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Raiho-shin

Au Japon, les Raiho-shin désignent des visites rituelles de divinités. Elles se pratiquent masqué et costumé, dans plusieurs régions du Japon, à l'occasion du nouvel an ou d'une nouvelle saison. Depuis le 29 novembre 2018, cette coutume est inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco.

Les Raiho-shin, visites rituelles de divinités masquées et costumées *
Pays * Drapeau du Japon Japon
Liste Liste représentative
AnnĂ©e d’inscription 2018
A remplacé Koshikijima no Toshidon
* Descriptif officiel UNESCO

DĂ©finition et tradition

Il s'agit de rituels pratiquĂ©s Ă  l'occasion d'un changement d'annĂ©e ou de saison, dans plusieurs localitĂ©s. Par exemple, Tohoku, Hokuriku, Kyushu et Okinawa sont les principales, mĂȘme si l'UNESCO indique que dix villes sont lieu des Raiho-shin. Les Raiho-shin sont le nom donnĂ© aux divinitĂ©s de l'extĂ©rieur. Une croyance populaire leur attribue des visites aux communautĂ©s humaines Ă  l'occasion de la nouvelle annĂ©e ou de la nouvelle saison. Il s'agit, pour ces divinitĂ©s, de garantir bonheur et bonne fortune au cours de la saison ou de l'annĂ©e suivante. Les communautĂ©s locales revĂȘtent alors des masques et des costumes, jugĂ©s Ă©tranges et effrayants, dans le but de se dĂ©guiser en ces divinitĂ©s. Le cortĂšge entre dans les maisons pour rĂ©primander les gens paresseux et apprendre aux enfants Ă  bien se comporter. Afin de conclure la visite, le chef du foyer prĂ©pare un repas festif pour les divinitĂ©s.

Variations selon les communautés

Les rituels peuvent avoir lieu dans la rue, dans certaines communautĂ©s. Le genre des personnes dĂ©guisĂ©es peut varier : elles peuvent ĂȘtre des hommes ou des femmes. Les rituels prennent diffĂ©rentes formes selon la rĂ©gion[1].

Inscription au patrimoine culturel immatériel

Le 29 novembre 2018, l'Unesco, qui s'est rĂ©uni sur l'Ăźle Maurice, inscrit les raisho-shin (parmi vingt-et-uns Ă©lĂ©ments culturels traditionnels) sur la liste du patrimoine culturel immatĂ©riel de l'humanitĂ©[2]. Les raisho-shin remplacent alors le Koshikijima no Toshidon, qui renvoie Ă  une fĂȘte en l'honneur du dieu Toshidon cĂ©lĂ©brĂ©e le soir du 31 dĂ©cembre, inscrite sur cette mĂȘme liste en 2009. Les raisons donnĂ©es par l'Unesco (pour justifier l'inscription des raisho-shin) sont que cette cĂ©lĂ©bration est empreinte d'un caractĂšre Ă©ducatif et familial (dans la mesure oĂč les enfants participent). Les costumes et les masques sont jugĂ©s aptes Ă  reflĂ©ter une certaine crĂ©ativitĂ©, et l'intĂ©rĂȘt culturel se situe dans la diversitĂ© et l'aspect fĂ©dĂ©rateur, en termes de genres et de gĂ©nĂ©rations. Les communautĂ©s sont considĂ©rĂ©es comme impliquĂ©es dans la sauvegarde des traditions. Par ailleurs, l'Unesco estime que le dossier est de bonne facture[3].

Notes et références

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