Ramón Villeda Morales
Ramón Villeda Morales, né le à Ocotepeque et mort le à New York, est un homme d'État hondurien. Il est président de la République du au .
Desservant San Pedro Sula, l'aéroport international Ramón-Villeda-Morales est nommé ainsi en son honneur.
Ramón Villeda Morales | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la République du Honduras | |
– (5 ans, 9 mois et 12 jours) |
|
Prédécesseur | Julio Lozano DÃaz (indirectement) |
Successeur | Oswaldo López Arellano |
Biographie | |
Nom de naissance | Ramón Ernesto Cruz Uclés |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ocotepeque (Honduras) |
Date de décès | |
Lieu de décès | New York (États-Unis) |
Nationalité | hondurienne |
Parti politique | Parti libéral du Honduras |
Profession | Médecin |
Religion | Catholicisme |
|
|
Présidents de la République du Honduras | |
Biographie
Ancien ambassadeur à Washington, il est très apprécié par l’administration Kennedy qui lui apporte une aide économique. Durant son mandat, il livre une guerre implacable au « communisme ».
Une fraction de l'oligarchie hondurienne s'oppose à lui après l'application d'une première ébauche de réforme agraire. Le , deux escadrons d'avions de chasse survolent le palais présidentiel tandis qu'un message lui parvient, exigeant sa démission. La Garde civile est neutralisée au prix de plusieurs dizaines de morts. A la radio, le commandant en chef des forces armées Oswaldo Lopez Arellano annonce : « En réponse à la croissante clameur et à l'inquiétude du peuple, les patriotiques forces armées sont intervenues pour en terminer avec les viols flagrants de la Constitution, l'anarchie, et pour empêcher la fraude qui se prépare pour l'élection présidentielle ». Ramón Villeda Morales quitte aussitôt le pays pour les États-Unis[1].
Références
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 116