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Religion en Antarctique

Cet article traite de la religion sur le continent Antarctique.

Vitrail de la chapelle des Neiges, chapelle chrétienne sans dénomination à la base McMurdo, sur l'île de Ross.

Caractéristiques

L'Antarctique ne compte pas d'habitants permanents mais un certain nombre de gouvernements maintiennent en permanence des équipes dans les diverses stations de recherche présentes sur le continent. Le nombre de personnes qui gèrent et qui secondent la recherche scientifique et les autres travaux sur le continent et ses îles proches varie d'environ 1 000 personnes en hiver à environ 5 000 en été. L'Antarctique n'a pas de religion officielle mais, bien qu'il compte une population fluctuante et peu nombreuse, ses habitants temporaires viennent de partout dans le monde et incluent des croyants de différentes religions.

Selon The Association of Religion Data Archives, parmi les membres du personnel, 72 % sont chrétiens, 2,71 % sont musulmans, % sont hindous, 0,7 % sont bouddhistes et 23,6 % n'ont aucune religion[1]. Les enquêtes sur l'affiliation religieuse menées en Antarctique ne peuvent pas prétendre présenter de chiffres constants d'une année à l'autre.

Historique

Le premier membre d'un clergé à visiter l'Antarctique est le père William Menster, prêtre catholique et lieutenant commander de la United States Navy Reserve, assigné en 1946 à l'Opération Highjump. Dès son arrivée en 1947, le père William Menster célèbre la messe, la première cérémonie religieuse du continent, pendant laquelle il consacre le continent Antarctique ; plus de 2 000 personnes, de confessions diverses, participent à la cérémonie[2].

La première chapelle des Neiges, un lieu de culte chrétien sans dénomination, est bâtie sur l'île de Ross en 1956. Elle est détruite lors d'un incendie le avant d'être reconstruite. La première chapelle catholique, la chapelle Saint-François-d'Assise, est construite en 1976 sur la base argentine Esperanza[3] - [4]. La première pierre de l'église Notre-Dame-du-Vent aux îles Kerguelen a été posée en 1957, à l'occasion de premier mariage célébré dans l'île, par le Père André Beaugé.

En 2004, l'église de la Trinité, orthodoxe, est construite sur la base Bellingshausen. Elle est occupée par un ou deux prêtres qui alternent tous les ans[5] - [6]. Le , le premier mariage sacramentel du continent antarctique y est célébré[7] - [8].

Lieux de culte

L'Antarctique compte plusieurs bâtiments religieux et lieux de culte :

Il existe également des lieux de cultes sur certaines îles sub-antarctiques, au nord du 60e parallèle (et donc pas concernée par le traité sur l'Antarctique), dont l'église luthérienne de Norvège (en), une chapelle luthérienne à Grytviken en Géorgie du Sud, ou l'église Notre-Dame-du-Vent, une église catholique à Port-aux-Français dans les îles Kerguelen.

Annexes

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « Antarctica », The Association of Religion Data Archives
  2. (en) William Menster, Strong Men South, Milwaukee, Bruce Pub. Co.,
  3. (es) « Base Esperanza », La Autentica Defensa
  4. (es) « Base Antártica Esperanza », Fundación Marambio
  5. (en) « Flock of Antarctica's Orthodox temple celebrates Holy Trinity Day », Église orthodoxe de Serbie,
  6. (ru) « Владимир Петраков: «Антарктика – это особая атмосфера, где живут очень интересные люди» (Vladimir Petrakov: « L'Antarctique est un monde particulier où vivent beaucoup de gens intéressants ») », Église orthodoxe d'Ukraine,
  7. (ru) « Первое в Антарктике венчание прошло на российской станции », Église orthodoxe d'Ukraine,
  8. (ru) Alexandra Nikiforova, « Повесть о холодном рае. Ч.1 », taday.ru,
  9. (en) « Church in Antarctica », Worldwide Antarctic Program
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