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Robe de débutante

Une robe de dĂ©butante est une robe de bal blanche , accompagnĂ©e de longs gants blancs et de perles portĂ©es par des filles ou des jeunes femmes Ă  leur cotillon dĂ©butante. Les cotillons dĂ©butants Ă©taient des cĂ©lĂ©brations traditionnelles de passage Ă  l'Ăąge adulte pour les jeunes filles Ă©ligibles prĂȘtes Ă  ĂȘtre prĂ©sentĂ©es Ă  la sociĂ©tĂ© comme prĂȘtes pour le mariage.

Robes de débutantes, en Australie, en 1952.
58th International Debutante Ball, 2012, New York City (Waldorf-Astoria Hotel)
Robe de débutante et gants de soirée portés par Debutante, 2012.
Débutantes américaines, en février 2009.

RĂšgles vestimentaires requises

La robe d'une jeune femme Ă©tait rĂ©gie par un ensemble de rĂšgles mĂ©ticuleusement dĂ©finies qui Ă©taient strictement appliquĂ©es. Ces rĂšgles variaient d'une monarchie Ă  l'autre et ne suivaient pas toujours la mode de l'Ă©poque. Le blanc Ă©tait la couleur prĂ©fĂ©rĂ©e pour sa robe, bien que les couleurs douces comme l'ivoire ou la coquille d'Ɠuf soient acceptables tant qu'elles Ă©taient sur un fond blanc[1]. La coiffe comprenait toujours des plumes et un voile bien que le nombre et la taille des plumes variaient avec le temps. Les femmes mariĂ©es portaient un diadĂšme[2]. Au fil du temps, les styles et la mode ont changĂ©. Mais, la seule constante qui lie le dĂ©butant en Angleterre au dĂ©butant amĂ©ricain moderne, est le port de longs gants en cuir de chevreau blanc au-dessus du coude (= opĂ©ra). Ce genre de gant est connu depuis plus d'un siĂšcle comme l'un des symboles les plus importants de la fĂ©minitĂ© de la classe supĂ©rieure[3]. Une dĂ©butante sans gants n'est ainsi pas une vraie dĂ©butante[4].

Ère géorgienne

Sous le rĂšgne du roi George III et de la reine Charlotte , la robe de la dĂ©butante comportait une jupe cerceau et des garnitures Ă©laborĂ©es comprenant un seul panache d'autruche portĂ© sur la tĂȘte, mĂȘme si les robes simples Ă  taille haute Ă©taient prĂ©fĂ©rĂ©es. Sous le rĂšgne du roi George IV , la jupe cerceau a Ă©tĂ© exclue et le style d'une robe de dĂ©butante est devenu une variante de ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme populaire pour les tenues de soirĂ©e formelles au cours de la pĂ©riode[2].

Époque victorienne

A debutante dress ca. 1890

Les robes dĂ©butantes Ă©taient presque toujours Ă  manches courtes et devaient ĂȘtre dĂ©colletĂ©es[5]. Cependant, un certificat mĂ©dical pouvait ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  l'Ă©poque, indiquant que la coupe basse Ă©tait prĂ©judiciable Ă  la santĂ© de la jeune femme[2]. Lorsqu'une dĂ©butante de la bonne sociĂ©tĂ© se mariait, il Ă©tait d'usage qu'elle soit de nouveau prĂ©sentĂ©e Ă  la cour en tant que membre d'une nouvelle famille ; Ă  cette occasion, elle pouvait revĂȘtir sa robe de mariĂ©e, Ă  condition de l'adapter aux exigences de la cour, c'est-Ă -dire avec des manches courtes, un dĂ©colletĂ©, et une traĂźne[6].

On a dit que la reine Victoria dĂ©testait les petites plumes, alors des ordres ont Ă©tĂ© envoyĂ©s pour que Sa MajestĂ© souhaite voir les plumes Ă  l'approche de la jeune femme. À la fin du rĂšgne de la reine Victoria et Ă  la cour d' Édouard VII, la coiffure nĂ©cessaire Ă©tait de trois plumes disposĂ©es dans un panache de prince de Galles. Une plume centrale lĂ©gĂšrement plus haute que les deux de chaque cĂŽtĂ© lĂ©gĂšrement usĂ©e sur le cĂŽtĂ© gauche de la tĂȘte[2].

Pour la prĂ©sentation de jeunes filles et de femmes en deuil, il Ă©tait acceptable que leurs robes et leurs voiles soient noirs. Peu importait la tempĂ©rature froide de cette journĂ©e spĂ©ciale : aucun manteau, chĂąle, cape ou Ă©charpe de quelque nature que ce soit n'Ă©tait autorisĂ© Ă  ĂȘtre portĂ©. Ces objets sont restĂ©s dans la voiture de la dame[2].

A Brisbane Debutante in 1900

Références

  1. Emily Post, Etiquette: In Society, in Business, in Politics and at Home, Cosimo Inc, , 276–287 p. (ISBN 978-1-60206-114-9, lire en ligne)
  2. Dawn Aiello, « Presentation At Court », sur www.thehistorybox.com, Victorian Lace (consulté le )
  3. History of Debutante Gloves
  4. Curtseys over cursing: 'Debutante' examines old-fashioned ceremony and its attendant good manners
  5. Valerie Steele, The Berg Companion to Fashion, Berg Publishers, , 204–205 p. (ISBN 978-1-84788-563-0, lire en ligne)
  6. Alice Cooney Frelinghuysen, American porcelain, 1770-1920, New York, Metropolitan Museum of Art, (ISBN 9780810911789, lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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