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René Fromage

René Fromage (Lyon, - Saint-Étienne, [1]) est élu, en 1925, au Comité central du Parti communiste français (PCF) et y demeure jusqu'en 1926.

René Fromage
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  43 ans)
Saint-Étienne
Nom de naissance
René Auguste Fromage
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Biographie

  • 1901 : son père est ouvrier teinturier Ă  Villeurbanne.
  • 1912 : il fait sa première communion, Ă  Saint-Étienne.
  • 1916 : il adhère au groupe des Amis de l'Orphelinat d'Epone, formĂ© d'anarchistes, de pacifistes et de syndicalistes.
  • 1917 : il adhère au syndicat des mĂ©taux de Saint-Étienne. Durant ces deux annĂ©es, il lit de nombreux ouvrages d'Anatole France, de Balzac et de Gorki. En dĂ©cembre, il est profondĂ©ment marquĂ© par la grande grève des ouvriers de Saint-Étienne.
  • 1918 : l'Ă©chec du mouvement de mai le conduit Ă  dĂ©chirer sa carte syndicale.
  • 1919 : il adhère aux Jeunesses socialistes.
  • 1920 : il est secrĂ©taire du groupe des Jeunesses socialistes de Saint-Étienne. En dĂ©cembre, sa section socialiste adhère presque unanimement Ă  la III e Internationale.
  • 1921 : il est condamnĂ© Ă  deux mois de prison avec sursis pour propagande antimilitariste. En , au congrès du PC de Marseille, mis en minoritĂ© dans sa section, il ne reprend pas sa carte.
  • 1924 : il rĂ©-adhère au PC. En avril, Ă  la suite d'une grève gĂ©nĂ©rale des mĂ©taux de Saint-Étienne, il est licenciĂ©. En juin, il se marie. En dĂ©cembre, il suit les cours de l'École lĂ©niniste de Bobigny.
  • 1925 : lors du congrès de Clichy du PC, il est Ă©lu au ComitĂ© central et nommĂ© secrĂ©taire permanent pour la rĂ©gion lyonnaise.
  • 1926 : dans le cadre de la prĂ©paration du congrès de Lille du PC, l'HumanitĂ© publie sa contribution Ă  la « Tribune de discussion », intitulĂ©e Les tâches du Parti, mais le congrès ne le reconduit pas au ComitĂ© central. En dĂ©cembre, lors d'une rĂ©union du Bureau politique (BP), Pierre Semard affirme que Fromage, qui participe au VIIe ExĂ©cutif de l'Internationale communiste, a rendu visite Ă  Grigori Zinoviev et Trotski et que ceux-ci l'ont encouragĂ© Ă  un travail fractionnel. Fromage dit reconnaĂ®tre ses erreurs.
  • 1927 : demeurĂ© en Russie, il adresse un article aux Cahiers du Bolchevisme sur « Le fonctionnement d'un trust d'État en URSS ».
  • 1928 : de retour en France, il fait, Ă  Bagnolet, oĂą son père Ă  prĂ©sent exploite un hĂ´tel-restaurant, des comptes rendus de son sĂ©jour en URSS. En juin, les Cahiers du Bolchevisme publient un article oĂą, sous un pseudonyme, il se montre hostile Ă  Trotski. Après avoir effectuĂ© une dĂ©lĂ©gation dans le Nord pendant les grèves du Textile, le BP lui demande d'intĂ©grer le secrĂ©tariat de la RĂ©gion limousine, tout le conservant Ă  la disposition de la RĂ©gion Nord.
  • 1929 : il est arrĂŞtĂ©, mais obtient un non-lieu. Au congrès du PC de Saint-Denis, dĂ©lĂ©guĂ© de la RĂ©gion limousine, il Ă©met des rĂ©serves sur le rapport de Semard, Ă  propos de la tactique Ă©lectorale.
  • 1932 : selon la police, il assure Ă©galement le secrĂ©tariat du rayon communiste de Limoges. En mai, le PC en fait son candidat aux lĂ©gislatives dans la première circonscription de Limoges.
  • 1933 : il quitte la Haute-Vienne pour venir Ă  Bagnolet gĂ©rer le restaurant de son père.
  • 1935 : il s'Ă©tablit comme armurier Ă  Bagnolet, oĂą il est Ă©lu conseiller municipal.
  • 1938 : il est comptable Ă  l'HumanitĂ©.
  • 1939 : il devient chef des ventes au quotidien du PCF. En septembre, il est arrĂŞtĂ© pour "propagande antifrançaise".
  • 1940 : il est dĂ©chu de son mandat de conseiller municipal. En juin, il, part en Haute-Loire.
  • 1941 : il est arrĂŞtĂ© dans ce dĂ©partement, il est emprisonnĂ©.
  • 1943 : il est libĂ©rĂ© et mis en rĂ©sidence surveillĂ©e.
  • 1944 : il retrouve son siège au conseil municipal de Bagnolet.
  • 1945 : il est reconduit conseiller municipal un mois avant sa mort.
  • 1952 : la mention « Mort pour la France » est apposĂ©e sur son acte de naissance.

Bibliographie

Notes et références

Liens externes

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