René de Marmande
Marie Constant Emmanuel Gilbert, vicomte de Rorthays de Saint-Hilaire, plus connu sous son pseudonyme de René de Marmande, est un journaliste libertaire, né à Vannes (Morbihan) le et décédé le dans le hameau de Mérangle sur la commune de La Chapelle-Forainvilliers (Eure-et-Loir).
Biographie
Il joue un rôle actif dans les mouvements syndicalistes et libertaires avant la Première Guerre mondiale et collabore à La Guerre sociale et aux Temps nouveaux.
Il participe au Congrès anarchiste international d'Amsterdam d’. C’est à cette occasion qu’Emma Goldman en brosse un portrait coloré : « R. de Marmande, révolutionnaire et véritable bohême, jovial, plein d’esprit, avec un sens aigu de l’humour. Il refusait de voir dans la Mère de la Liberté – La Révolution – une nonne en robe noire, errant en pénitence et se désespérant sur les pêchés de l’humanité. La Révolution, pour lui, est le grand libérateur, le porteur de joie »[1].
En 1917 il lancera un magazine pacifiste Les Nations.
Pendant la Seconde Guerre mondiale il écrira dans la presse collaborationniste de Paris : le quotidien France socialiste (René Château, René Saive), les hebdomadaires L’Atelier (proche du R.N.P. de Marcel Déat), Le Rouge et le Bleu de Charles Spinasse.
Ĺ’uvre
- Émile Rousset et l'enquête du lieutenant Pan-Lacroix, Schleicher frères, 1912.
- Pigault-Lebrun. Pages oubliées, La Société nouvelle, 1914.
- L'Intrigue florentine, Éditions de la Sirène, 1922.
- Dans la fourmilière politique, préf. Joseph Caillaux, Flammarion, 1928.
- Toi qui as le cœur gai, roman... Éditions du Monde moderne, 1933.
Notes et références
- Emma Goldman - A Documentary History of the American Years – vol 2 : Making speech free (1902-1909).
Source
- Simon Epstein, Les Dreyfusards sous l'Occupation, Éditions Albin Michel, 2001.
- Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.