Roi et tour contre roi et pion
Au jeu d'échecs, la finale roi et tour contre roi et pion (ou roi et pion contre roi et tour) peut recéler des subtilités insoupçonnées. L'exemple le plus célèbre est la position de Saavedra. Un autre exemple est donné par la position suivante, où les Blancs doivent gagner un temps par rapport à la « suite normale » 1. Rb1? h4 2. Rc1 h3 3. Rd2 h2 4. Th8 Rg3 5. Re2 Rg2 6. Tg8+ Rh1 qui ne les mène à rien[1]:
Reuben Fine, 1941
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8 | 8 | ||||||||
7 | 7 | ||||||||
6 | 6 | ||||||||
5 | 5 | ||||||||
4 | 4 | ||||||||
3 | 3 | ||||||||
2 | 2 | ||||||||
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Les Blancs jouent et gagnent
Notes et références
- Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Nouveau Guide des échecs : Traité complet, Paris, Robert Laffont, , 1701 p. (ISBN 978-2-221-11013-3), p. 132
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