainte Marie), dédié à la Vierge ; il s'agit d'un poème acrostiche dont l'assemblage de chaque première lettre de chaque ligne forme le prénom de son auteur[1]. La paternité d'un autre charakan lui est par ailleurs parfois attribuée, Zarmanali e ints (Զարմանալի է ինձ, Cela m'est incroyable) de Khosrovidoukht de Goghtn[4].
Considérée comme la première poétesse arménienne, elle est mentionnée pour la première fois par l'historien Stépanos Orbélian[1].
Notes et références
- Hacikyan 2002, p. 162.
- Hacikyan 2002, p. 163.
- Rowe 2003, p. 17.
- Hacikyan 2002, p. 161.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Agop Jack Hacikyan (dir.), The Heritage of Armenian Literature, vol. II : From the Sixth to the Eighteenth Century, Détroit, Wayne State University Press, (ISBN 978-0814330234).
- (en) Victoria Rowe, A history of Armenian women's writing : 1880-1922, Londres, Cambridge Scholars, , 301 p. (ISBN 978-1-904303-23-7, lire en ligne).