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Radiocom 2000

Radiocom 2000 est le réseau de téléphonie mobile transportable français lancé en 1986[1] qui remplaça progressivement le réseau analogique "correspondance publique". Il est classé dans la catégorie des mobiles de première génération (1G).

Fonctionnant sous la bande de frĂ©quence des 400 MHz, le rĂ©seau utilise la technologie numĂ©rique pour la signalisation et la modulation analogique pour la voix. Les frĂ©quences sont attribuĂ©es dynamiquement en fonction des besoins.

Face à la demande croissante d'abonnés, plusieurs bandes de fréquences ont été utilisées sur le réseau Radiocom 2000, notamment les bandes 200 MHz et 160 MHz sur les régions IDF, Lyon et Marseille ainsi que la bande 175 MHz (abonnement spécifique appelé "Radiocom 2000 VHF A/B") à partir de 1990 dans le quart nord-est de la France. Toujours pour répondre à la demande de plus de capacité, à partir de 1990, les mobiles sont devenus bi-bande 400/900 MHz, développés par Matra, Mobitel et Sagem en tant que constructeurs. D'autres marques ont diffusé ces mêmes produits à leurs marques respective (OEM) Original Equipment Manufacturer, Alcatel et Nokia.

C'est avec Radiocom 2000 qu'apparaissent les premières notions de tĂ©lĂ©phonie cellulaire avec, peu après son lancement, l'apparition du handover appelĂ© « RĂ©seau Haute DensitĂ© Â» RHD (capacitĂ© de changer de cellule dynamiquement) et de l'attribution de frĂ©quences au sein d'une cellule. Le rĂ©seau couvre la quasi-totalitĂ© du territoire. Les abonnements proposĂ©s pouvaient ĂŞtre rĂ©gionaux : ĂŽle de France, RĂ©gion Lyonnaise, PACA, Province et National.

Les postes sont fabriqués par Matra, Radiotel, Alcatel puis Sagem. Les batteries au Nickel-Cadmium sont rechargeables. L'antenne est plus petite que celle d'un terminal des années 1980, mais le terminal reste encore volumineux et d'un coût prohibitif (appareil + abonnement). Il est déployé par France Telecom Mobiles.

En 1988, il compte 60 000 abonnĂ©s et plus de 90 % des appareils sont installĂ©s Ă  bord de vĂ©hicules. Cette mĂŞme annĂ©e, la concurrence apparaĂ®t avec la naissance de la SociĂ©tĂ© française de radiotĂ©lĂ©phones (SFR), alliant la Compagnie gĂ©nĂ©rale des eaux (41 %), le CrĂ©dit lyonnais (19 %), la Compagnie de navigation mixte (8,6 %), TDF (7,5 %), Banexi (4 %), Bell South (4 %) et Racal (4 %), utilisant la norme NMT-F (Nordic Mobile Telephone "Français"). Son abandon au profit exclusif de la norme GSM date du .

Notes et références

Liens externes

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