Rodolphe Giuglardo

Son père, Michel Giuglardo, est peintre en lettres à Toulouse et dirige une entreprise de signalisation et travaux graphiques. Il vit dès l’enfance dans l’univers de la lettre et du graphisme.

Il fréquente l'école des beaux-arts de Toulouse en section art graphique avec le professeur Bernard Arin de 1983 à 1988. De 1988 à 1990, il est à l'Atelier national de recherche typographique à l'Imprimerie nationale à Paris, où les formateurs sont José Mendoza y Almeida et Ladislas Mandel. En 1990-1991, il passe un CAP de tailleur de pierre à Bordeaux et se perfectionne en ornementation.

Il est formateur en art graphique et création typographique à l’EMSAT (École municipale supérieure des arts et techniques, aujourd’hui École professionnelle supérieure d’arts graphiques et d’architecture) de Paris (1988-1991), au Scriptorium de Toulouse (1992-2002), à l'école privée d'art graphique Intuit'Lab à Aix-en-Provence (2006-2007). Il est formateur en gravure lapidaire sous forme de cours particuliers.

En 1997, il est consacré Meilleur ouvrier de France, catégorie création de caractères typographiques[2].

Il a été reçu, le 9 octobre 2010, Compagnon du tour de France des devoirs unis, sous le nom de Languedoc cœur sincère’'.

Il a habité un temps au pied du massif de la Sainte-Baume et y a gravé plusieurs inscriptions sur les chemins des oratoires qui s’y trouvent[3].

Il a gravé sur pierre les plaques de rues de la ville de Sarlat (Dordogne)[4], mais il travaille également sur des étiquettes de bouteilles de vin, des enseignes, des inscriptions commémoratives, des plaques professionnelles, des cadrans solaires ou horaires[5] et réalisé divers monuments publics et privés.

Il a aussi repris une activité de peintre en lettres pour réaliser des enseignes.

• Monument pour le cessez-le-feu en Algérie[6].
• Borne commémorative de la Voie Saint-Louis[7].
• Blason de ville pour Rougiers