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Rouge-orange

Les rouge-orangés sont des couleurs vives comprises, sur le cercle chromatique, entre le rouge et l'orange.

La norme AFNOR X08-010 « Classification mĂ©thodique gĂ©nĂ©rale des couleurs » insĂ©rait le champ rouge orangĂ© entre les rouges et les oranges. Ses Ă©tudes indiquaient une longueur d'onde dominante comprise entre 622 et 605 nanomĂštres ; les orangĂ©s-rouges prolongeant ce champ jusqu'aux oranges, Ă  593 nm. Les rouges-orangĂ©s et orangĂ©s-rouges sont des couleurs vives et claires. Avec une faible luminositĂ© et une faible saturation, ces teintes donnent des marrons ou des bordeaux, pour les plus rouges ; lavĂ©es de blanc, ce sont des nuances de rose[1].

Champ chromatique entre orangés et rouges (AFNOR 1977)[2]
590 593 596 599 602 605 609 613 617 622 627
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Le rouge primaire de l'Ă©cran d'ordinateur sRGB ou Adobe RGB est un rouge-orangĂ©, avec une longueur d'onde dominante d'environ 611 nm.

Au XIXe siĂšcle, Michel-EugĂšne Chevreul a entrepris de situer les couleurs les unes par rapport aux autres et par rapport aux raies de Fraunhofer. Son OrangĂ©-rouge type a une longueur d'onde dominante de 617,2 nm[3]. Le coquelicot sur soie du fabricant Guinon (p. 145), l'alizarine (p. 218) sont rouge-orangĂ©.

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. ‱ Robert Sùve, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, , p. 247 ;
    ‱ Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, EncyclopĂ©die de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 159 ;
    ‱ « Couleurs - Classification mĂ©thodique gĂ©nĂ©rale des couleurs », sur afnor.org (consultĂ© le ) (annulĂ©e le 30 aoĂ»t 2014).
  2. Les couleurs sont calculĂ©es Ă  partir des fonctions colorimĂ©triques CIE XYZ avec ajout de blanc D65 et multiplication des composantes par un coefficient tel que la conversion en sRGB donne une des composantes au maximum et une autre Ă  zĂ©ro les extrĂȘmes. Les puretĂ©s sont interpolĂ©es et les valeurs de luminance sont interpolĂ©es ou plus faibles, pour Ă©viter de mettre en Ă©vidence la primaire rouge, vers 611.
  3. Michel-EugĂšne Chevreul, « Moyen de nommer et de dĂ©finir les couleurs », MĂ©moires de l'AcadĂ©mie des sciences de l'Institut de France, t. 33,‎ , p. 29, 48 (lire en ligne).
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